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	du 17 mars 2005	CONJONCTURE

BAROMÈTRE MENSUEL BDO MG HÔTEL & TOURISME

LE REVPAR DE L'HÔTELLERIE FRANÇAISE S'AMÉLIORE EN JANVIER 2005

Difficile de tirer d'ores et déjà des conclusions, d'autant que le manque de visibilité des marchés demeure l'une des caractéristiques de l'industrie hôtelière. Cependant, quasiment toutes les catégories d'hôtels enregistrent une hausse de leur revenu par chambre disponible au terme du mois de janvier. Un signe encourageant.

En ce début d'année 2005, tous les professionnels de l'hôtellerie croisent les doigts. Chacun espère en effet que la reprise va enfin montrer le bout de son nez. Rien n'est moins sûr ! D'autant qu'un grand nombre d'indicateurs demeurent peu favorables aux affaires, tels la parité euro/dollar, la conjoncture économique faiblarde… N'empêche, il faut garder le moral. Et voir de temps en temps le verre à moitié plein plutôt qu'à moitié vide. C'est d'ailleurs en ces termes que l'on peut commenter les performances réalisées par le secteur au cours du mois de janvier dernier à travers les données chiffrées du baromètre mensuel BDO MG Hôtel & Tourisme.
À Paris, les revenus par chambre disponible (RevPar) des établissements haut de gamme ont ainsi pas mal progressé (+ 3,3 %), s'élevant à 133 E contre 129 E un an auparavant. Une progression qui s'échelonne de 2,3 % pour les First class et Gros porteurs à 5,2 % pour les Palaces et les hôtels Grand luxe. À noter : cette augmentation des RevPar provient tout autant d'une amélioration de l'occupation (+ 1,4 %) que des prix moyens chambre (+ 1,8 %).
Du côté des unités parisiennes 2 et 3 étoiles, par contre, les choses se sont déroulées de manière différente : ces catégories ont observé une stagnation de leur RevPar par rapport à janvier 2004. Seuls les 3 étoiles supérieurs ont réussi à tirer leur épingle du jeu avec une hausse de 1,6 %, atteignant 75 E. Tout ceci résulte pour l'essentiel d'un recul de la fréquentation, qui n'a pas été compensé par la croissance des prix moyens chambre.

Tirés vers le haut grâce aux prix moyens en province
Parallèlement, la province s'est globalement mieux comportée durant le mois de janvier 2005. Qu'il s'agisse du haut de gamme ou bien encore du moyen de gamme et de l'économique, tous les segments d'hôtels ont constaté une reprise plus ou moins nette de leur RevPar. L'indicateur phare de la profession a ainsi bondi de quasiment 11 % pour ce qui concerne les 4 étoiles, passant de 58 E en janvier 2004 à 64 E en ce début d'exercice. La hausse s'élève à 4 % pour les 2 étoiles tandis que le RevPar des 3 étoiles grimpe de 8 % à 42 E.
La bonne tenue du revenu par chambre disponible s'explique par la forte croissance des prix moyens. Ces derniers s'améliorent de fait de 9,3 % pour les établissements 4 étoiles, de 5,7 % pour les 3 étoiles et de 5,5 % pour les unités économiques. Les taux d'occupation évoluent en revanche de façon plus modérée, voire fléchissent dans le cas des 2 étoiles de 1,4 % à 50,2 E.
Claire Cosson avec BDO MG Hôtel & Tourisme zzz20h

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L'Hôtellerie Restauration n° 2916 Hebdo 17 mars 2005 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE