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œ

Ce restaurant est le premier du genre dans la cité ducale et propose une soixantaine

de possibilités.

Restauration

/

Snacking & Pizza

A

lain Duquesne

a racheté en 2009 l’enseigne Ankka,

qui comptait alors une seule unité au Mans (Sarthe).

Il a ensuite créé un réseau, fort aujourd’hui de huit

points de vente, en misant sur l’élargissement de l’offre :

différents types de salades, les pâtes, les légumes (haricots

verts…) et les céréales (quinoa, lentilles, taboulé, etc.).

Chez Ankka, une salade est une base

- chaude ou froide - accompagnée de

quatre ingrédients à choisir parmi

50 références. Sa force : un prix fixe

quels que soient les ingrédients choisis.

Les menus vont de 9,80 € (salade seule)

à 13,50 € (salade, boisson et dessert).

“45 % des clients optent pour le menu

complet”

, précise Alain Duquesne. Le

ticket moyen : 12,50 €. Pour optimiser

tous les moments de consommation de la

journée, il a développé en 2012 une offre

pour l’après-midi (smoothie, yaourt...)

et pour le soir (planches de charcuteries, fromages, etc.),

même si, en majorité, les unités Ankka sont ouvertes le

midi et enregistrent la plus grande part de leur chiffre

d’affaires (CA) entre 12 et 14 heures. Celle située rue de

la Boétie (Paris, VIII

e

), dirigée par sa femme

Catherine

,

assure 400 000 € de CA pour une superficie de 60 m

2

.

“C’est juste en termes d’espace,

indique Alain Duquesne.

Depuis trois ans, nous visons dorénavant des unités de

plus de 100 m

2

et jusqu’à 200 m

2

. L’unité de La Défense, la

plus grande - 180 m

2

- fait 700 000 € de CA.”

La carte de fidélité comme support

de communication

Alain et Catherine Duquesne ont été rejoints par leur fils

Laurent-Olivier

, qui développe l’enseigne et a dynamisé

l’offre du ‘saladbar’. Ils ont eu l’idée de tester entre janvier

et mars un ‘menu du mois’, équilibré et élaboré par une

diététicienne. Il sera généralisé à partir de septembre.

Dans la foulée, un espace client sera créé sur le site

Ankka.fr, destiné uniquement au détenteur de la carte

de fidélité Ankka. Celui-ci aura accès au menu du mois, à

des news et des conseils donnés par une diététicienne. À

chaque nouvelle mise en ligne, les clients seront prévenus

par SMS. Ils pourront échanger personnellement avec

la professionnelle sur le site. La carte de fidélité devient

ainsi bien plus qu’un support de communication. Le

trinôme Duquesne a lancé cette année la livraison sur

le lieu de travail pour deux unités : rue de la Boétie et

Orléans. La condition : être situé à dix minutes maximum

de l’établissement, pour un coût symbolique d’un euro.

“Nous allons élargir la livraison sur le lieu de travail

à l’ensemble des huit points de vente entre septembre

et décembre”,

précise Alain Duquesne. Cinq unités en

franchise ouvriront d’ici à fin 2015, dont une au Maroc.

Cette dernière présage un développement appuyé en

dehors de l’Hexagone en 2016 : Dubaï, Portugal et

Belgique (Bruxelles). Ankka vise

“30 [établissements]

d’ici fin 2017”.

HÉLÈNE BINET

Ankka propose un‘saladbar’comprenant 50 ingrédients.

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L’enseigne Ankka

accélère la cadence

La salade de quinoa.

Alain

,

Catherine

et

Laurent-Olivier Duquesne

.

œ

Créé en 2008, ce réseau de bars à

salades lancera simultanément en

septembre un menu du mois et un

espace d’échanges interactif avec une

diététicienne sur son site internet. Il vise

aussi l’international.

Qui l’eut cru ?

