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La Voile blanche, le restaurant du
Centre Pompidou de Metz (Moselle), repris en août dernier par Éric Maire, a le vent en poupe. "Concernant notre
prévisionnel [fixé à 1,2 M€ de chiffre d'affaires à l'année, NDLR],
on est dans les temps",
confie-t-il sereinement. Mais
sa plus grande réussite du moment est tout autre : "Depuis
son ouverture en 2010, le restaurant n'avait jamais figuré dans
aucun guide. Je viens d'apprendre qu'il serait cité dans le
Gault&Millau et le Bottin gourmand",
se réjouit le chef étoilé (au restaurant À côté, à Metz), qui s'était fixé comme objectif la
citation dans la presse gastronomique. "Pour savoir si nous sommes dans le Michelin, il va falloir
patienter encore un peu", ajoute-t-il.
À toute vapeur
Éric Maire a su renverser la vapeur de l'établissement, fermé par Sodexo début 2016. Après la signature d'un bail de délégation de service public en 7-14-21 et quelques travaux - notamment la transformation du bar en brasserie au rez-de-chaussée -, il rouvre en août. "On a refait toute la décoration du restaurant au premier étage dans un style épuré et lumineux, dégagé la vue sur la charpente extérieure, et créé un bar dans la salle", relate Éric Maire. Il augmente le nombre de couverts de 60 à 120 au restaurant grâce à la verrière construite fin 2015, un investissement du musée. La capacité de la brasserie est plus variable : de 35 couverts en hiver, elle passe à 250 l'été avec la terrasse. "On voulait y monter une tente chauffée cet hiver, mais le Centre Pompidou a refusé car elle ne s'accordait pas avec la toile de la charpente."
Une porte indépendante est créée afin d'accéder à La Voile blanche sans devoir passer par le musée, ce qui a permis d'élargir les horaires d'ouverture. Pour la passerelle qui permettra d'accéder aux galeries directement depuis le restaurant, il faudra attendre encore un peu : "Le plan vigipirate complique tout", constate le chef.
La partie événementielle se développe également : mariages, anniversaires... Le lieu est aussi prisé par les entreprises. "En décembre, on a fait 2 000 couverts en repas d'entreprise." Car la clientèle internationale provient du musée, mais aussi du quartier. Beaucoup de bureaux en construction, qui devraient s'achever à l'automne 2017, entourent le Centre Pompidou. De quoi faire souffler encore un peu plus de vent dans la Voile.
À toute vapeur
Éric Maire a su renverser la vapeur de l'établissement, fermé par Sodexo début 2016. Après la signature d'un bail de délégation de service public en 7-14-21 et quelques travaux - notamment la transformation du bar en brasserie au rez-de-chaussée -, il rouvre en août. "On a refait toute la décoration du restaurant au premier étage dans un style épuré et lumineux, dégagé la vue sur la charpente extérieure, et créé un bar dans la salle", relate Éric Maire. Il augmente le nombre de couverts de 60 à 120 au restaurant grâce à la verrière construite fin 2015, un investissement du musée. La capacité de la brasserie est plus variable : de 35 couverts en hiver, elle passe à 250 l'été avec la terrasse. "On voulait y monter une tente chauffée cet hiver, mais le Centre Pompidou a refusé car elle ne s'accordait pas avec la toile de la charpente."
Une porte indépendante est créée afin d'accéder à La Voile blanche sans devoir passer par le musée, ce qui a permis d'élargir les horaires d'ouverture. Pour la passerelle qui permettra d'accéder aux galeries directement depuis le restaurant, il faudra attendre encore un peu : "Le plan vigipirate complique tout", constate le chef.
La partie événementielle se développe également : mariages, anniversaires... Le lieu est aussi prisé par les entreprises. "En décembre, on a fait 2 000 couverts en repas d'entreprise." Car la clientèle internationale provient du musée, mais aussi du quartier. Beaucoup de bureaux en construction, qui devraient s'achever à l'automne 2017, entourent le Centre Pompidou. De quoi faire souffler encore un peu plus de vent dans la Voile.
Publié par Lucie DE GUSSEME
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