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du 15 septembre 2005
VIE PROFESSIONNELLE

SUITE AUX VIOLENTES PLUIES DANS LE DÉPARTEMENT

Fin de saison brutale dans l'Hérault

"Cette fois, la saison est finie." Il reste bien encore quelques clients sur la terrasse de son restaurant de plage à Sète ; mais le patron du Spot, Matthieu Di Stefano, sait bien que les grosses intempéries qui se sont abattues sur l'Hérault risquent d'avoir un effet très dissuasif.


Des dégâts mineurs, mais une activité très perturbée par les eaux.

Et encore, les professionnels du département s'en tirent sans trop de dégâts. C'est justement sur la plage de Sète que les restaurateurs ont le plus souffert. Les paillotes ont été inondées par une brusque montée de la mer, comme si les trombes de pluie ne suffisaient pas… "J'ai dû fermer le restaurant pendant 3 jours pour le remettre en état", indique Matthieu Di Stefano. Un manque à gagner que déplorent d'ailleurs les professionnels dans l'ensemble du département. Que ce soit à Béziers, Agde, Lodève, Sète ou Montpellier, les débordements météorologiques ont d'abord entraîné une chute de fréquentation qui s'est ressentie pendant presque toute la semaine. "Pendant 2 jours, le centre-ville était désert, car les gens préféraient évidemment rester à l'abri chez eux", constate Francis Hernandez, adjoint au tourisme à la mairie de Sète. Un constat identique dans l'agglomération de Montpellier, où les inondations ont été les plus fortes du département. Ce qui a incité le maire, Hélène Mandroux, à demander la reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle pour la ville. Cette procédure étant destinée à accélérer et à faciliter le dédommagement des sinistrés. Par conséquent, les professionnels - comme les particuliers - ayant subi des dégâts des eaux sur leurs biens (logement, véhicules, matériels…) doivent au plus vite faire une déclaration à leur assurance. Ils doivent dans un même temps écrire au service communal d'hygiène et de santé de la mairie, en joignant une copie de leur déclaration d'assurance. On ne peut pour l'instant déterminer le montant exact des dégâts occasionnés par ces inondations à Montpellier, où les représentants syndicaux de l'hôtellerie et de la restauration n'ont cependant pas reçu de doléances particulières. Le plus important problème concerne la remise en état des voiries (coût estimé : 400 000 E), ce qui va continuer d'occasionner des perturbations sur la fréquentation des établissements en ville.
Francis Matéo zzz16 zzz22v

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L'Hôtellerie Restauration n° 2942 Hebdo 15 septembre 2005 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE

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