Courtepaille va à l'Essentiel

Reims (51) Après le Classique et le Comptoir, l'enseigne au toit de chaume définit une offre pour dynamiser les galeries marchandes des centres commerciaux. Le concept est expérimenté depuis septembre dernier près de Reims.

Publié le 20 mars 2017 à 12:05

Quand on dit Courtepaille, on pense toit de chaume et feu de cheminée… Ce n'est plus si vrai. Après les Comptoirs, créés en 2013 et destinés à intégrer les hôtels, voici l'Essentiel, le dernier-né des concepts de l'enseigne, lancé officiellement en ce début 2017. "Le but est de s'insérer dans les centres-commerciaux, mais pas uniquement, indique David Grobelny, chargé d'expansion franchise chez Courtepaille. Nous visons aussi les aires d'autoroutes, et avons l'intention d'étudier la reprise ou la création de restaurants en centre-ville." Une option inédite pour l'enseigne, puisque l'idée phare du créateur de l'enseigne, en 1961, Jean Loisier, était de délaisser les coeurs de ville pour leur préférer les bords d'autoroute.

Carte et surface réduites, horaires élargis, service mixte (à table et vente à emporter), nouvelle offre de snacking, salon de thé et petit-déjeuner : c'est l'ADN de Courtepaille Essentiel. Expérimenté depuis septembre dernier dans la galerie marchande de l'hypermarché de Saint-Brice-Courcelles (Marne), près de Reims, le nouveau restaurant connaît apparemment un lancement sans accroc. "Le centre commercial n'a pas communiqué, mais nous atteignons tout de même 80 couverts par jour, ce qui était notre fourchette basse", poursuit David Grobelny. Volume visé par le concept : de 80 à 120 couverts par jour. 

 

Diversification de la carte

À son origine : une demande du centre commercial en question. "L'hypermarché voulait dynamiser sa galerie marchande, explique le chargé d'expansion franchise. On a donc travaillé une déclinaison du Courtepaille Classique qui prendrait la place d'un bar-brasserie." Nouvelle décoration, taille réduite (200 à 350 m2, contre 350 à 400 m2 pour le Classique), horaires élargis… la métamorphose est complète. "L'Essentiel est ouvert du matin jusqu'à la fermeture de la galerie, vers 20 heures ou 20 h 30. Nous avons donc dû créer des offres petit déjeuner, snacking et salon de thé, qui n'existaient pas chez nous. Nous allons d'ailleurs diversifier leurs cartes prochainement, ainsi que celle de la vente à emporter." 

 

La carte de l'Essentiel contient 30 à 50 % de l'offre de base de Courtepaille. "Nous avons repris uniquement les produit du coeur de carte, comme l'andouillette, et ceux qui garantissent les meilleures marges." L'investissement de base pour ouvrir un Courtepaille Essentiel dépend de la surface des lieux. "Il faut compter 2 000 € le mètre carré, soit entre 350 000 et 700 000 € pour un restaurant, estime David Grobelny.

Dans ses 287 restaurants, Courtepaille a la particularité de ne compter que 92 franchisés - le plus souvent tenus des hôteliers qui développent ainsi leur offre de restauration -, le reste étant constitué de succursales où travaillent les 4 000 salariés de l'entreprise. Mais pour rééquilibrer la balance d'ici 2021, l'enseigne a défini une liste de restaurants qui pourraient basculer de la succursale vers la franchise. "Nous sommes en train de proposer à certains de nos directeurs salariés de signer un contrat de 5 ans en location-gérance, avec option d'achat de la 3e à la 5e année." Objectif pour 2021 : atteindre les 150 franchisés.

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Publié par Lucie DE GUSSEME



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