Un bar à tartares à Nancy

S

ébastienMichel

,

gérant du restaurant

Qui l’eut cru ?, à Nancy

(54), a découvert le concept

du bar à tartares au Canada,

il y a deux ans. Avec

Jean-

François Magdziarek

,

financeur du projet et

actionnaire à 95 %, ils s’en

sont inspirés pour proposer

un concept qu’ils veulent

innovant. Lorrain, Sébastien

Michel est passé par l’école

hôtelière de Contrexéville (Vosges)

pour obtenir un CAP puis un BEP

restauration. Après un bac techno

hôtellerie à Villers-lès-Nancy, il a

enchaîné les saisons, puis a travaillé

en brasserie.

“Depuis toujours mon

objectif était de lancer mon activité.

Après quasiment un an de recherches,

nous avons trouvé un emplacement

premium près de la place Stanislas”,

explique-t-il. Il était auparavant

responsable d’une brasserie réputée

non loin de là. Dans le local, tout

a été refait à neuf pour environ

70 000 €. Le cadre est épuré, avec

une cuisine ouverte sur la salle - qui

compte 43 places. La terrasse peut

accueillir 26 personnes.

Prix unique de 14,50 €

Ouvert début mars, le restaurant

bénéficie d’un bouche à oreille

positif.

“La fréquentation est

à la hauteur de nos attentes,

et la clientèle revient déjà”

, se

réjouit Sébastien Michel. Unique

restaurant du genre à Nancy,

les inconditionnels de tartares

sont servis.

“Nous proposons une

soixantaine de possibilités, à

partir d’une base choisie

parmi les six proposées -

bœuf, canard, veau, thon,

saumon, daurade -, et

dix sauces différentes. Le

tout accompagné de frites

fraîches maison. Le tartare,

préparé à la commande, est

au prix unique de 14,50 €.

Nous faisons aussi une

assiette dégustation de

cinq bases avec différentes sauces

à 27 €”

, détaille le gérant, qui

vise un ticket moyen à 25 € avec

50 couverts par jour. Les entrées et

les desserts se déclinent également

en tartares (de légumes, de fruits,

etc.), mais la carte affiche aussi des

plats classiques pour ceux qui ne

mangent pas cru.

LAETITIA BONNET-MUNDSCHAU

Qui l’eut cru ?

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Sébastien Michel

, gérant du restaurant

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Après East Mamma, Victor Lugger et

Tigrane Seydoux

ouvrent Ober Mamma

Face au succès rencontré

par East Mamma, une

trattoria installée dans

le XI

e

arrondissement

parisien,

Victor Lugger

et

Tigrane Seydoux

, les

deux associés, récidivent

avec un nouveau

vaisseau installé dans

le quartier Oberkampf,

Ober Mamma. Comme

chez East Mamma, les

produits frais artisanaux

sont achetés en direct en Italie puis travaillés

maison. La pizza napolitaine est préparée par un

professionnel arrivé de Naples, comme le colossal

four à bois. La Margherita est à 12 €, la Regina Wild

truffes à la truffe fraîche à 15 €. Le four sert aussi à

cuire pièces de bœuf, poissons du jour, parmigiana

(gratin d’aubergines au parmesan) et navarin de

poulpe. Parmi les mets à partager : pizza au mètre,

tresse de mozzarella au lait de bufflonne, arancini

(boules de riz farcies)… Pâtes et desserts sont

faits maison, et la carte des vins est pour moitié

à prix caviste. Le signe distinctif de ce second

établissement : l’aperitivo cocktail bar, où aucun

cocktail n’est vendu à plus de 10 €. Ober Mamma

- qui ne prend pas de réservation - dispose de cent

couverts.

Lire aussi :‘Faites de votre carte un atout : East

Mamma’ en page 30.

Ramon De Lecea

(directeur de salle),

Ciro Cristiano

(chef),

Emanuele

Rosato

(pizzaïolo), et

Nicola

Battafarano

(barman).