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du 7 juin 2007
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OÙ TROUVER UN LOGICIEL DES VINS POUR PERMETTRE UNE GESTION EN TEMPS RÉEL ?

DE FRANCIS Nous venons de reprendre un restaurant dont la carte se compose de plus de 500 références (millésimes et crus). Je recherche un logiciel professionnel qui nous permette une gestion en temps réel (édition des ventes après chaque service par produits, millésimes, fournisseurs), récapitulatif des stocks existants, édition des commandes par fournisseur (produits, millésimes).

DE PAUL BRUNET, AUTEUR DU SUJET INTERACTIF 'LE VIN ET LES VINS AU RESTAURANT'
Tout d'abord, félicitations pour le contenu de la cave (500 références !).
Effectivement, il vous faut un bon logiciel pour la gérer.
Comme je l'ai dit il y a quelques semaines sur ce même site, s'il existe de nombreux logiciels de cave, certains sont très performants, d'autres ne sont que des 'gadgets' pour amateurs.
Pour les professionnels, je recommande de préférence des logiciels mis au point par des spécialistes du vin ou en collaboration avec ces derniers.
Je vous conseille donc les logiciels suivants :
Vinum Master écrit en partenariat avec Franck Thomas (Meilleur sommelier de France, Meilleur sommelier d'Europe, MOF sommellerie).
Vinum Master
Route de Saint Jurs
04270 Estoublon
www.vinummaster.com

Le logiciel d'Azurlog informatique (module de gestion des boissons, référencement des fournisseurs, gestion automatique des stocks, des inventaires, des livraisons… statistiques globales et détaillées, analyse des marges et des ratios, etc.)

Azur informatiquee
8 boulevard Jacques Crouët
06130 Grasse
Tél. : 04 92 42 30 255
www.azurlog.com

Je précise que cette liste n'est nullement limitative. n zzz46a

 
COMMENT SONT PAYÉES LES HEURES SUPPLÉMENTAIRES RÉGULIÈRES ?

DE CAROLE Dans mon contrat de travail apparaît un article : Durée et aménagement du temps de travail. Forfait d'heures supplémentaires : Votre horaire de travail est de 169 heures mensuelles, compte tenu de l'exécution régulière de 17 h 33 supplémentaires. Pourquoi une telle clause ?

DE PASCALE CARBILLET, AUTEUR DU SUJET INTERACTIF 'TOUS LES MODÈLES DE CONTRAT DE TRAVAIL'
Depuis l'entrée en vigueur des accords du 5 février 2007, la profession peut continuer à travailler sur la base de 39 heures par semaine soit 169 heures, mais elle doit cependant payer la majoration des heures supplémentaires effectuées à partir de la 36e heure. Donc de 36 à 39 heures les heures sont majorées au taux de 10 %. Dans la mesure où l'horaire collectif est de 39 heures par semaine, l'entreprise peut mensualiser les heures supplémentaires de 36 à 39 heures. Le salarié effectue 4 heures par semaine, cela correspond donc à 17,33 heures par mois (soit 4 heures supplémentaires par semaine multipliées par 52 semaines divisées par 12 pour atteindre 17,33 heures mensualisées).
Par exemple un salarié rémunéré sur la base de 1 600 E pour 169 heures de travail par mois aura droit :
1re ligne : Salaire de base pour 169 heures : 1 600 E
2e ligne : Majoration heures supplémentaires à 10 % : 17,33 x 9,47 x 10 % = 16,41 E
3e ligne : Avantages en nature nourriture : 44 x 3,17 = 139,48 E
Soit un salaire brut : 1 755,89 E.
Cette durée de travail emporte plusieurs conséquences. Dans la mesure où il s'agit d'une durée conventionnelle, les salariés ne peuvent refuser de travailler sur cette base hebdomadaire, et par conséquent, ne peuvent refuser d'accomplir ces 4 heures supplémentaires. De même, un employeur qui souhaiterait réduire le temps de travail à 35 heures au lieu des 39 heures conventionnelles ne peut le faire sans obtenir l'accord de son salarié.
n zzz60r

 
QUELLES SONT LES RETOMBÉES D'UNE CARTE DE FIDÉLITÉ ?

