Le Club hôtelier de Rennes s'affirme chaque jour davantage et il a tenu à le faire savoir lors de sa récente assemblée générale. Il représente aujourd'hui un poids économique conséquent dans la ville. Fort de 37 établissements (chaînes nouvel adhérent, hôtel Mercure- et indépendants), il regroupe plus de 1.400 chambres. Dès lors, le Club souhaite faire en-tendre sa voix auprès des différentes institutions touristiques, économiques et politiques de la ville et de ses alentours.
Pour ce faire, il dispose d'un outil performant et sans équivoque : ses chiffres. Chaque adhérent communique en effet ses chiffres au club (couverts, TO, etc.) qui en reste propriétaire. Les membres communiquant leurs chiffres reçoivent ceux de leurs collègues et les hôteliers "discrets" bénéficient de chiffres globaux. Selon son président Jean-Pierre Vermot, du Campanile Chantepie, "il s'agit là d'un élément fort de notre représentativité vis-à-vis des institutionnels que sont la CCI, l'OTSI, la mairie, le CDEC, etc. La communication de ces chiffres engendre par ailleurs un effet fédérateur." Ces informations fiables forment également un argument de poids dans les renégociations de baux commerciaux et le Cub n'entend pas s'en défaire. "Pour autant, tout le monde ne joue pas totalement le jeux et il faut devenir plus rigoureux."
Afin d'accroître son efficacité et de remotiver ses membres, le club hôtelier s'apprête par ailleurs à réaliser un audit. "Nous foisonnons d'idées, mais nous manquons de cohérence, d'assiduité et de rigueur. Ces tendances se retrouvent dans de nombreuses associations mais nous n'en voulons pas." L'audit, réalisé rapidement, devrait donc contribuer à découvrir les attentes des professionnels au sein du Club, de proposer des solutions et enfin, après l'élaboration d'un calendrier, d'aider à la construction de projets. D'après le président, "cet audit devrait donner ses conclusions dans quelques mois."
Cette année, le Club hôtelier n'est pas resté les bras croisés. A son actif, on peut noter sa participation à la soirée de la Saint-Valentin, "lors de laquelle, des membres ont offert des week-ends pour deux personnes", sa collaboration avec l'ANPE dans le cadre d'une formation employé polyvalent de l'hôtellerie, sa présence au Salon du tourisme, etc. En 98, année du changement de logo, il devrait redoubler d'activité et d'efficacité. Ça promet.
O. Marie
Ph. Robert
L'HÔTELLERIE n° 2558 Hebdo 23 Avril 1998
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