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Taux d'occupation en hausse

Les hôteliers toulousains renouent avec la croissance

Le taux d'occupation des hôtels de l'agglomération toulousaine progresse nettement. Mais reste insuffisant.

Selon Marc Luque, président du Club hôtelier toulousain, l'année 1997 devrait marquer la fin des années noires. Le taux d'occupation des chambres (hors catégorie économique et une étoile, soit 18% du parc) est en effet le meilleur depuis 1993, depuis que la délivrance des permis de construire est accordée au compte-gouttes. Le TO était alors au plus bas, à 48% (pour 9.000 chambres recensées) contre 58% en 1989 (pour 6.000 chambres). Le fait que le parc n'a pratiquement pas bougé (200 chambres de plus) ces dernières années explique la remontée du TO : 49,5% en 1994, 53% en 1995, 54% en 1996 et 62,5% à la fin octobre 1997, le taux moyen 1997 attendu étant de l'ordre de 60%. Trois raisons expliquent, aux yeux des hôteliers, les 6 à 8 points supplémentaires, qui correspondent grosso-modo à 240.000 nuitées supplémentaires, soit 650 nuitées quotidiennes : un, les affaires ont repris (comme partout) et particulièrement dans l'aéronautique ; deux, la ville s'est dotée d'infrastructures nouvelles (la Cité de l'espace en juillet, le centre des congrès le 1er octobre) ; trois, elle a reçu davantage de touristes que les années précédentes. Le TO des mois de juillet et août, qui sont traditionnellement les plus faibles de l'année, a progressé de 9% (de 45% en 1996 à 54% en 1997).

Pour autant cette embellie, explique Marc Luque, doit être appréciée avec précaution : «Passer de 54% à 60 ou 62% est certes heureux mais ça n'est jamais que 62%, de sorte que Toulouse est encore loin derrière la plupart des métropoles régionales, qu'il s'agisse de Nantes, Bordeaux, Lille, Lyon ou Marseille. Il ne faut surtout pas perdre de vue que nous sommes toujours en surcapacité hôtelière à Toulouse». Les hôtels 3 étoiles (40 établissements, 3.000 chambres) réalisent le meilleur TO, à 64,5%, devant les 4 étoiles (5 établissements, 500 chambres), à 63%, les 2 étoiles (90 établissements, 3.900 chambres) frôlant 60% .

L'année 1998, espère Marc Luque, confirmera ce redressement, notamment grâce au palais des congrès dont l'effet sera entier. En matière de promotion, l'hôtellerie toulousaine sera présente au salon Ecoprise et Loisir Expo, au Mitcar, à Carrefour du Sud et bénéficiera d'une action de sensibilisation des tour-opérateurs de la côte Est des Etats-Unis, notamment New York et Washington.

AMP



L'HÔTELLERIE n° 2549 Hebdo 19 fevrier 1998

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