Masques pendant le service en terrasse : quels sont les retours d'expérience ?

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André PICCA

mercredi 24 juin 2020

Quels sont les retours d'expérience ?

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André PICCA

mercredi 24 juin 2020

Visiblement, en terrasse et ailleurs, il s'agit de zigzaguer entre les embûches.
Je vous propose de vivre la 1ère heure de la journée de l'Homo Covidus, directeur de restaurant.
Avant de quitter son domicile, l’Homo Covidus lorgne sur la charte sanitaire à appliquer dans les transports en commun. Puis, il rejoint sa ligne habituelle. L’air y est redevenu irrespirable, cette fois-ci, c’est le masque qui est en cause, incompatible avec la chaleur. D’ailleurs, à la matinale tv du jour, le sujet portait sur les consignes à suivre en cas de forte chaleur, et par catégorie de population. C’est sûr, bientôt, vont fleurir les cryptogrammes.
Sur son trajet, Homo Covidus consulte ses mails, dont celui présentant les consignes à respecter par les organisateurs de rassemblements sportifs. Son club de randonnée est concerné par cette affiche aux cryptogrammes bien connus. Homo Covidus engage sa responsabilité en cas d’incident dû à la chaleur.
En avance sur son trajet, Homo Covidus arpente le boulevard où ses confrères cafetiers et restaurateurs s’affairent de bonne heure. Par acquit de conscience, il revisite la charte sanitaire de sa profession, restaurateur.
Arrivé devant la 1ère terrasse bien occupée par des clients, l’ensemble des personnes, patron, serveurs, clients se sentent en confiance : personne n’est masqué. Homo Covidus s’interroge sur cette quiétude.
2e terrasse : le personnel de service descend avec prudence les 4 marches qui le séparent des clients, parfois en trébuchant le plateau à la main. Renseignements pris, soit on regarde où l’on met ses pieds, soit on anticipe le trajet en regardant à 3 m devant soi. En effet, il est impossible de faire les 2 à la fois quand la vue est gênée par le masque.
3e terrasse : toute l’équipe porte des visières, mais, selon les scientifiques, cette protection n’est pas conforme.
4e terrasse : ici, on anticipe le soleil : casquette, lunettes de soleil et masque. C’est là que Homo Covidus décide de prendre un café. Le fond sonore de la circulation empêche les serveurs d’être entendus par le client. L’un baisse son masque pour parler, un autre hurle.
5e rassemblement : quelques personnes discutent, à bonne distance. Là, il s’agit de ceux qui appliquent à la lettre les gestes de protection, il ne leur viendra pas l’idée d’entrer dans un café.
6e rassemblement : c’est la file d’attente pour entrer dans la salle de concours des écoles d’infirmières, et il repense aux alertes, aux suppliques du milieu médical.
7e rassemblement : 3 de ses collaborateurs sont devant la porte de son restaurant et attendent l’ouverture des portes, ils trouvent leur boss bien pensif ! « Bonjour ! Bienvenus en Covidie, dans un monde à inventer, en toute sécurité ! »
NB : Étymologiquement, le mot « restaurant » vient du mot « restaurer », qui au 12e siècle, signifiait « remettre en état », « remettre debout ».
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André PICCA

vendredi 3 juillet 2020

Bonsoirr Rita, votre expérience est riche, souhaitons que ce retour d'expériences sera utile à d'autres professionnels.
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Michel AMSELLEM

lundi 31 août 2020

une majorité des restaurateurs utilisent le masque transparent qui se pose sur le menton accroché aux oreilles et qui couvre la bouche et le nez en ayant l'avantage de voir le sourire des serveurs et de mieux respirer
Je n'arrive pas a trouver sur internet si l'on peut porter ces masques bien qu'ils soient distribués par des magasins spécialisés professionels tel que RETIF et d'autres ...
Merci de me donner votre avis
Michel Amsellem ILE DU GUA SUITES
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André PICCA

lundi 31 août 2020

Bonjour Michel, vous avez raison, moi aussi j'ai observé et questionné le personnel de service. j'ai aussi fait l'acquisition d'une visière frontale, encombrante lorsque l'on est en mouvement, et une visière inversée de menton. C'est l'objet dont vous parler, et personnellement, je me déplace avec cet outil, sauf dans mes rendez-vous médicaux où je privilégie le masque.
Le métier de serveur est un métier sportif (jusqu'à 14 kms par jour), se priver d'oxygène augmente le niveau de fatigue, et ne correspond pas aux besoins dans l'effort. C'est un terrain favorable aux soucis cardiaques. Il suffit d'écouter les récents arguments des cyclistes, ces derniers jours. je suis atterré par les préoccupations partagées par les serveurs, dans les formations que je réalise en visio-conférence actuellement. Pratiquant le cyclisme, je me suis insurgé aussi. Pour répondre à votre question, j'ai eu une livraison rapide de la visière inversée, de la part de Ouestélio à Brest.

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