Stabiliser son équipe : un exemple concret

Suite à notre enquête intitulée 'comment lutter contre le turnover', notre expert André Picca nous livre une étude de cas pratique.

Publié le 01 février 2017 à 10:47
Le cadre : un restaurant gastronomique, installé depuis trois ans dans une ville de provinc. Le ticket moyen est de 43 € le midi en semaine, 60 € les vendredi et samedi soir, avec 25 à 45 couverts. L'établissement est exceptionnellement ouvert pour la Saint-Valentin et le 31 décembre, et fermé les autres jours fériés. Il emploie deux personnes en cuisine, deux autres en salle et le patron.

Dès l'ouverture, le restaurateur a choisi d'impliquer l'équipe :

- contrat de travail à 39 heures, avec relevé effectif des présences. Souvent, le nombre d'heures travaillées est légèrement inférieur. Avec cette méthode, le restaurateur garantit un salaire régulier à temps plein ;

- fermeture les dimanches et jours fériés, et les soirs de semaine (ouverture les vendredis et samedis soir) ;

- en fin d'année, encouragement sous la forme de chèques-cadeaux (panier de produits de haut de gamme pour Noël ou deux repas gastronomiques pour deux personnes, d'une valeur de 200 €) ;

- implication de l'équipe dans la mise au point des recettes et méthodes de travail.

 
Résultat : tous les salariés présents à l'ouverture sont toujours en place au bout de trois ans, et lorsqu'une réservation exceptionnelle est prise pour un soir de semaine, tous les salariés sont présents.
 

L'avis de l'expert : souvent, dans les stages dédiés au management, les formateurs indiquent que le salaire est important pour obtenir une implication. Il faut ici constater que la reconnaissance et l'implication des collaborateurs jouent tout autant, sinon plus, dans la stabilité (donc la satisfaction) des salariés.

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Publié par André PICCA



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