du 27 décembre 2007 |
HÔTELS |
UNE TRANSACTION DE 518 MILLIONS D'EUROS
Accor poursuit sa politique de cession des murs d'hôtels
Le
groupe d'hôtellerie et de services mène tambour battant sa politique
d'externalisation des actifs immobiliers hôteliers. La crise des subprimes
semble en effet ne pas toucher le leader de l'hôtellerie européenne.
Accor vient ainsi de conclure un protocole d'accord visant la vente des murs de
47 hôtels en France et 10 en Suisse (sous les enseignes Novotel, Mercure,
Ibis, All Seasons et Etap Hotel) avec un consortium immobilier regroupant la Caisse
des dépôts et consignations et deux fonds d'investissement gérés
par Axa Reim.
Cette transaction - qui sera finalisée au
premier semestre 2008 - se traduira en monnaie sonnante et trébuchante, à
savoir 518 millions d'euros incluant un programme de rénovation de 52 millions
d'euros à la charge du nouveau propriétaire. Par ailleurs, deux extensions
d'hôtels existants (l'un à Roissy, l'autre à Zurich) seront
également financées par les acquéreurs pour 30 millions d'euros.
L'ensemble des établissements
en question continuera à être géré par Accor dans le cadre
d'un contrat de location variable sans minimum garanti (base estimée à
29,6 millions d'euros), égal à 16 % en moyenne du chiffre d'affaires
annuel. Le tout pour une
période
de douze ans renouvelable 6 fois. Notons en outre que cette opération s'accompagne
d'un partenariat de développement pour des hôtels économiques et
milieu de gamme dans les pays concernés.
D'un point de vue financier, cette transaction
donne à Accor la possibilité de réduire sa dette nette retraitée
d'environ 350 millions d'euros en 2008, dont 300 millions d'impact de trésorerie,
et aura un impact positif de quelque 5 millions d'euros sur le résultat avant
impôt en 2008. zzz36v
Colony Capital soutient plus que jamais le
management d'Accor Le fonds d'investissement américain a annoncé, vendredi dernier, avoir conclu un contrat visant à augmenter son engagement financier dans le groupe hôtelier français "à concurrence d'un minimum de 500 millions d'euros". Ce contrat, qui lui permet d'acquérir "une exposition économique additionnelle sur le titre Accor", sera exclusivement en espèces, conformément à l'accord de 'standstill' qui court jusqu'en janvier 2008. Au terme de l'opération, Colony Capital, déjà premier actionnaire d'Accor avec 10,7 % du capital détenus avec TPG-Axon, pourra acquérir environ 4 % supplémentaires. Preuve que la stratégie engagée par l'état-major d'Accor depuis deux ans satisfait l'investisseur ! |
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L'Hôtellerie Restauration n° 3061 Hebdo 27 décembre 2007 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE