+ 6,37% de fréquentation dans les hôtels du Vaucluse en 1996 par rapport à 1995, le bilan est globalement positif. Surtout si l'on compare ces chiffres avec ceux des départements voisins, qui connaissent une baisse générale de leurs taux de remplissage hôtelier. C'est l'été qui bénéficie le plus de cette augmentation avec + 19% de nuitées à l'hôtel et un taux de remplissage moyen de plus de 70%. Par catégorie, les hôtels 2 étoiles ont vu leur clientèle augmenter de 19,14%, alors que les 3 étoiles, en revanche, sont les seuls à subir un recul de 2,04% de leur fréquentation, en réalisant toutefois un taux de remplissage de 54,70%. Avignon, seule zone connaissant un taux de remplissage supérieur à 50% (51,39%) sur l'ensemble de l'exercice 1996, accuse pourtant une baisse de 2%. Difficultés de stationnement et fréquentation trop saisonnière -augmentation en été et en automne, diminution le reste de l'année-, expliquent ce tassement de la clientèle de la Cité des Papes.
La politique de congrès, menée actuellement par les hôteliers avignonnais, n'a pas encore donné ses fruits. Le reste du département lui, «tire bien son épingle du jeu», estime Martine Teston, directrice du Comité départemental du tourisme de Vaucluse. Avec une augmentation de presque 20%, le Lubéron, la zone du Mont-Ventoux (classée réserve de biosphère par l'Unesco) et le Haut-Vaucluse profitent de l'engouement pour le tourisme «vert». Le succès des routes du bois, de la pierre, des étoffes et la création de circuits à thème (cyclotourisme en Lubéron par exemple) confirment cette tendance qui devrait aller en s'accentuant. Si les Français sont toujours la clientèle majoritaire, la tendance s'inverse au printemps et en automne en faveur de la clientèle allemande, américaine ou belge. Une tendance qui ne fait que renforcer la politique de participation du CDT à des salons français ou internationaux.
E. M.
L'HÔTELLERIE n° 2507 Hebdo 24 avril 1997
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