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du 19 mai 2005
LICENCE IV

LOURMARIN (84)

La Maison Café, un bar de palace au village

Fauteuils de cuir, cave à cigares, carte de cocktails et de cafés, le lieu créé par Guy Sammut et ses associés surprend et charme !


Guy Sammut et Jean-Michel Hermet ont donné une ambiance et une âme à ce lieu.

C’est un café de village comme vous n’en avez encore jamais vu. Un café pas comme les autres dans un village et une région pas comme les autres. Et c’est bien parce qu’on est à Lourmarin, dans le Sud-Luberon, que ce nouveau lieu connaît un tel succès. "J’avais une licence IV qui dormait dans le village. Alors, plutôt que de la vendre, nous avons cherché un moyen de l’exploiter et de donner du travail à Hugo et Baptiste, les enfants de mon associé Max Gianpaoli", explique Guy Sammut. Le célèbre restaurateur est ici à moins de 2 kilomètres de La Fenière, le restaurant qu’il exploite avec Reine, son épouse. Un chef d’entreprise qui serre des mains à la façon d’un candidat en campagne électorale…
En tout cas, c’est ainsi qu’est née La Maison Café, ouverte depuis le 17 août dernier. Comme une affaire de copains qui "ont choisi de se démarquer par rapport à l’offre locale. Ici, on mélange les clientèles, et c’est parfois les jeunes qui reviennent chez nous en tirant leurs parents par la manche". La différence est partout. Dans le cadre, d’abord, avec cette maison nichée au centre du village qui offre à l’étage une grande terrasse, 2 pièces aux dimensions suffisantes pour être transformées en salons et un bar aménagé entre les deux. Ici trônent des fauteuils et de grands canapés de cuir ; dans la cheminée, le feu crépite. Un vrai bar de palace, on vous le dit !


Cheminée, fauteuils et canapé de cuir : la nouvelle image du café de village.

Des habitudes de consommation différentes
Un lieu et une clientèle, aussi, qui poussent à des consommations différentes. "On s’est d’abord fait une réputation autour de nos cafés : on en propose 12 à la carte, explique Jean-Michel Hermet, le gérant et troisième larron de l’affaire. Ici, les gens sont plutôt cocktail ou coupe de champagne. Mais lorsqu’ils veulent un pastis, on les oriente vers des pastis artisanaux, des produits moins conventionnels que ceux des grandes maisons. Et puis on accompagne toujours nos apéritifs de petites tapas."
Lorsque la clientèle locale, enracinée dans ce coin de Provence ou d’adoption, sera rejointe par une clientèle plus touristique, les choses évolueront peut-être. "Pour l’instant, analyse encore Guy Sammut, on prend la mesure du marché. Mais je pense qu’il faudra évoluer vers une petite restauration, des tartines, des sandwichs ou d’autres petites choses dans ce genre. À ce moment-là, on fera appel à Reine. Elle aussi a envie d’apporter sa touche à ce lieu. Tout cela en restant fort et original sur les produits offerts, sans que ça mette en danger l’équilibre économique de l’entreprise."
Pour l’instant, aussi, le trio récupère des 5 mois de travail qui ont été nécessaires pour restaurer, aménager et décorer cette maison restée inoccupée depuis 30 ans. Mais d’autres idées trottent déjà dans leur tête. Notamment du côté du sous-sol, où des caves voûtées pourraient bien se transformer en un lieu musical plus branché et plus jeune. Mais ça, c’est une autre histoire…
Jean Bernard
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L'Hôtellerie Restauration n° 2925 Hebdo 19 mai 2005 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE

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