PARIS
Le 18 novembre, dans le cadre du salon Equip’Hotel, Maxence Broeckaert (cuisine), Charlotte Lefebvre (salle), et Pauline Bodin
(pâtisserie) ont gagné le concours organisé par l’association Générations cuisines et cultures.
Il s’agit de la troisième victoire consécutive pour l’établissement.
I
l était impossible de rater la finale Cuisine
en joute, le 18 novembre dernier, sur le
Studio des chefs du salon Equip’Hotel.
La musique à plein volume et les cris
d’encouragement des supporters des six
écoles hôtelières en lice rythmaient cette
sixième édition. Une ambiance de fête voulue
par l’association Génération cuisines et
cultures (GCC) dont la devise tient en trois
mots : convivialité, échange et partage.
“Cette
année, nous avons intégré la pâtisserie pour
que les jeunes puissent concourir en trinôme”,
explique son président
JacquesMarcon
.
Le principe consiste en des joutes de
quinze minutes. Chaque candidat doit passer
des épreuves distinctes (un produit pour la
cuisine ; un thème en pâtisserie ; un dressage,
une découpe et une argumentation en salle).
La somme des notes détermine le trinôme vainqueur.
Trois séries de trois joutes se sont donc enchaînées entre
la cuisine et la salle, puis la cuisine et la pâtisserie, et enfin
la pâtisserie et la salle.
Joute surprise
Le trinôme vainqueur est composé de
Maxence
Broeckaert
(cuisine),
Charlotte Lefebvre
(salle) et
Pauline Bodin
(pâtisserie) du lycée d’Avesnes-sur-Helpe
(59). Pour la finale, ils étaient face au lycée Lesdiguières
de Grenoble (38), pour deux joutes, dont une surprise :
préparer une omelette en cuisine et du sucre filé en
pâtisserie, déboucher une bouteille et servir à égalité six
verres, puis reconnaître deux fromages à l’aveugle en salle.
Le jury était composé de
Julie Trochain
,
Stéphanie
Leclerre
,
Mathieu Simonneau
(MOF) en salle, et
de
Johan Leclerre
(MOF),
Pierre Caillet
(MOF),
Christophe Gasper
et
Henri Gouny
en cuisine.
C’est la troisième victoire consécutive de l’établissement.
Leurs professeurs,
Fréderic Gouteau
,
Christophe
Dovergne
et
Benjamin Gontard
, ont été d’un grand
soutien.
“C’est un concours très dynamique qui crée un lien
important avec les écoles hôtelières et met en valeur
le travail des professionnels”,
souligne Jacques Marcon.
Le lycée polyvalent Hyacinthe Friant de Poligny est arrivée
en troisième place, le lycée hôtelier de Souillac finit 4
e
tandis que le lycée Les Epéronniers à Bruxelles (Belgique)
et le lycée Ferrandi à Paris (VI
e
) ont terminé
5
es
ex-æquo.
HÉLÈNE BINET
Formation-Écoles
Le lycée hôtelier d’Avesnes-sur-Helpe
remporte Cuisine en joute 2014
13
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VINGT-SEPT ADHÉRENTS
Générations cuisines et cultures vient de refaire son site internet :
. L’association y met
en avant toutes ses actualités, mais aussi ses actions et ses engagements.
Pour devenir membre de Générations cuisines et cultures, il faut être référencé au guide
Michelin
, détenir un titre
comme celui de meilleur ouvrier de France ou se faire parrainer par unmembre.
“Nous sommes actuellement
27. Nous aimerions être une quarantaine, pas plus. Nous voulons que nos quatre rendez-vous annuels restent
conviviaux”
, ajoute
Jacques Marcon
.
Renseignements :
Une nouvelle dénomination
pour les chefs de travaux
Dans le cadre de la modernisation des métiers de l’Éducation nationale, ces professionnels deviennent ‘directeurs délégués aux
enseignements technologiques et professionnels’.
N
ajat Vallaud-Belkacem
, ministre
de l’Éducation nationale, a présenté
la modernisation des métiers de
l’Éducation nationale. Cette réforme
est articulée autour de trois axes forts :
l’ensemble des métiers évolue ; des
mesures concrètes sont inscrites au budget
de l’Éducation nationale ; et l’éducation
prioritaire perçoit de nouveaux moyens
pour exercer ses missions.
“Pour que la
refondation de l’école de la République
réussisse, il était indispensable que tous
les métiers de l’Éducation nationale soient
repensés et que les missions des personnels
correspondent à cette nouvelle ambition
pour l’école. Pour cela, un chantier sans
précédent a été ouvert en juillet 2013. Plus
d’un an après, il trouve sa conclusion
après un dialogue social riche et de grande
qualité, qui a permis de moderniser les
missions de tous les personnels et de
mieux reconnaître certains métiers par
l’amélioration des conditions d’exercice ou
la revalorisation financière”,
a souligné la
ministre. Parmi les métiers qui évoluent,
citons les chefs de travaux. Dans une
conjoncture marquée
par un taux d’emploi
des jeunes nettement
dégradé, en particulier
pour les non-diplômés,
les voies technologique et
professionnelle méritent
d’être valorisées. Celles-ci
ne doivent pas être un
choix par défaut, car elles
offrent de nombreuses
perspectives de réussite
et de qualification. Dans
ce cadre, reconnaître la responsabilité
pédagogique des chefs de travaux
comme organisateurs et coordonnateurs
des enseignements technologiques et
professionnels des lycées est une nécessité.
Un rôle clé dans le rapprochement
entre l’école et les entreprises
En tant que proches collaborateurs
des chefs d’établissement, les chefs de
travaux conseillent ces derniers pour
l’organisation des enseignements, pour
le choix, l’installation et l’utilisation des
équipements pédagogiques. Ils
interviennent également dans
la construction des relations
extérieures de l’établissement,
notamment avec les entreprises.
Ils jouent ainsi un rôle clé
dans le rapprochement entre
l’école et les entreprises. Afin de renforcer
davantage la place que les chefs de travaux
occupent dans les voies technologique
et professionnelle des lycées, il convient,
aujourd’hui, de valoriser leur engagement.
Les principales décisions sont :
Â
Reconnaître la responsabilité
et le positionnement des chefs de
travaux
en remplaçant la dénomination
actuelle par celle de ‘directeur délégué
aux enseignements technologiques et
professionnels’.
Â
Revaloriser
, afin de reconnaître leur
responsabilité, le régime indemnitaire
des chefs de travaux via une
augmentation de 2 600 € de l’indemnité
de responsabilité pour chaque niveau
d’attribution (sections de plus de
1 000 élèves, sections comprises entre
400 et 1 000 élèves et sections de moins
de 400 élèves).
En contrepartie, mettre fin aux
mécanismes locaux de rémunération
par les heures supplémentaires
d’enseignement, dans un souci de
transparence et d’équité.
Â
Améliorer
les perspectives de carrière
des chefs de travaux via l’accessibilité
à la fonction au nouveau grade à accès
fonctionnel.
Â
Reconnaître la fonction d’assistant
chef de travaux
via la définition des
missions relatives à cette fonction, dans
une nouvelle circulaire.
Le budget 2015 permettra de financer la
mise en place d’un régime indemnitaire
harmonisé et fortement revalorisé.
L’ensemble des membres du jury, avec le président de Générations cuisines et
cultures,
Jacques Marcon
, les partenaires, et les trois trinômes des lycées de
Poligny, de Grenoble et d’Avesnes-sur-Helpe.
Le trinôme vainqueur :
Maxence Broeckaert
(cuisine),
Pauline Bodin
(pâtisserie),et
Charlotte Lefebvre
(salle) du lycée d’Avesnes-sur-Helpe.
Najat Vallaud-Belkacem
, ministre
de l’Éducation nationale :
“Pour que la
refondation de l’école de la République
réussisse, il était indispensable que tous
les métiers de l’Éducation nationale
soient repensés et que les missions des
personnels correspondent à cette nouvelle
ambition pour l’école.”
