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	du 27 octobre 2005	L'ÉVÉNEMENT

APRÈS LA GRÈVE DES TRANSPORTS NANCÉIENS

L'hôtellerie plus pénalisée que la restauration

Nancy (54) Dans la cité de Stanislas, la grève des transports a laissé des traces, surtout dans l'hôtellerie.

Les chauffeurs de bus et du tramway nancéiens ont repris le chemin du travail le vendredi 21 octobre, après 17 jours de grève. Dans la cité de Stanislas, les effets de ce mouvement qui a paralysé la ville se font surtout ressentir dans l'hôtellerie. La restauration, elle, semble épargnée.
"Les répercussions sont évidentes. Chez nous, il y a eu une baisse de 10 % de la fréquentation pendant la grève et un réel manque à gagner", estime Pierre Dubois, le directeur de l'Hôtel Les Prélats. Situé en plein centre de Nancy, au pied de la cathédrale, à deux pas d'un arrêt de tramway, l'établissement a subi de plein fouet le mouvement des conducteurs de bus. "Beaucoup de personnes ont annulé leur séjour à Nancy en apprenant l'existence d'une grève. On nous appelait de Paris pour décommander", poursuit l'hôtelier lorrain qui essaie de rester malgré tout philosophe. "Que voulez-vous ? Ça fait partie des règles du jeu. On essaie de faire avec."
Du côté de la restauration, le mouvement a été moins durement subi. Monsieur Karlo, responsable du Bistrot de Gilles, au coeur de la Vieille ville, affirme ainsi que la grève n'a pas eu d'incidence sur la fréquentation de son établissement. "C'est sans doute grâce à notre emplacement, la Vieille ville étant facile d'accès." Même tonalité aux Petits Gobelins, une enseigne réputée du centre-ville. "Il y a bien eu un petit fléchissement lors de la dernière semaine de grève, mais c'est sans doute dû aux départs en week-end", note Patrick Grosse, le chef. "Je n'ai pas entendu les propriétaires des autres restaurants se plaindre", ajoute-t-il.
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L'Hôtellerie Restauration n° 2948 Hebdo 27 octobre 2005 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE