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Projets et déception dans l'hôtellerie nîmoise

Nîmes (30) L'hôtellerie vit un été particulier. Pas pour des raisons de fréquentation - il sera temps, plus tard, de dresser le bilan de la saison -, mais plutôt en raison de projets qui se concrétisent ou tombent à l'eau.

Soulagement, d'abord, pour Hervé Pringalle, le propriétaire de L'Orangerie, établissement de 31 chambres, qui a rallié la bannière Best Western voilà quelques années. Son passage devant la commission départementale d'équipement commercial s'est soldé par un succès. Dans quelques semaines, il pourra débuter des travaux conduisant à la création de 6 nouvelles chambres.

Sourire aussi du côté de Jean-Paul Bonicel, promoteur immobilier gardois. Pour la somme de 1,70 ME, il vient de faire l'acquisition du bâtiment de l'ancien Cheval Blanc. Un établissement dont Jean Bousquet, alors maire, avait imaginé la création avec une part trop importante de financements publics. Géré à distance par Régine, il avait eu pour seul mérite de révéler le talent de Thierry Marx en cuisine.

Laissé plus ou moins à l'abandon depuis plus de 10 ans, cet ensemble de plusieurs centaines de mètres carrés, face aux arènes, devrait notamment se transformer en résidence hôtelière d'une trentaine de chambres et offrir également une brasserie au rez-de-chaussée.

À deux pas de là, sur l'Îlot Grill, il était également prévue la construction d'un immeuble intégrant un établissement de type Suitehotel de 75 chambres, une brasserie et un bar à tapas. Ce projet dans lequel Serge Sanchez, un hôtelier nîmois, s'était fortement impliqué est très sérieusement remis en cause par un jugement du tribunal administratif de Montpellier. En effet, celui-ci a décidé d'annuler le permis de construire attribué dans un premier temps. Le forum des arènes ne devrait donc pas voir le jour en l'état. À moins que l'appel interjeté par Jean-Paul Fournier, le premier magistrat et fervent supporter de ce projet, aboutisse dans les prochains mois.
J. B. zzz36v