du 6 décembre 2007 |
RESTAURATION |
TOTALEMENT DÉSENDETTÉ
LÉON DE BRUXELLES VISE LES 100 UNITÉS AVANT 2015
À l'occasion d'une visite au Léon de Bruxelles nouvelle génération d'Évry (91), le groupe a dévoilé son plan de croissance. Alors qu'elle va sortir plus vite que prévu de son plan de redressement, l'entreprise prévoit d'ouvrir 5 restaurants en 2008.
"À partir de 2009, nous prévoyons 8 à 10 ouvertures annuelles", lance Michel Morin, président du directoire. |
Incroyable,
mais vrai ! Le groupe Léon de Bruxelles va accélérer son développement
dès 2008. Cinq nouveaux établissements - sur le modèle des restaurants
solos - sont ainsi programmés pour l'an prochain en France. Cinq établissements
qui verront le jour dans les villes de Creil, Beauvais, Chartres, Le Mans et Valenciennes.
Un sixième sera érigé à Dubaï où l'entreprise a
conclu un accord de master franchise avec le groupe Sultan. "À partir
de 2009, nous prévoyons 8 à 10 ouvertures annuelles. Notre objectif
vise 100 unités avant 2015", lance, avec enthousiasme, Michel Morin,
président du directoire.
À l'évidence, Léon de Bruxelles
a 'retrouvé la frite'. À tel point d'ailleurs que l'entreprise devrait
mettre un terme à son plan de redressement en 2008 alors que l'échéance
était prévue en 2012. Il faut reconnaître qu'au cours des dernières
années, Michel Morin n'a pas lésiné pour remettre le groupe sur les
rails. L'homme sait de quoi il parle. Ça aide dans le domaine de la restauration
à thème. Encore plus lorsque l'on vend un produit aussi marqué
que celui de Léon de Bruxelles.
Qualité du produit, maîtrise
des coûts, politique de rémunération qui encourage la performance
-, le taux de turn-over a fléchi à 45 % contre 120 % en 2002 - tout
a été revisité de fond en comble à bon escient. Jusqu'à
la mise en place aujourd'hui d'une nouvelle politique immobilière. Le but consiste
à externaliser le patrimoine immobilier, le remplacer par un loyer (en moyenne
8 à 9 % du chiffre d'affaires) et utiliser le fruit de la cession pour booster
la croissance du réseau.
Un concept de franchise en centre-ville,
de type 'Petit Léon'
Une première opération
de ce type est en cours de finalisation. Elle porte sur 17 établissements détenus
en pleine propriété ou en crédit-bail sur un parc total de 45. Concrètement,
Léon de Bruxelles s'apprête à céder ces unités à
Ciloger (société de gestion de SCPI) moyennant 35 millions d'euros après
frais et impôts et avant remboursement de la dette s'y rapportant. De quoi
se reconstituer une santé financière en effaçant la totalité
de la dette de l'entreprise. Mieux encore : Léon de Bruxelles affiche désormais
un crédit d'environ 20 millions d'euros. Ajoutons à cela une nouvelle
capacité d'endettement. Et Léon de Bruxelles devrait essaimer vitesse
grand V.
Outre les projets énoncés
précédemment, le groupe planche sur un concept de franchise, en centre-ville,
de type 'Petit Léon'. "Une première unité pourrait sortir de terre
d'ici à la fin de la décennie", confie Michel Morin. En attendant,
le patron de Léon de Bruxelles, entouré de son état-major, cherche
à remplir les établissements existants tout en fidélisant la clientèle.
En ce sens, une opération promotionnelle sera lancée sur le site internet
dès janvier 2008. Opération baptisée 'Bons plans', conçue
selon le principe des billets Prem's de la SNCF avec un certain nombre de réductions
(de 10 euros) commercialisées par semaine.
Pour le moment, le premier 'Bon plan'
de Léon de Bruxelles, c'est son bâtiment solo (500 m2 de superficie).
Les trois nouveaux restaurants bâtis
sur ce type de construction génèrent en moyenne 337 couverts/jour contre
281 pour la moyenne du groupe. Quant à l'excédent brut d'exploitation,
il s'élève à 22 % contre 19 % en moyenne. Que demander de plus
?
Claire
Cosson zzz22t
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L'Hôtellerie Restauration n° 3058 Hebdo 6 décembre 2007 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE