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du 8 novembre 2007
ÉDITO

Quadra en duo

À la veille de la célébration du quarantième anniversaire du groupe Accor, L'Hôtellerie Restauration vous propose à la fois un rapide historique (on pourrait en écrire une encyclopédie) et une vision des perspectives de la première société européenne d'hôtellerie qui est régulièrement inscrite au top five mondial de la profession.
Sans pour autant se féliciter à l'excès de la réussite d'une entreprise française dans un secteur largement dominé par les Anglo-Saxons (IHG, Hilton, Marriott, etc.), le développement fulgurant d'Accor en moins d'un demi-siècle relève d'une performance rare fondée sur les qualités exceptionnelles de Paul Dubrule et Gérard Pélisson (la hiérarchie alphabétique est la seule qu'ils se reconnaissent mutuellement).
Dans l'interview que le duo le plus célèbre du CAC 40 nous a accordée, le facteur auquel les deux intéressés accordent le plus d'importance est le facteur humain : "Accor ne serait jamais devenu ce qu'il est sans ses collaborateurs", qui sont aujourd'hui au nombre de 170 000. Et MM. Dubrule et Pélisson ne résistent pas au plaisir d'ajouter : "Les hommes et les femmes qui ont partagé notre aventure nous ont toujours rendu au centuple ce que nous leur avons donné. Ce n'est pas le cas des banquiers…"
Car pour une aventure, elle fut loin d'être banale. En bon Cht'i fidèle à ses racines, Paul Dubrule implanta le premier Novotel dans un champ de betteraves en bout de piste de l'aéroport de Lille-Lesquin, ce qui provoqua bien des réactions dubitatives, et l'angoisse des premiers jours : un client, puis zéro, puis deux et c'est parti pour la suite que vous lirez dans ce numéro.
Des réussites, il y en eut beaucoup, et elles sont dues d'abord et avant tout à l'esprit iconoclaste des fondateurs du groupe qui dès le début de leur entreprise surent faire preuve d'un anticonformisme qui effaroucha plus d'un membre de l'establishment, y compris au sein de la profession. Un exemple ? Pour Ibis, il fallut l'intervention du ministre du Tourisme de l'époque, Jacques Médecin, qui créa la catégorie 2 étoiles nouvelles normes, en clair, qui supprimait l'obligation du bidet dans les chambres (on était quand même en 1975, passons).
Bien sûr, il y eut aussi quelques échecs, notamment dans la restauration qui n'est véritablement pas le 'truc' d'Accor. Bien sûr, il y a encore le regret d'avoir manqué la reprise de Méridien à Air France pour de sombres raisons de basse politique.
Mais c'est aujourd'hui un horizon sans limites qui s'ouvre à un groupe à peine quadragénaire qui ne voit que perspectives de développement à la mondialisation tant diabolisée par ailleurs. Juste en conclusion, une petite autosatisfaction : parmi les témoignages recueillis auprès des anciens, nombre de figures 'historiques' du groupe ont démarré sous une enseigne Accor en répondant à une offre d'emploi de L'Hôtellerie Restauration. Finalement, on y est aussi un tout petit peu pour quelque chose, n'est ce pas, Claude Moscheni ?
L. H. zzz80

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