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	du 23 décembre 2004	VIE PROFESSIONNELLE

À LA CHAMBRE DE COMMERCE DE MARSEILLE-PROVENCE

Jacques Pfister élu à la présidence

Le p.-d.g. d'Orangina Schweppes, 56 ans, prend la présidence de la plus ancienne CCI du monde.

Jacques Pfister veut notamment "bâtir une vraie formation de base pour les petites entreprises".

Au terme d'une campagne qui, fait quasiment sans précédent dans l'histoire de la vénérable institution, a vu s'affronter 2 listes, le p.-d.g. d'Orangina Schweppes a emporté la totalité des 60 sièges de la CCI, parmi lesquels on compte 3 professionnels de l'hôtellerie-restauration. Il s'agit du maître-cuisinier Francis Robin (Le Mas du Soleil à Salon-de-Provence), Christian Borelli (Les Allées à Marseille), président de l'association Canebière Animation, et Georges Antoun (Groupe Erghot, New Hotels). Comme dans la mandature précédente, Georges Antoun a été reconduit dans ses fonctions de vice-président en charge du tourisme.
Jacques Pfister a annoncé une plus grande proximité avec les petites entreprises. Il veut "bâtir une vraie formation de base pour elles, notamment dans le secteur de l'hôtellerie", et va créer une Maison des sociétés de tourisme, véritable bras armé de la CCI, pour réaliser des projets à destination des professionnels du secteur. Concernant l'ouverture des commerces le dimanche, vrai serpent de mer dont on parle depuis des années, Jacques Pfister a confié le dossier au négociant Jean-Marc Avram (La Route des Vins à Marseille), vice-président en charge du commerce et aussi président de la nouvelle Fédération des commerces et services de proximité. Ce sujet fait débat depuis que l'énorme zone commerciale de Plan de Campagne est ouverte le dimanche, ce qui génère un chiffre d'affaires important (30 % minimum) pour les très nombreux restaurateurs qui y sont installés. Jean-Marc Avram estime qu'il est sur la voie d'un règlement avec le préfet : "Notre combat n'est pas de faire fermer les dizaines de commerces qui travaillent le dimanche à 30 km de Marseille. Il est plutôt d'obtenir davantage de dérogations [5 dimanches par an jusque-là] pour les commerces du centre-ville qui seraient volontaires." La décision préfectorale pourrait changer la donne dans l'hypercentre marseillais et procurer peut-être une clientèle supplémentaire aux cafés et aux restaurants.
Dominique Fonsèque-Nathan zzz76v

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L'Hôtellerie Restauration n° 2904 Hebdo 23 décembre 2004 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE