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	du 6 septembre 2007	VINS

LES 9 ET 10 SEPTEMBRE À REIMS

Dernier Trophée Ruinart pour les Meilleurs jeunes sommeliers de France

La maison de champagne a multiplié les efforts au travers de concours organisés dans 35 pays. Une page va se tourner avec la désignation du 25^e Meilleur jeune sommelier de France. Car Ruinart a décidé de mettre un terme à l'organisation de l'ensemble de ses concours.

Franck Gérome (au centre), ici à Monaco, lors de l'annonce du palmarès de la sélection interrégionale, sera l'un des 6 finalistes, dimanche et lundi, à Reims.

Acteurs depuis 1979 - année de son 250^e anniversaire - d'une remarquable action de communication en s'associant au monde de la sommellerie, la maison de champagne Ruinart, l'un des fleurons du groupe LVMH, a décidé de mettre un terme aux différents concours qu'elle organisait à travers le monde. Les lauréats nationaux 2007 seront donc les derniers à se prévaloir du titre de vainqueur du Trophée Ruinart. Ce sera les 9 et 10 septembre prochains à Reims, à l'occasion de la finale du 25^e Trophée Ruinart du Meilleur
jeune sommelier de France.
La fin de cette belle histoire s'est dessinée en début d'année avec l'arrivée de Stéphane Baschiéra au poste de p.-d.g. de la plus ancienne maison de champagne. Il succédait alors à Bernard Peillon parti pour le Sud-Ouest afin de prendre ses fonctions de p.-d.g. de Cognac Hennessy. Désireux d'orienter différemment la communication de la maison Ruinart, Stéphane Baschiéra a donc décidé, il y a quelques mois, de tourner la page de ce qui était un concours de référence qui a permis, jusqu'ici, de sacrer 24 lauréats nationaux, 371 régionaux et de croiser la route de 8 700 candidats.
Un concours qui, à l'origine, apportait sa contribution à la promotion de la sommellerie française et se fixait pour objectif d'éveiller de nombreuses vocations dans la sommellerie, de contribuer à former le plus grand nombre de sommeliers de demain, d'aider de nombreux sommeliers à se perfectionner, de révéler de grands talents, de les faire connaître tant aux professionnels qu'aux consommateurs. Autant de missions accomplies puisqu'un lauréat est devenu Meilleur sommelier du monde (Philippe Faure-Brac), un autre Meilleur sommelier d'Europe (Franck Thomas), et que la majorité des MOF de sommellerie ont également suivi ce chemin.
L'Union de la sommellerie française est donc un peu orpheline. Mais son président, Serge Dubs, lui-même vainqueur du 1^er Trophée Ruinart Europe en 1988, n'en veut pas à son partenaire. "Il faut savoir accepter la décision prise par des gens qui ont fait énormément pour la sommellerie, et reconnaître que personne n'a fait autant pour notre métier. Ce n'est pas un divorce après vingt-huit ans d'un partenariat unique à un tel niveau financier. C'est tout simplement le début d'une nouvelle aventure…"

L'UDSF prend la relève
Comme ce fut le cas pour le concours du Meilleur sommelier de France, celui qui est ouvert à tous les professionnels et non pas seulement aux moins de 27 ans, l'UDSF va relever le défi de poursuivre seule l'organisation d'un concours destiné aux jeunes. "On sait d'abord que la maison Ruinart va continuer de nous soutenir, mais ce sera de façon moins exclusive. Nous allons donc chercher de nouveaux partenaires pour le rendre financièrement viable, car ce concours est fondamental pour les jeunes. Il leur donne de la motivation, entretient l'esprit de compétition et livre auprès d'eux une première image valorisante de la sommellerie. Mais cela ne se fera pas n'importe comment car il ne peut supporter la médiocrité." Dans deux ans, le Trophée UDSF devrait livrer le nom de son 1^er vainqueur.
Quant au Ruinart Europe, tout comme celui des Amériques, il s'agit d'un autre problème. "C'est sans doute à l'Association de la sommellerie internationale de prendre le relais, conclut Serge Dubs, mais les contraintes économiques sont d'une autre dimension. Il est trop tôt pour envisager la suite, mais quoi qu'il arrive, l'UDSF ne sera pas en retrait."
Jean Bernard zzz14 zzz46f

Complément d'article 3045p43

On connaîtra le lundi 10 septembre, vers 13 h 30, le nom du dernier lauréat du Trophée Ruinart du Meilleur jeune sommelier de France.

La finale mettra aux prises :
Franck Gérome, Romain Itis, Christophe Santos, Benjamin Roffet, Florian Balzeau et Antoine Petrus. Des candidats tous issus des 2 phases de sélection organisées à travers la France en 2006.
Le vainqueur rejoindra alors Manuel Peyrondet (2005), Pascal Léonetti (2003), Giovanna Rapalli (2001), Aurélien Blanc (2000), Anthony Ravat (1999), David Biraud (1998), Dominique Laporte (1997), Richard Bernard (1996), Franck Thomas (1995), Christophe Salvatore (1994), Marlène Vandramelli (1993), Stéphane Debaille (1992), Lyonel Leconte (1991), David Kaminski (1990), Hervé Pennequin (1989), Jean-Claude Ruet (1988), Eric Beaumard (1987), Gilles Hascoët (1986), Didier Place (1985), Philippe Faure-Brac (1984), Didier Bordas (1983), Christian Pechoutre (1982), Hervé Bizeul (1981), Anne-Marie Quaranta (1980), Pierre Paillardon (1979) au palmarès.

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