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Biarritz

L'Hôtel du Palais annonce des bénéfices en hausse

L'Hôtel du Palais est incontestablement le joyau de Biarritz, l'image de marque de la ville. Tout en affichant haut et fort une image élitiste liée au passé et à l'histoire, l'établissement développe avec succès une politique de congrès. De substantiels bénéfices vont lui permettre de poursuivre sa politique d'investissements.

Ce lieu chargé d'histoire fait aujourd'hui partie des plus beaux palaces du monde. Le public a pu le constater en regardant le 15 octobre dernier l'émission « Envoyé spécial » présentée par Bernard Benyamin sur le thème « Manger pour guérir ». Jean-Marie Gauthier, le chef qui fut par ailleurs la vedette de Thuriès Magazine du mois de septembre y présentait sa fameuse langoustine aux girolles rôtie à la graisse d'oie.

"Une pension de famille de luxe attachée aux bonnes manières"
155 chambres dont 22 suites, la plupart donnant sur le bleu de l'océan, sont ouvertes à ses hôtes, dans ce qui fut jadis le Palais impérial d'été de Napoléon III. Même s'il ne vit plus comme par le passé des vedettes et des têtes couronnées, Pierre Grenade, le président de la SOCOMIX - la société d'économie mixte qui gère l'établissement appartenant à la ville - se félicite que dans certaines familles huppées, la tradition de passer des vacances à l'Hôtel du Palais se perpétue de génération en génération.
Aujourd'hui le Palais, que le magazine Capital du mois d'août qualifie de « pension de famille de luxe attachée aux bonnes manières » (allusion aux 6 350 francs pratiqués pour la suite impériale, sans commune mesure avec les 40 000 F pour la suite du même nom du Carlton de Cannes), attire de plus en plus une clientèle d'affaires, un tournant amorcé en 1995 avec le voyage de stimulation du constructeur d'automobiles Buick qui a accueilli les 300 meilleurs vendeurs transportés en Concorde. « Pour la première fois cette année-là, les Américains devançaient la clientèle espagnole », évoque Jean-Louis Leimbacher, le directeur. « L'hiver 1997-1998 a été excellent avec de belles opérations comme le FIPA (Festival international des programmes audiovisuels et la convention Audi », poursuit Jeanne Marchetti, la directrice adjointe. L'hôtel a en outre été un des rares bénéficiaires des retombées de la Coupe du Monde avec la venue de groupes de Bordeaux. Autre nouveauté estivale : le retour des Russes sur la côte basque, dont a bénéficié le Palais, grâce à une politique offensive menée par l'établissement sur ce marché.

Une capacité insuffisante pour les congrès
L'Hôtel ouvre à présent onze mois sur douze, conséquence de cette ouverture sur la clientèle d'affaires. Pour développer à fond ce créneau, la capacité hôtelière du Palais est insuffisante, constate le directeur. De plus, s'il souhaite conserver sa place au sein du club très fermé des grands palaces du monde, il devra consentir d'importants investissements tels que la construction d'une piscine d'hiver, font valoir certains élus municipaux désireux d'honorer un si bon locataire qui rapporte à la ville un loyer de 2,30 MF, sans compter la taxe professionnelle et la taxe de séjour. Il est question à plus court terme d'engager des travaux de rénovation - salles de bains, piscine d'été - ce qu'autorise une conjoncture très favorable (23 % d'augmentation du chiffre d'affaires entre avril 1997 et mars 1998). « Compte tenu du chiffre d'affaires des huit derniers mois et des réservations en portefeuille, l'exercice 1998-1999 se présente dans des conditions tout aussi propices, qui permettent de dégager une capacité d'autofinancement de 9 millions de francs pour réaliser ces travaux », a annoncé Pierre Grenade lors de l'assemblée générale de la Socomix à laquelle participait pour la première fois le personnel actionnaire, tout nouvellement engagé dans les résultats de l'entreprise.
I. Attivissimo


L'HÔTELLERIE n° 2592 Hebdo 17 Décembre 1998

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