L'Éternel éphémère, des idées et de l'audace

Toulouse (31) Jean-Philippe Drouin vient de poser ses valises à Toulouse et ouvert une adresse qu'il souhaite ludique et gourmande.

Publié le 21 septembre 2016 à 12:12

"En un week-end, je suis tombé amoureux de Toulouse", sourit Jean-Philippe Drouin, la quarantaine. Son passage dans le Ville rose a été l'élément déclencheur qui lui a donné envie de changer de vie. "Je travaillais dans le marketing en région parisienne depuis dix ans, il me semblait avoir fait le tour. J'avais besoin de renouer le contact avec les humains."

Études de marché, questionnaires en ligne sur Facebook, Jean-Philippe Drouin a bien analysé son sujet avant de se lancer : "Je me suis inscrit sur plusieurs groupes en interrogeant les internautes sur leurs habitudes de sortie, de consommation… Il est très vite apparu que les gens avaient besoin de casser la routine, de rêver." Il baptise donc son adresse toulousaine l'Éternel éphémère et fait le pari de changer tous les deux mois de décoration et de carte.
 

Impliquer les clients

Hawaï, planche de surf et mini-plage de sable ont ainsi interpellé les premiers visiteurs. "Je souhaite impliquer les clients. Ils sont nombreux à me faire des propositions, alors j'ai décidé d'ouvrir une boîte à idées à l'entrée du restaurant. Le prochain thème sera autour de notre enfance, avec des héros comme Blanche-Neige ou Albator. Je fouine dans les vide-greniers, sur les sites de petites annonces. On échange avec l'équipe et on s'amuse beaucoup", s'enthousiasme Jean-Philippe Drouin.

En terrasse ou au jardin, le restaurant peut servir jusqu'à 100 couverts le midi. Jean-Philippe Drouin a fait appel à une chef, Sylvana Barreaud. "Je lui laisse une liberté totale, la professionnelle en cuisine, c'est elle. Elle construit sa carte en fonction du thème… Je suis exigeant sur la qualité, tout doit être fait maison."

Buffet à volonté tous les midis avec un menu trois plats à 13,50 €, et cocktails et tapas le soir, Jean-Philippe Drouin table sur un chiffre d'affaires de 300 000 € la première année. Brunch le dimanche midi, privatisation du restaurant ou mini-concerts, les projets ne manquent pas. "Mon credo : être sérieux sans se prendre au sérieux."


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Publié par Dorisse PRADAL



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