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du 12 février 2004
VIE PROFESSIONNELLE

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S'unir pour s'élever contre 'la loi littoral'

Une trentaine d'établissements situés sur le domaine maritime ont décidé de s'unir pour s'élever contre la loi littoral qui les empêche de vendre et de léguer leur affaire. Pierre Alfonsi, président de l'Umih 13, monte au créneau. Il pourrait rallier d'autres départements français.


Pierre Alfonsi, président de l'Umih 13.

Il l'avait promis lors de son élection à la présidence du CHR 13. Après 2 réunions avec les professionnels concernés, une trentaine pour l'instant (Hôtel Richelieu, Fonfon, L'Epuisette, Mugel, Petit Pavillon...), Pierre Alfonsi prend la tête d'une croisade contre une loi littoral qui fait des établissements installés sur le domaine maritime des établissements différents, toute cession étant impossible. L'orage est venu, en partie, de l'Abri-Côtier, célèbre restaurant de la calanque de Monredon tenu par Alain Gianella. Après plus de 10 ans d'AOT (Autorisation d'occupation temporaire) délivrée par les Affaires maritimes, il ignore si l'Etat renouvellera son autorisation. "De toutes les façons, on m'a fait savoir, de manière officieuse, que je ne pourrai pas vendre." Cette affaire a mis le feu aux poudres. Pour Pierre Alfonsi, qui tenait le 28 janvier dernier une conférence de presse au siège du syndicat, "il faut clarifier la situation et obtenir des réponses précises et officielles sur le sujet". Il ajoute : "Les établissements du bord de mer ne sont pas des paillotes. Ils font des investissements, sont inscrits au cadastre, payent la taxe foncière... Pourquoi ne sont-ils pas autorisés à vendre ou à léguer leur affaire à leurs enfants ? Pourquoi les AOT sont-elles accordées pour des durées variables, à des prix différents ?" Il souhaite "que les intéressés se mettent autour de la table pour discuter et arriver à une solution". Avec Alain Gianella, il milite aussi pour "l'établissement d'un cahier des charges qui lierait les Affaires maritimes et les professionnels, et qui ne pourrait pas être remis en cause après chaque changement de majorité politique". Il s'engage aussi sur l'obligation, pour les professionnels, "de respecter l'environnement". Si la négociation "en douceur" ne réussit pas, le CHR 13 pourrait saisir le tribunal administratif. Pour cela, les établissements concernés pourraient tous demander une autorisation de vendre leur affaire. "C'est le seul moyen d'obtenir une réponse officielle et d'attaquer." Prêt à affronter la tempête, le CHR 13 s'est entouré de deux avocats, spécialistes en droit administratif. Il compte porter le problème au niveau national en ralliant d'autres départements. Pierre Alfonsi propose de conduire une action commune.
D. Fonsèque-Nathan zzz74v

CHR 13
Tél. : 04 91 54 79 00

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