Le prix d'Amérique, qui s'est couru dimanche à Vincennes, représente la plus grosse recette annuelle du PMU. «C'est aussi la plus belle course du monde de trot attelé», rappelle André Barthe, commercial au PMU et qui était présent, samedi après-midi, dans un des 6.200 points PMU qui allaient exceptionnellement ouvrir leur guichet dès 16 heures. «C'est un moyen de promouvoir le prix et notamment auprès des gens qui n'ont pas forcément l'habitude de jouer.» Deux cents hôtesses et responsables commerciaux ont ainsi distribué dans les établissements les plus fréquentés de nombreux lots, allant du stylo PMU à la pochette plastifiée pour les tickets de jeu. Mais cette démarche était aussi un moyen de rappeler l'intérêt de l'ALV (acquisition la veille) auprès des titulaires qui ne pratiquent encore que très rarement la prise de paris en soirée. Au Saint-Laurent, rue du Père Corentin, à Paris, l'ALV est pourtant systématique lorsqu'il n'y a qu'une réunion hippique dans la journée (l'ALV n'est pas possible quand il y a deux réunions). Madame Landa, propriétaire de l'établissement avec son mari et titulaires PMU depuis deux ans et demi, estime que c'est un confort supplémentaire pour sa clientèle. «Ouvrir le guichet la veille n'est pas vraiment intéressant si on s'en tient à la prise de paris. Les vrais joueurs n'aiment pas jouer la veille, vous savez. Par contre, le turfiste, quand il gagne, il aime toucher son argent tout de suite. Ouvrir le guichet en soirée permet de répondre à cette demande. Et ça, c'est très important, car cela permet de bien fidèliser la clientèle.»
Samedi soir, au café Le Saint-Laurent, dans le XIVème arrondissement de Paris, tout le monde était là pour accueillir au mieux les turfistes. De gauche à droite : le directeur, Monsieur Landa fils, Madame Landa et André Barthe du PMU.
L'HÔTELLERIE n° 2546 Hebdo 29 janvier 1998
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