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Café de la Cité à Mulhouse

Un nouveau départ  

Après de longues semaines de fermeture pour rénovation, le Café de la Cité, avec sa belle terrasse d'été, a rouvert au mois d'avril. L'établissement mulhousien était en location-gérance jusqu'au jour où sa propriétaire, Béatrice Chappel, a décidé d'en reprendre l'exploitation.

Confier son établissement en location-gérance peut s'avérer bien aléatoire. Béatrice Chappel, qui a cédé les rênes du Café de la Cité en 1997 pour cause de maternité, en a fait une expérience plutôt amère. "J'ai décidé de reprendre l'établissement en main lorsque j'ai vu dans quel état les gérants auxquels je l'avais confié le laissaient sombrer. Cela faisait peine à voir. J'ai donc choisi d'en arrêter là avec l'expérience, et de relancer l'affaire moi-même." Outre un ravalement de façade, la rénovation de la salle du Café de la Cité, fort d'une trentaine de places, a nécessité plusieurs mois de travaux et un investissement de près de 15 000 e. "J'ai été prise un peu au dépourvu, confie Béatrice Chappel. Je n'avais pas prévu de consacrer un budget aussi important à cette seule partie du café. Du coup, cela retarde la rénovation de la partie cuisine, estimée à 4 000 e au moins. C'est pourtant indispensable à la reprise de la petite restauration, qui constituait une part importante du chiffre d'affaires."

Relancer la petite restauration
En 1987, lorsque Béatrice Chappel acquiert l'établissement qui porte l'enseigne du Bar de la Fontaine, plusieurs formules sont successivement testées. "Au tout début, j'ai voulu faire du Café de la Cité un café offrant aux étudiants, nombreux dans le quartier Lavoisier, la possibilité de se restaurer, se souvient Béatrice Chappel. Puis j'ai lancé le concept tapas associé à une orientation bar de nuit plus marquée. La formule a cependant eu du mal à prendre à l'époque. C'était tout nouveau à Mulhouse. Et il n'y avait pas forcément la clientèle suffisante."
Fort de ces enseignements, Béatrice redécouvre aujourd'hui les atouts naturels de son café : proximité d'établissements scolaires, grande terrasse d'une capacité de 50 places, l'idéal pour revenir à la formule des débuts s'il n'y avait le problème de la mise aux normes de la cuisine. "J'ai eu la surprise d'avoir la visite des services de l'hygiène qui ont conditionné la reprise de la petite restauration à la mise en place d'un laboratoire pour la confection de sandwiches, et à l'acquisition d'un réfrigérateur professionnel. C'est un imprévu qui retarde quelque peu, malheureusement, la réalisation de mes projets. Mais ici, il y a un réel potentiel aujourd'hui pour la petite restauration, comme le montre la multiplication de sandwicheries du type Döner Kebab, qui ont aujourd'hui le monopole dans le quartier."
Un monopole que Béatrice Chappel compte rompre au plus vite. Quant à la location-gérance, on ne l'y reprendra plus. zzz24

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L'Hôtellerie n° 2777 Hebdo 11 Juillet 2002 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE

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