Faire crédit aux clients des restaurants : comment faire face à des mauvais payeurs ?

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Delphes

lundi 18 mai 2009

Nous avons une affaire de bar brasserie où nous accueillons des entreprises qui nous paient à la semaine, au moins suivant la confiance que nous leur portons... malheureusement en cette période de crise, et pour la seconde fois en 6 mois, un client me doit 200 € pour des repas qu'il a consommés avec ses collaborateurs en janvier dernier...
Les repas de décembre ont été réglés par chèque sans problème puis la facture suivante avait du mal à être honorée... aussi ai-je mené l'enquête et j'ai trouvé les coordonnées perso du fameux client, je l'ai donc appelé plusieurs fois et il a fini par m'adresser un chèque du montant de sa facture... mais ce qui devait arriver, arriva... le chèque est revenu impayé...
je l'ai donc rappelé et là... 'et bien, oui, j'ai vu mon banquier je vais être en liquidation judiciaire... je devrai toucher des sous fin mai et je m'engage à vous régler, car je règlerai toutes les petites sommes que je dois... ' mais forcément, dans le journal Mr est apparu en liquidation judiciaire... que puis-je faire ???
Voilà depuis 6 ans dans cette affaire, c'est le deuxième cas en 6 mois... pour le précédent, j'ai tout envoyé au liquidateur en recommandé mais aucune nouvelle...
Je sais, vous me direz que je n'aurai jamais du faire crédit mais malheureusement si je ne fais pas crédit, je perds 50 % de ma clientèle... nous ne sommes pas en vile, ce n'est pas évident de refuser...

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Daniel GILLOT

lundi 18 mai 2009

Vous n'avez rien d'autre à faire que de vous adresser au
liquidateur judiciaire avec une petite chance d'être payé s'il reste qq chose qd les créanciers privilégiés (personnel, fisc,...) auront été réglés.

Il se peut aussi que ce M. tienne sa parole et vous règle, mais évident c'est peu probable.

Qt à faire du crédit, vous le dites très bien, c'est le risque, surtout en ce moment, mais comment l'éviter ?

cdlt - dg
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SEBOU

mardi 19 mai 2009

C'est pas évident !
Une solution qui peut être intéressante pour vous, c'est un abonnement à vérifiance, avec un code d'accès internet vous pouvez voir la validité des chèques de vos clients, si le compte est toujours ouvert, si son compte est créditeur du montant demandé au moment où vous passez le chèque, cela peut démotiver certains à vous faire des chèques bidons.

Maintenant j'ai bien peur que vous soyez carottes pour votre chèque car l'état se sert en premier (Cotisations sociales, impôts et autres taxes) et s'il restjavascript:%20valider();e quelque chose vous pouvez espérer être réglée.

Bon courage.
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André PICCA

mardi 19 mai 2009

Définition un peu sèche d'un client
C'est une personne qui vous paie, sinon c'est un ancien client.
A quoi bon faire tourner la boutique si vous n'être payé.
Est ce que vous connaissez des commerces où le crédit sur parole est encore possible ?
Essayez aussi le chèque de caution non encaissé, ou le système d'abondement du compte avant consommation. Lorsque le compte est presque vide, le client remet de l'argent dessus, et ainsi de suite.
En contrepartie, faites une surprise à ces clients-là, pour leur anniversaire, par ex.
Bon courage
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Jean CASTELL

mercredi 27 mai 2009

Quelques pistes à creuser à propos du credit
Déjà en reprenant les deux pratiques en usage en hôtellerie:

1°) L'empreinte d'une carte de crédit qui sera utilisée si le client n'honore pas sa facture. Il faut vérifier auprès du GIE Carte Bleu si cette pratique est possible en restauration. Je ne vois pas à priori d'impossibilité car le principe reste le même le numéro d’une carte de crédit est considéré comme un bien personnel qu’un tiers ne peut légalement détenir que si celui-ci lui a été communiqué par son propriétaire.

2°) S’astreindre à ne pas dépasser une semaine de crédit (c’est la loi en hôtellerie et à défaut faire signer la facture mais le risque de ne pas récupérer son argent demeure sans le cas d’un dépôt de bilan.)

Une autre possibilité est de traiter le problème à la base avec un contrat et des garanties :

a) Rédiger un contrat précisant les conditions dans lesquelles seront réalisés le crédit, avec quel montant maximum, qui peut en bénéficier, dans quel délai etc.… quelles sont les garanties qui sont offertes.

b) Interroger les sociétés de Crédit à la consommation comme Cetelem ou autre.

c) Interroger votre banque (paiement en 4 fois sans frais)….