DE L'AUBERGISTE Je cherche à mettre en pratique une carte de fidélité pour la restauration du midi. Avez-vous mis en place ce type d'aide à la fidélisation ? Quelles sont les retombées ? Quel support avez-vous utilisé ?

DE BERNARD BOUTBOUL, AUTEUR DU SUJET INTERACTIF 'IDÉES SIMPLES POUR DOPER LES RECETTES DE VOTRE RESTAURANT'
Le chapitre sur de la fidélisation est un vaste sujet dans lequel on peut vite monter une usine à gaz et se perdre. Bien sûr que l'on peut fidéliser le midi avec une carte que l'on tamponnerait 10 fois pour obtenir un kir gratuit, bien sûr que l'on peut réaliser des 'offerts aux bons clients' (quelle horreur cette expression !), bien sûr que l'on peut trouver pleins d'idées du même genre souvent récupérées (à tort) dans la grande distribution. Au-delà de tout cela je pense très sincèrement que la véritable fidélisation n'a pas besoin de support, mais plutôt d'un état d'esprit. Je m'explique : Si l'on commençait tout simplement à 'remercier' le client de nous avoir choisis parmi tant d'autres au-delà de juste lui sourire, si l'on parvenait à tout faire pour le 'satisfaire' durant le court séjour qu'il va passer avec nous, au-delà des fondamentaux du métier, et enfin, 'envie de revenir' au-delà d'une promesse de 5 % de réduction sur un morceau de carton. Et puis, si l'on se met à rêver un peu, est-ce que la vraie fidélisation n'est pas de créer un 'manque' chez les clients lorsqu'il nous fera une infidélité ailleurs… car on n'empêchera plus le client de zapper sur une offre de plus en plus variée, et c'est tant mieux… bon courage à tous et à bientôt cher aubergiste !

L'avis d'un professionnel Auriane : Il reste évident que la première chose qu'il faut faire pour rendre fidèle un client, c'est de le satisfaire, et d'être un bon professionnel. Néanmoins une carte de fidélité sert à récompenser les clients qui sont d'ailleurs ravis de la posséder. En leur donnant celle-ci, vous rentrez chez le client : en voyant votre carte, il pense à vous et à revenir, sinon il vous zappe. Mais il faut savoir trouver la bonne fréquence de gratuité. Dans notre restaurant, 20 plats du jour à 7,50 E donnent droit à un 'offert'. Nous avons une clientèle qui vient 4 à 5 fois par semaine le midi, mais qui auparavant allait chez le concurrent 1 ou 2 fois par semaine, voire plus ! Avec notre carte nous avons su faire réfléchir les indécis. Notre nombre de couverts a augmenté de 20 %. Mais réfléchissez bien, car après on ne peut plus revenir en arrière. Bon courage l'aubergiste. n zzz22v

 
COMPOSITION DU SIROP

DEDE NUNOD Qu'est-ce qu'un sirop à 30 °B ?

D'ÉRIC GLATREAUTEUR DU SUJET INTERACTIF 'DICTIONNAIRE DE LA PÂTISSERIE'
Ma réponse sera peut-être plus historique que technique, encore que… La cuisson du sucre se 'pèse', c'est-à-dire qu'on en estime la densité, laquelle s'acquiert au fur et à mesure que la cuisson se prolonge. Naguère, on mesurait avec un pèse-sirop gradué en degrés Baumé, c'est ce qu'on trouve dans toutes les formules des ouvrages anciens de pâtisserie. Toutefois, la mesure en degrés Baumé a été interdite il y a déjà quelques décennies.
Les pâtissiers ont alors usé des degrés densimétriques,
mais ils sont de plus en plus nombreux à employer maintenant le pratique thermomètre à sucre résistant aux hautes températures, et les indiquant en degrés Celsius bien sûr.
De tout temps, la densité du sucre a toujours été traduite par un vocabulaire adapté, définition de la consistance pour le professionnel, trucs ou tours de main imagés pour la ménagère.
Plus prosaïquement un sirop à 30 °Baumé équivaut à 102 °Celsius au thermomètre à sucre, 1 264 de densité au densimètre et correspond au stade de cuisson dit du 'grand lissé' ou du 'grand filet'.
n zzzzz44t

DE MARK WATKINS, AUTEUR DU SUJET INTERACTIF 'ADAPTER VOTRE PRODUIT HÔTELIER À VOTRE CLIENTÈLE'

On peut en effet être surpris que les résidences de tourisme classées (pas les non classées) échappent à l'obligation de demander une autorisation d'exploiter ou de réaliser une extension de leur établissement auprès de la CDEC, à l'instar de la contrainte faite aux hôtels. Ainsi, aucune loi n'interdit aux résidences d'accueillir des clients pour une seule nuit, comme les hôtels. Elles peuvent même fournir de vrais services hôteliers, ne se différenciant finalement que par le seul fait qu'elles doivent disposer de kitchenettes dans leurs studios ou appartements. Cela soulève plus largement le problème de la différence de traitement et d'une forme d'injustice dans les conditions d'exploitation et de réglementation entre hôtels et résidences de tourisme. Ainsi, si les résidences de tourisme ont pleinement leur raison d'être et si la clientèle doit pouvoir y trouver une réponse à leurs besoins, notamment sur les moyens et longs séjours, on peut s'émouvoir des avantages dont elles disposent pour se développer, dont voici les principaux :
• une possibilité de financer leur investissement par défiscalisation, avantage supprimé en hôtellerie en janvier 1996,
• des normes de sécurité plus légères et donc moins coûteuses que pour l'hôtellerie,
• la non-obligation d'avoir du personnel 24h/24 - veilleur de nuit, notamment (comme si les risques de sinistres n'étaient pas les mêmes…),
• la possibilité récente, dans certaines zones, de défiscaliser les rénovations,
• et l'échappatoire de la CDEC.
Pour autant, parce que dans les régions de nombreuses plaintes arrivent, beaucoup d'opérateurs créant des résidences de tourisme appliquent de leur propre chef la même réglementation que celle qui existe pour l'hôtellerie, et présentent eux-mêmes leur projet à la CDEC. Ce qui ne leur enlève pas la possibilité de prévendre chacun de leurs appartements à des particuliers recherchant un avantage fiscal. Mais, c'est déjà bien de montrer sa bonne volonté et cela évite d'alimenter les polémiques. Peut-on parler de concurrence déloyale pour les autres ? Oui et non. Oui, dans les faits, car l'activité des résidences de tourisme et des hôtels est quasiment la même, surtout en centre-ville par rapport à la clientèle d'affaires. S'il y a une concurrence déloyale, elle ne provient pas réellement des opérateurs, mais de la réglementation, donc des pouvoirs publics qui, jusqu'à aujourd'hui, refusent l'égalité de traitement entre résidences et hôtels. Inique si l'on considère que les deux formes d'hébergement sont devenues pratiquement les mêmes, travaillant sur les mêmes marchés du court séjour. Enfin, terminons ce panorama avec le terme "résidence hôtelière" qui n'existe pas officiellement, mais qui est souvent utilisé à tort. On a affaire soit à une résidence de tourisme, soit à un hôtel.
n zzz66c

ROSACE DE LANGOUSTE ET SAINT-JACQUES AUX MORILLES

DE ROLAND Je souhaite faire un plat avec des médaillons de langouste, des Saint-Jacques et des morilles. Est ce que ce mélange est judicieux ? Si oui, quelle sauce puis-je faire ? Avec quel vin l'accompagner ?  

DE MARCEL MATTIUSSI,  AUTEUR DU SUJET INTERACTIF 'RECETTES DE CHEF À CHEF'
C'est un mariage de saveurs et de textures différentes mais complémentaires. Pocher la langouste jusqu'aux 3/4 de cuisson, ensuite décortiquer la queue. Avec les carcasses, réaliser un bouillon assez corsé, le laisser cuire 15 min, puis le filtrer et le réduire. Faire suer les morilles, ajouter un peu d'échalote ciselée puis mouiller avec la glace de langouste et un peu de crème fleurette. Assaisonner et laisser cuire 15 min. Réchauffer la langouste au beurre juste mousseux pour caraméliser la chair et tailler les médaillons. Griller très rapidement les Saint-Jacques à la plancha puis les assaisonner. Pour dresser, verser les morilles dans les assiettes et répartir en alternance les médaillons de langouste et les Saint-Jacques. Concernant le vin, je verrais bien un Chablis 1er cru 2004 ou un Lalande de Pomerol.

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L'Hôtellerie Restauration n° 3032 Magazine 7 juin 2007 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE

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