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Nous avons déjà consacré plusieurs articles aux vins du val de Loire. À chaque fois, nous nous sommes efforcés de mettre en évidence la diversité des vins ligériens. Si certaines appellations sont très connues, d'autres, en revanche, mériteraient d'être plus souvent présentes sur nos cartes. Le salon de vins de Loire qui se tient du 6 au 8 février à Angers, offre la possibilité de les découvrir ou de les redécouvrir. En voici quelques-unes, ci-dessous. Mais auraient également pu être cités : fiefs vendéens, Coteaux d'Ancenis, haut-poitou, gros plant, Cheverny, Cour Cheverny.etc. Il a fallu faire un choix… Mais tous ces vins seront présents à Angers
Touraine noble joue
Produit aux portes de Tours, ce vin gris (issu de pressurage direct) est élaboré à partir de 3 pinots : meunier (pour la fraîcheur), gris (pour le corps) et noir (pour la finesse). Après avoir obtenu de nombreuses récompenses à l'exposition universelle de Paris en 1900, ce vignoble a failli disparaître. Grâce à quelques passionnés, il a su renaître. AOC depuis 2001.
Jasnières et coteaux du loir (à ne pas confondre avec anjou coteaux-de-la-loire)
Ces deux appellations, sises essentiellement dans le département de la Sarthe, ont une production confidentielle (65 ha pour jasnières, 70 ha pour coteaux du loir). Issu de chenin (pineau de la Loire), le jasnières est un vin blanc d'une grande subtilité, exceptionnel dans les grandes années, comme l'a écrit Curnonsky. Quant à l'appellation coteaux du loir, elle a failli disparaître voilà une quarantaine d'année. De nos jours, elle produit des vins blancs secs issus de chenin, des rosés subtils, et des vins rouges légers, issus de cabernet, gamay et pineau d'aunis. Ce dernier confère aux vins un caractère épicé très apprécié.
Chateaumeillant
Déjà mentionné par Grégoire de Tours au VIe siècle, elle n'est devenue AOC que depuis 2010. Cette appellation surtout connue pour ses vins 'gris' issus du pressurage direct du cépage gamay, mais qui produit également des vins rouges légers dignes d'intérêt occupe un peu plus de 80 hectares, répartis sur 7 communes (entre les départements du Cher et de l'Indre).
Valençay
Les ceps bien plantés dans l'Indre et une commune du Loir-et-Cher, sur une superficie totale de 140 hectares environ, elle est devenue AOC depuis 2004. Les vins rouges et rosés sont issus des cépages gamay (30 à 60 %). cot, pinot noir et les blancs de sauvignon (70 % au minimum), chardonnay, orbois. Le sol, avec une importante proportion d'agiles à silex confère aux vins des caractères très particuliers.
Ménetou-salon
Dans le Cher, entre Sancerre et Bourges. Les vins blancs sont issus du seul cépage sauvignon, les vins rouges et rosés du pinot noir. Produits sur kimméridgien, les vins blancs sont frais et épicés, les rosés fins et fruités, les rouges bouquetés et harmonieux.
Orléans et orléans-cléry
Vignoble très ancien, il s'étend seulement sur un peu plus d'une centaine d'hectares pour les deux appellations. AOC depuis 2006. L'appellation orléans-cléry, limitée à 5 communes, ne produit que des vins rouges issus du seul cépage cabernet franc. Pour l'AOC Orléans (13 communes), les vins blancs sont issus de chardonnay (60% mini) et de pinot gris. Pour les rosés, souvent vinifiés en gris, et les rouges, le meunier est très présent (60 % mini pour les rosés et entre 70 % et 90 %) pour les rouges. Un argument de vente en restauration.
Touraine noble joue
Produit aux portes de Tours, ce vin gris (issu de pressurage direct) est élaboré à partir de 3 pinots : meunier (pour la fraîcheur), gris (pour le corps) et noir (pour la finesse). Après avoir obtenu de nombreuses récompenses à l'exposition universelle de Paris en 1900, ce vignoble a failli disparaître. Grâce à quelques passionnés, il a su renaître. AOC depuis 2001.
Jasnières et coteaux du loir (à ne pas confondre avec anjou coteaux-de-la-loire)
Ces deux appellations, sises essentiellement dans le département de la Sarthe, ont une production confidentielle (65 ha pour jasnières, 70 ha pour coteaux du loir). Issu de chenin (pineau de la Loire), le jasnières est un vin blanc d'une grande subtilité, exceptionnel dans les grandes années, comme l'a écrit Curnonsky. Quant à l'appellation coteaux du loir, elle a failli disparaître voilà une quarantaine d'année. De nos jours, elle produit des vins blancs secs issus de chenin, des rosés subtils, et des vins rouges légers, issus de cabernet, gamay et pineau d'aunis. Ce dernier confère aux vins un caractère épicé très apprécié.
Chateaumeillant
Déjà mentionné par Grégoire de Tours au VIe siècle, elle n'est devenue AOC que depuis 2010. Cette appellation surtout connue pour ses vins 'gris' issus du pressurage direct du cépage gamay, mais qui produit également des vins rouges légers dignes d'intérêt occupe un peu plus de 80 hectares, répartis sur 7 communes (entre les départements du Cher et de l'Indre).
Valençay
Les ceps bien plantés dans l'Indre et une commune du Loir-et-Cher, sur une superficie totale de 140 hectares environ, elle est devenue AOC depuis 2004. Les vins rouges et rosés sont issus des cépages gamay (30 à 60 %). cot, pinot noir et les blancs de sauvignon (70 % au minimum), chardonnay, orbois. Le sol, avec une importante proportion d'agiles à silex confère aux vins des caractères très particuliers.
Ménetou-salon
Dans le Cher, entre Sancerre et Bourges. Les vins blancs sont issus du seul cépage sauvignon, les vins rouges et rosés du pinot noir. Produits sur kimméridgien, les vins blancs sont frais et épicés, les rosés fins et fruités, les rouges bouquetés et harmonieux.
Orléans et orléans-cléry
Vignoble très ancien, il s'étend seulement sur un peu plus d'une centaine d'hectares pour les deux appellations. AOC depuis 2006. L'appellation orléans-cléry, limitée à 5 communes, ne produit que des vins rouges issus du seul cépage cabernet franc. Pour l'AOC Orléans (13 communes), les vins blancs sont issus de chardonnay (60% mini) et de pinot gris. Pour les rosés, souvent vinifiés en gris, et les rouges, le meunier est très présent (60 % mini pour les rosés et entre 70 % et 90 %) pour les rouges. Un argument de vente en restauration.
Publié par Paul BRUNET
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