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	du 23 décembre 2004	VIE PROFESSIONNELLE

ASSEMBLÉES GÉNÉRALES DÉPARTEMENTALES

Vaucluse Frank Gomez garde les rênes

Avignon (84) Réélu en début de semaine à la présidence de l'Umih 84, Franck Gomez défend un syndicalisme "porteur de sens" et qui "incite à la réflexion".

Que de chemin parcouru pour Franck Gomez depuis 1992, date à laquelle il a été élu pour la première fois à la tête du Syndicat patronal départemental, devenue Union des métiers et des industries de l'hôtellerie du Vaucluse (Umih 84). Parmi les dossiers les plus chauds auxquels il s'est frotté : la mise en place, en 1994, d'une charte sur le 'travail dissimulé', le combat contre les raves-parties, l'arrivée des traiteurs au sein du bureau ou encore la création, l'an dernier, d'une charte de l'apprenti et du maître d'apprentissage. "Nous avons aussi beaucoup travaillé pour que certaines portes s'ouvrent par le biais des administrations", ajoute en souriant le président de l'Umih 84. Mardi 14 décembre, devant des adhérents venus en nombre au campus de l'école hôtelière d'Avignon, Franck Gomez a insisté sur la nécessité de "dialogue" avec les institutions et les pouvoirs publics. "Hélas, a-t-il regretté, vous êtes encore trop nombreux à attendre que le feu fasse des braises pour nous demander de l'éteindre, alors que nous aurions pu intervenir avant qu'il ne se déclare. Nous sommes là pour vous accompagner", a-t-il martelé en évoquant le 'team building'* instauré par la rue d'Anjou. Le syndicat, conclut-il, doit être "un outil porteur de sens" qui "incite à la réflexion" et au développement de "l'identité personnelle".
Franck Gomez a été réélu haut la main en fin d'assemblée générale. François Mariani, hôtelier avignonnais qui a été quant à lui réélu à la présidence de la chambre de commerce et d'industrie d'Avignon et de Vaucluse, assistait aux débats.
Sylvie Soubes zzz70

* Les élus ont pu participer au dernier congrès national de l'Umih, à Strasbourg, à des séances de formation pour recruter de nouveaux adhérents et mieux répondre aux attentes.

île-de-France Bertrand Lecourt réélu

Paris 2004 est une année historique pour les membres de la Chambre syndicale des hôteliers. Après un déménagement des locaux, Bertrand Lecourt s'est attelé au dépoussiérage des statuts, vieux de 130 ans !

Lundi 13 décembre, Bertrand Lecourt a été reconduit à la présidence de la chambre syndicale des hôteliers de Paris et sa région (Umih). Une assemblée générale studieuse, au cours de laquelle les membres du bureau sont revenus sur le déménagement de la chambre. Après 108 ans rue Meslay dans le III^e arrondissement, celle-ci s'est en effet donnée, en début d'année, un nouveau souffle au 34 de l'avenue des Champs-Élysées. Autre événement : le dépoussiérage des statuts - dont l'essentiel datait de 130 ans ! "Ils prévoyaient un tas de commissions et de délégués par arrondissement qui n'avaient plus lieu d'être. Le bureau était également renouvelé tous les ans. Nous avons décidé de porter les mandats à 3 ans. Il était aussi nécessaire de les mettre en conformité avec le Code du travail", commente Bertrand Lecourt. L'élection de Geneviève Roy à la présidence de la délégation de Paris de la chambre de commerce et d'industrie de Paris, les nouvelles concurrences des pays de l'Est et les 35 heures ont également été abordées. À propos des dossiers des normes de classement, le syndicat s'est officiellement prononcé pour une "labellisation" ou une "certification". "Bouleverser les normes actuelles ne nous paraît pas judicieux", indique Bertrand Lecourt. Christian Roche, président national de l'hôtellerie familiale au sein de l'Umih, qui participait aux débats, est longuement revenu sur la qualité dans les métiers de service.  
Sy. S. zzz74v

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L'Hôtellerie Restauration n° 2904 Hebdo 23 décembre 2004 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE