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 |  du 5 février 2004 | CONJONCTURE |
Malgré l'impact négatif des événements géopolitiques, de la baisse du dollar et des monnaies latino-américaines, le groupe d'hôtellerie et de services a limité la casse en termes de chiffre d'affaires.
Le chiffre d'affaires de l'hôtellerie économique aux Etats-Unis a baissé de 2,4 %.
Solidité ! C'est ce dont a finalement fait preuve le groupe Accor au terme de l'exercice 2003. Dans un contexte extrêmement difficile pour l'industrie du tourisme, le leader de l'hôtellerie européenne est en effet parvenu à stabiliser son chiffre d'affaires global. A périmètre et taux de change constants, ce dernier a atteint les 6 828 Me contre 7 139 Me un an auparavant, soit une hausse de 0,1 %. En variation publiée, le chiffre d'affaires consolidé est en repli de 4,3 %. A noter que le développement a représenté une hausse de 3,4 %, tandis que les cessions se sont traduites par une diminution de 2,4 %. Bien entendu, chacun des métiers exercés par la compagnie a résisté différemment à la crise rencontrée par le secteur. Activité principale représentant 70 % des recettes totales d'Accor, l'hôtellerie a généré 4 851 Me de recettes, soit un recul de 0,7 % en données comparables (- 3,3 % en données publiées). L'analyse par segment met notamment l'accent sur les mauvaises performances de l'hôtellerie économique américaine (Red Rood et Motel 6) qui a vu son chiffre d'affaires diminuer de 2,4 % à périmètre comparable (- 18,5 % en données publiées). En revanche, l'hôtellerie économique en Europe (Formule 1, Ibis et Etap Hotel) a plutôt bien tiré son épingle du jeu enregistrant une croissance de 0,9 % (+ 2,3 % en données publiées). S'agissant des établissements haut et milieu de gamme (Sofitel, Novotel, Mercure et Suitehotel), le chiffre d'affaires généré par ces derniers a chuté de 0,6 % en année pleine à 2 695 Me.
Signes de reprise au 4e trimestre
Du côté des services (ticket-restaurant et alimentation, services et assistance à la personne, fidélisation...), les recettes ont progressé de 8,4 % au cours de l'exercice 2003 à périmètre et taux de change comparables. Toutefois, en raison des dévaluations des monnaies latino-américaines, le chiffre d'affaires a finalement cédé en données publiées - 2,3 %. Pour ce qui concerne les autres activités d'Accor (agences de voyages, casinos, restauration et services à bord des trains), l'année se solde par un fléchissement sensible des affaires. Les ventes diminuant de 8,3 % en données publiées (+ 0,3 % à périmètre et change constants).
Fort de ces éléments et ayant constaté des signes encourageants de reprise essentiellement aux Etats-Unis, en Asie, en Allemagne et en Grande-Bretagne lors du 4e trimestre, Accor confirme son objectif de résultat courant avant impôt de 500 Me pour l'année 2003.
C. Cosson zzz36i
RevPar par segment en cumul à fin décembre 2003
| Taux d'occupation | Prix moyen | RevPar publié filiales et gérés | RevPar à périmètre comparable et change constants, filiales | |
|---|---|---|---|---|
| Haut et milieu de gamme Europe | 62,3 % - 1,5 pt | - 2,4 % | - 4,7 % | - 3,6 % |
| Economique Europe (hors Etats-Unis) | 72 % - 2,2 pts | + 0,9 % | - 2,1 % | - 0,5 % |
| Economique Etats-Unis (en $) | 64,4 % 0,7 pt | - 0,9 % | - 1,9 % | - 2,1 % |
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L'Hôtellerie Restauration n° 2858 Hebdo 5 Février 2004 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE
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