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du 6 mai 2004
VIE PROFESSIONNELLE

CÔTES-D'ARMOR
La base interpelle ses responsables

L'Umih a tenu ses assemblées générales départementales, au cours desquelles les adhérents se sont exprimés sur leurs préoccupations professionnelles. Extraits.


L'assemblée a permis aux professionnels de prendre connaissance des nouvelles dispositions concernant le permis d'exploitation des débits de boissons.

L'Umih des Côtes-d'Armor vient de tenir son assemblée générale. L'occasion pour les professionnels d'interpeller les responsables vis-à-vis de la baisse des charges annoncée. Tenue dans la toute nouvelle chambre des métiers de Ploufragan, l'AG de l'Umih 22 n'a attiré que peu de professionnels, au grand dam de son président, Yves Parcheminer. Pourtant, le département a accru sensiblement le nombre de ses adhérents, enregistrant même 40 nouvelles inscriptions depuis le début de l'année.

L'assemblée a permis aux professionnels de prendre connaissance des nouvelles dispositions concernant le permis d'exploitation des débits de boissons, de l'action des Ambassadeurs Métier, qui peine d'ailleurs à se développer dans le département, du plan pour l'hôtellerie indépendante bretonne mis en place par la CRCI, etc. Mais cette assemblée a surtout été l'occasion d'aborder les problèmes d'actualité, à commencer par la TVA. Pierre-Yves Le Moal, président des restaurateurs, a précisé d'emblée : "On nous doit la TVA à 5,5 % et on l'aura ! Quant aux 40 000 emplois, ils ne seront valables qu'avec la TVA et pas avec la baisse des charges." Pour Jean Gaubert, vice-président du conseil général des Côtes-d'Armor (opposition parlementaire), "le seul tort du gouvernement sur la TVA a été de dire que cela aurait été facile. Evitons de faire des promesses lorsque l'on n'est pas certain du résultat... La baisse des charges va être difficile à mettre en place, d'autant que les caisses sont vides".

De nombreuses réactions
Jean-Marc Le Carour, président de l'Umih Bretagne, s'est fait le porte-parole des instances nationales : "Ce qui vient d'être donné va rendre les négociations plus difficiles. Il va falloir faire des concessions sur la prévoyance, le travail de nuit..." Ce discours a suscité de nombreuses réactions. "Je ne comprends pas le double discours actuel. On demande et on obtient des choses pour ensuite s'inquiéter des conséquences ! Ne valait-il pas mieux dire non à la baisse des charges ?" Et d'autres questions fusent... "Pourquoi s'acharner à demander une TVA à 5,5 % ? Pourquoi ne pas négocier à 8,9 ou 10 % ? ", etc. Les responsables nationaux ont du pain sur la planche pour expliquer leur démarche auprès des adhérents. zzz36v
O. Marie 

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L'Hôtellerie Restauration n° 2871 Hebdo 6 mai 2004 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE

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