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	du 12 mai 2005	HÉBERGEMENT

UN NOUVEL ÉTABLISSEMENT DE CHARME À NANCY

L'HÔTEL DES PRÉLATS SUCCÈDE À L'HÔTEL DE LA POSTE

Nancy (57) L'ancien hôtel de la Poste de Nancy a été transformé récemment en Hôtel des Prélats. Une adresse pleine de charme au pied de la cathédrale, à deux pas de la célèbre place Stanislas.

Pierre Dubois.

Ce n'est pas juste un changement de propriétaires. Ni simplement un changement de nom. Entre l'ancien Hôtel de la Poste et le nouvel Hôtel des Prélats, il n'y a plus grand-chose en commun. En l'espace de 18 mois, Pierre et Valérie Dubois ont littéralement métamorphosé ce qui était un modeste hôtel pour voyageurs en une adresse de charme pour esthètes. "Nous sommes tombés amoureux du bâtiment, explique Pierre Dubois, et nous avons tout de suite perçu son potentiel. Surtout à cet emplacement." Construit par les prélats au XVII^e siècle pour surveiller la construction de la cathédrale à laquelle il est adossé, le bâtiment fêtera ses 400 ans en 2009. "Si les murs pouvaient parler, ils raconteraient des histoires extraordinaires."
Transformé en hôtel depuis 1906, le bâtiment a abrité l'Impérial de l'Est, un journal, l'internat Saint-Joseph et bien entendu des ecclésiastiques. La salle du petit-déjeuner donne d'ailleurs dans la cour intérieure de la Maison des Soeurs de la compassion, ravies de la rénovation.

Un lifting complet
Propriétaires des lieux depuis l'an 2000, Pierre et Valérie Dubois les ont d'abord exploités tels quels. "Quand je repense aux conditions d'hébergement de cette époque, je n'y crois pas", dit Pierre Dubois en feuilletant l'album photo, seul témoin du confort pour le moins spartiate offert aux clients. "La toiture était dans un tel état que nous avons été contraints de fermer le dernier étage. Par temps de pluie, les réceptionnistes allaient vider les seaux d'eau dans les toilettes toutes les heures."
Désormais, les anecdotes et les clichés sont rangés au rayon souvenirs. L'hôtel s'est refait une beauté complète, du sous-sol au grenier, en passant par la toiture et les façades. L'investissement est "indécent", pour reprendre le terme du nouveau directeur. Ce qui compte, c'est le résultat. Beaucoup de charme, 42 chambres différentes réparties selon trois catégories, et du silence. "Nous voulions sortir de l'hôtel stéréotype en offrant une atmosphère particulière à nos clients. Beaucoup de meubles et d'objets proviennent de nos recherches dans les brocantes. Nous apportons beaucoup de soin au choix des couleurs et des matériaux."
Jérôme Bergerot/JBP zzz36v

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L'Hôtellerie Restauration n° 2924 Hebdo 12 mai 2005 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE