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du 15 novembre 2007
CONJONCTURE

BAROMÈTRE DELOITTE & ASSOCIÉS

SEPTEMBRE : LA PROVINCE SOURIT, PARIS UN PEU MOINS

L'hôtellerie française se porte globalement bien. Contrairement aux habitudes, ce sont les établissements de province (hors Côte d'Azur) qui ont enregistré les plus fortes hausses du chiffre d'affaires hébergement en septembre. Les hôtels parisiens affichent des progressions de RevPAR toujours positifs mais leurs taux d'occupation fléchissent.


Performances en demi-teinte pour les établissements de la capitale malgré le succès de la Coupe du Monde de Rugby.

L'hôtellerie française maintient le cap au vert. Après un été déplorable sur le plan météorologique mais plutôt favorable pour l'industrie hôtelière française, la rentrée s'est globalement bien déroulée. En témoignent les chiffres du baromètre mensuel Deloitte & Associés enregistrés dans les établissements hôteliers implantés en province (hors Côte d'Azur). Le taux de croissance du revenu par chambre disponible (RevPAR) s'échelonne ainsi de + 8,4 % pour les 2 étoiles (42 euros) à + 16 % pour les établissements 4 étoiles (128 euros). Ces gains résultent pour l'essentiel d'une augmentation sensible des prix moyens chambre (RMC) alors que le taux d'occupation progresse de façon plus modérée, voire stagne. De fait, la fréquentation fait du sur place dans le haut de gamme (- 0,3 % à 74 %) et grimpe tout juste de 2,1 % du côté des 3 et 2 étoiles.
Un phénomène qui n'épargne pas les hôtels parisiens. Malgré le succès indiscutable de la Coupe du Monde de Rugby, les établissements de la capitale ont effectivement réalisé des performances en demi-teinte au cours du mois de septembre. Certes, les prix moyens chambre ont continué de croître. À titre d'exemple, celui des unités 4 étoiles supérieur s'est amélioré de 1,3 % (569 euros).
Quant à la recette moyenne chambre de la catégorie 4 étoiles de charme, elle a bondi de 6,7 % à 355 euros contre 333 euros un an auparavant. Des hausses qui s'avèrent encore plus spectaculaires pour l'hôtellerie milieu de gamme. La preuve : le prix moyen chambre des 2 étoiles parisiens s'envole de 13,1 % quand celui des 3 étoiles standard grimpe de 14,9 %.

Des taux de remplissage en repli à Paris
Il n'empêche que parallèlement, pour la première fois depuis le début de l'exercice 2007, les hôteliers de la Ville lumière ont observé un repli significatif de leur taux de remplissage. Pas de quoi s'inquiéter outre mesure. Mais de quoi tout même s'interroger. En dépit d'un score élevé (86,6 % d'occupation moyenne), le haut de gamme parisien perd en moyenne 3 % par rapport à septembre 2006. Un fléchissement qui atteint 7,5 % pour les 4 étoiles supérieur.
S'agissant du milieu de gamme, le recul constaté est moindre mais bel et bien existant. Si la fréquentation moyenne des 2 étoiles se maintient (+ 0,6 %), celle des 3 étoiles standard et supérieur diminue respectivement de - 2,4% et - 2,2 %. "La portée du recul parisien demeure limitée, précise le cabinet Deloitte & Associés. Et d'ajouter, Est-ce les premiers signes tangibles pour l'hôtellerie des conséquences des records de l'euro par rapport au dollar ? Faut-il y voir un accident de parcours dû à la difficulté de maintenir des performances aussi élevées ? Ou s'agit-il d'un simple tassement conjoncturel de la demande ? Difficile de le dire… Il faut observer avec attention les données des mois à venir."
Claire Cosson zzz20h

Complément d'article 3055p18

 






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L'Hôtellerie Restauration n° 3055 Hebdo 15 novembre 2007 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE

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