En fait actuellement bon nombre de magasin sont confrontés à ce type de problème et trouvent des solutions pour éviter de jouer le rôle du banquier auprès de leur client alors qu’eux mêmes sont en découvert.

A suivre c’est un sujet d’actualité et très intéressant…

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jacob

mercredi 27 mai 2009

Si ces clients sont des entreprises..
peut etre que quelq'un peut vous paier avec des marchandises ou des services interessantes pour la brasserie,
car en effet le premier objectif me semble celui de redure la percentage des clients a credit (50% EST UNE PRISE DE RISQUE TRES IMPORTANTE)
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André PICCA

mercredi 27 mai 2009

Prudence, Jacob
Les échanges de marchandises sont à traiter avec prudence, le fisc n'aime guère ces manipulations. Avant de vous y mettre, consulter un expert comptable fiscaliste averti.
Jean a raison, il faut se garantir des règlements en restauration sur les mêmes principes déjà développés par les hôteliers.
Je vous invite à relire mon article sur ce sujet en restauration, en passant par la table des matières de ce blog, dans les derniers chapitres, "les articles de l'auteur parus", n° 8.
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Delphes

mercredi 27 mai 2009

mauvais payeurs
Et figurez-vous que ce client a eu son nom dans le journal cette semaine dans la rubrique "liquidation" mais ce que je ne comprends pas c'est que la date de cessation des paiements est fixée au 15/12/2008... donc c'est intentionnellement qu'il est venu se rincer ainsi que ses employés... en janvier et février, n'y-a-t-il pas de recours ?

Et oui, comme vous dites si bien... nous sommes obligés de jouer au banquier alors que nous sommes à découvert...
Où pourrions-nous trouver un modèle du document que vous préconisez "un contrat"...

Cordialement.

Delphes
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Jean CASTELL

mercredi 27 mai 2009

date de cessation des paiements
Lorsqu’une société dépose son bilan sa cessation de paiement, selon les critères comptables, remonte parfois à plusieurs mois mais son dirigeant espérant toujours se « refaire » ou améliorer sa situation tarde à faire la déclaration auprès du tribunal de commerce. Il est donc fréquent que la date de cessation de paiement réelle retenue par le tribunal de commerce remonte à plusieurs mois en arriére. Cette précision pour ne pas rajouter sur le dos de votre client un soupçon supplémentaire.

On peut effectivement avec les bonnes volontés des bloggeurs mettre en forme un contrat que l’on soumettra à notre avocat expert Maitre Gaillard.

Alors avis aux bloggeurs intéressés par la démarche.
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jacob

jeudi 28 mai 2009

Prudence...
merci Andrè,il faut etre prudent mais pour des petites chiffres( 200 e) il me paressait pas trop risquè.
En periode de crise une goutte de 'debrouillardise' aide à vivre!
Pour completer moin idee: il s'agit de creer un "fond de roulement" ( 10% pour semaine) et creer une avance-garantie que peut etre considerée interessante meme pour le client.
Voir la question de l'exterieur( ni restaurateur ni hotel restaurant) peut aider ce qui sont intéresés.
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l'aubergiste

jeudi 28 mai 2009

Pas de crédit client
J'ai refusé depuis la repris de l'établissement le crédit client hôtel ou restaurant.
Petite ou grosse société.

Je propose par contre la possibilité sur facture Pro format, le règlement par anticipation.
Il n'y à que depuis environ un an que la grosse entreprise locale " Andros" est autorisée à consommer à crédit avec réglement sous quinzaine par virement.

Aux fax de réservations indiquant "facture à envoyer" il est répondu que le règlement est fait sur place, invoquant notre qualité de petite entreprise familiale.

Ceci ne nous pose aucun souci d'exploitation.



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André PICCA

vendredi 5 juin 2009

Affiner ses conditions générales de vente
Réservations et consommations sont soumises aux conditions générales de vente, ce que le droit commercial a fixé, complété par les règles fixées par le commerçant lui même. On trouve ce principe dans tous les hôtels, le fameux Directory, l'affichage derrière la porte de la chambre. Au restaurant, vous faites la même chose, que vous les glissez discrètement à la fin de votre menu, à l'accueil, et plus simple, en prévoyant une rubrique sur votre site internet. Pour les réservations par mail, par fax, par courrier, vous ajoutez une phrase : "le client accepte les conditions générales de vente consultables sur notre site internet http://www.restaurant..........fr. Seul un traiteur m'a indiqué qu'il ne pouvait pas le faire parce que le client devait parapher chaque page. C'est vrai que les enjeux, en cas d'accident, sont plus importants.

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