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	du 13 janvier 2005	REVUE DE PRESSE

DANS MIDI LIBRE
Jean-Luc Fau, on l'a aussi bien en peinture qu'à table

Chez Jean-Luc Fau, les goûts et les couleurs sont partout. Comme la Crème d'endives à l'orange. Vous pouvez la retrouver dans votre assiette ou accrochée au mur. Tout dépend si elle a été préparée derrière la table de travail en inox ou dessinée dans l'atelier de Salles-la-Source.
Quant à savoir si elle a d'abord vu le jour sur un tableau ou dans une assiette… Même le principal concerné ne s'en souvient plus trop. Il est comme ça, le chef de Goûts et Couleurs. Parce qu'avant d'avoir une toque sur la tête, il avait des pinceaux entre les mains.
Son truc, c'était de laisser son imagination s'emballer pour la figer un peu plus tard sur des toiles. Sauf que quand les amis passaient par là, lui, l'artiste, ne pouvait pas s'empêcher de leur préparer un bon gueuleton.
Et là, après le plaisir des yeux, les papilles s'emballaient. C'est donc tout naturellement qu'il a gravi les échelons derrière les fourneaux, toujours avec de quoi faire un croquis, au cas où… […]
Philippe Routhe zzz22v

DANS COURRIER INTERNATIONAL
Slow Food fait son chemin

[…] Slow Food n'est-il pas une lubie des classes moyennes ?
Carlo Petrini : Non. Les plaisirs de la table concernent et devraient concerner tout le monde. Nous oeuvrons pour que les aliments de qualité soient le plus répandus possible. Trop longtemps, la gastronomie a eu cette aura élitiste, cette image de frivolité. La gastronomie est une science sérieuse associant la production agroalimentaire, l'agriculture, l'agronomie, la sociologie et l'anthropologie. Ce n'est pas pour rien que nous avons créé (en 2003) une Université des sciences gastronomiques (dont les sièges sont à Pollenzo et à Colorno en Italie), où toutes ces sciences sont étudiées dans le cadre d'une approche rigoureuse et interdisciplinaire : il est essentiel de conférer à la gastronomie le rang de discipline universitaire. Après tout, nous parlons de la seule chose dans la vie dont on ne peut se passer : la nourriture. […] On peut éprouver du plaisir gastronomique en mangeant une feijoada dans une favela : c'est une réalité physiologique, et non un luxe réservé aux riches […].

Quel est pour vous le repas idéal ?
Carlo Petrini : Cela dépend de l'endroit où je me trouve. De l'entrée aux boissons, il faut que ce soient des produits et des recettes de la région et issus de la tradition locale. Et cela, où que je sois dans le monde. zzz22v

DANS LE TÉLÉGRAMME
Où manger utile ?

Le fantastique élan de générosité touche même les commerces. Le patron des deux restaurants Cigogne Express, situés rue Jean-Macé à Brest et boulevard Lippmann à Kergaradec (Guipavas), a décidé de proposer une 'assiette Asie' dont 2 E seront reversés aux sinistrés de l'Asie du Sud-Est. zzz22v zzz70

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L'Hôtellerie Restauration n° 2907 Hebdo 13 janvier 2005 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE