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	du 16 août 2007	VIE PROFESSIONNELLE

devenir un vrai 'pro'

Un stage pour obtenir le permis d'exploitation

Vichy (03) Ils n'avaient pas imaginé que pour ouvrir un bar, servir des cafés, racheter une brasserie, il fallait connaître tant de choses, devenues obligatoires. Prochaine session dispensée par Umih Formation en septembre.

Michel Trompeau et une partie des stagiaires.

Onze stagiaires ont suivi une formation de trois jours pour obtenir le permis d'exploitation. Il est devenu obligatoire pour tous ceux qui veulent créer ou reprendre un débit de boissons (licences II, III ou IV) ou un restaurant.

De nombreux sujets sont abordés : vente et transport d'alcool, droits à payer à la Sacem, redevance télé, formalités administratives, affichages des prix, lutte contre le bruit, contre l'alcoolisme, information sur les stupéfiants, les risques encourus, les sanctions, la responsabilité civile, la responsabilité pénale, l'animation musicale, les jeux de hasard. Ils ont effectué un test d'évaluation en fin de parcours, car il ne s'agit pas de faire de la figuration, mais bien d'apprendre toutes les bases nécessaires aux métiers de cafetier, restaurateur et discothécaire.

700 E hors taxes

Lancé par l'Umih Formation (Union des métiers et des industries de l'hôtellerie), ce stage de 24 heures sur trois jours a regroupé à Vichy 11 candidats à la création ou à la reprise d'entreprise. Séverine Grimaud doit créer un bar dans le petit village de Servilly, près de Lapalisse, dans l'Allier, "avec un coin dépannage épicerie et, si ça marche, de la restauration. C'est une découverte pour moi, toutes ces obligations. C'est lourd et tout est très contrôlé".

Michel Trompeau, restaurateur, est devenu formateur pour l'occasion, avec le soutien de Jean-Michel Chavarochette, président de l'Umih Allier. Ils reconnaissent qu'il y a beaucoup de choses à ingurgiter. Mais c'est normal, les 'élèves' doivent assimiler en trois jours "ce que nous avons appris au coup par coup en dix ans".

Beaucoup de stagiaires sont repartis en se demandant ce qu'ils auraient fait dans leur futur métier sans l'apport de cette formation. Ce qui pousse Jean-Michel Chavarochette à ajouter : "Ceux qui sont salariés doivent penser à effectuer une demande pour suivre cette formation et obtenir ce permis. Cela leur sera utile s'ils veulent se lancer à leur compte dans les mois ou les années à venir. Et cette formation peut être payée par les organismes adéquats de la profession." C'est-à-dire 700 E hors taxes.

D'autres cycles sont prévus en septembre et octobre, "compte tenu de la demande", signale Michel Trompeau.    
Pierre Boyer zzz68m

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L'Hôtellerie Restauration n° 3042 Hebdo 16 août 2007 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE