Développement : la Maison de l'emploi du Grand Nancy livre ses pistes

Nancy (54) Une étude de prospection sur le secteur de l'hôtellerie-restauration dans la région nancéienne préconise notamment d'élargir les canaux de recrutement et de privilégier les dynamiques collectives.

Publié le 27 janvier 2017 à 12:44
Deux-cents professionnels de la métropole nancéienne ont été interrogés par téléphone dans le cadre d'une étude de la Maison de l'emploi du Grand Nancy, entre fin 2015 et mi-2016. Outre le manque d'hôtellerie de luxe dans la région souligné par le rapport, la préoccupation centrale reste celle de l'embauche. "Quand on interroge les patrons du secteur sur leur principale difficulté concernant les ressources humaines, la réponse numéro un est le recrutement. Viennent ensuite le turnover et la fidélisation du personnel, puis le maintien de la qualité au sein de leur établissement", liste Ekaterina Mintcheva, chargée d'études auteure du rapport, avant de poursuivre : "Il existe un grand paradoxe : le secteur de l'hôtellerie-restauration nancéien est l'un des seuls de la métropole qui reste créateur d'emploi sur la durée, mais il voit paradoxalement augmenter le nombre de demandeurs d'emploi qu'il pourrait embaucher." Parmi les raisons, elle cite notamment "le recours réflexe au recrutement étudiant au détriment d'autres canaux d'embauche, le déficit d'image du secteur qui peine à conserver ses salariés ou encore l'incompréhension entre des postulants qui mettent en avant leurs compétences techniques face à des patrons plutôt à la recherche d'un savoir-être."

Les pistes pour se développer

L'étude a donc défini quinze pistes à privilégier pour soutenir le développement du secteur, parmi lesquelles :

- encourager les dynamiques collectives, à l'image du club hôtelier de Nancy, "qui n'a pas encore d'équivalent chez les restaurateurs" ;

- élargir le vivier de recrutement et diversifier les canaux d'accès aux candidatures, " notamment par des partenariats avec les structures d'insertion trop méconnues des employeurs" ;

- redonner envie aux jeunes de s'investir dans le secteur, "par exemple en développant les journées d'échange ou les stages entre les centres de formation et le monde du travail" ;

- adapter l'offre de formation continue aux contraintes du secteur, "notamment le calendrier des formations à celui des entreprises".

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Publié par Lucie DE GUSSEME



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