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Un an après son arrivée au piano de
L'Almandin, le restaurant de l'hôtel cinq étoiles L'Île de
la Lagune à Saint-Cyprien (Pyrénées-Orientales),
Christophe Schmitt s'estime fin prêt pour satisfaire
l'ambition avec laquelle il a débarqué : obtenir une étoile Michelin. Le chef dispose pour cela de la confiance et de l'appui de
la famille Lormand, propriétaire du groupe Roussill'hôtel,
dont l'établissement de Saint-Cyprien fait partie.
L'équipe est désormais au complet, avec notamment le chef pâtissier Alan Laine, et une carte de printemps en guise de signature pour Christophe Schmitt, adepte d'une cuisine plutôt minimaliste ("Pas plus de trois saveurs dans un plat"). Ce qui n'exclut pas l'originalité, notamment dans les associations de goûts. En témoigne la Poitrine de cochon Tirabuixo cuite 36 heures, homard bleu, carotte au gingembre et voile de lardo di Colonnata.
Un parcours qui a naturellement forgé son penchant pour une cuisine gastronomique ouverte : "Il faut être à l'écoute de ce qui se fait ailleurs, ne pas rester enfermé dans sa cuisine, mais au contraire aller à la rencontre des producteurs et des confrères." C'est aussi ce qui pousse le chef à s'engager dans des concours. Après avoir décroché le prix culinaire international Pierre Taittinger en 2012 et avoir atteint la finale du MOF, Christophe Schmitt récidive cette année dans cette même compétition, avec le soutien de son mentor Jean-Yves Leuranguer. Un défi supplémentaire.
L'équipe est désormais au complet, avec notamment le chef pâtissier Alan Laine, et une carte de printemps en guise de signature pour Christophe Schmitt, adepte d'une cuisine plutôt minimaliste ("Pas plus de trois saveurs dans un plat"). Ce qui n'exclut pas l'originalité, notamment dans les associations de goûts. En témoigne la Poitrine de cochon Tirabuixo cuite 36 heures, homard bleu, carotte au gingembre et voile de lardo di Colonnata.
Autre exemple avec les asperges de saison
servies en entrée, et rehaussées avec un peu d'acidité par le
mariage avec l'orange sanguine maltaise. "Ce qui est très
important pour moi, c'est aussi de travailler en local, ce qui
correspond d'ailleurs à une tendance dans la cuisine
contemporaine", ajoute le chef.
Une cuisine gastronomique ouverte
Pas besoin d'aller très loin pour trouver les bons produits : Christophe Schmitt s'approvisionne chez son maraîcher à Elne, ou pioche dans les 800 variétés internationales d'agrumes cultivées par des passionnés sur la petite commune catalane d'Eus. Le chef se reconnaît parfaitement dans la passion de ses producteurs préférés.
Une cuisine gastronomique ouverte
Pas besoin d'aller très loin pour trouver les bons produits : Christophe Schmitt s'approvisionne chez son maraîcher à Elne, ou pioche dans les 800 variétés internationales d'agrumes cultivées par des passionnés sur la petite commune catalane d'Eus. Le chef se reconnaît parfaitement dans la passion de ses producteurs préférés.
À 33 ans, Christophe Schmitt a déjà passé plus de la moitié de
sa vie en cuisine, notamment cotés de grands professionnels :
Émile Jung, Hubert Maetz, Davy Tissot ou Olivier
Elzer. Il a également exercé durant sept ans au Diane, le
restaurant du Fouquet's, jusqu'à la récompense d'une étoile
Michelin en 2012.
Un parcours qui a naturellement forgé son penchant pour une cuisine gastronomique ouverte : "Il faut être à l'écoute de ce qui se fait ailleurs, ne pas rester enfermé dans sa cuisine, mais au contraire aller à la rencontre des producteurs et des confrères." C'est aussi ce qui pousse le chef à s'engager dans des concours. Après avoir décroché le prix culinaire international Pierre Taittinger en 2012 et avoir atteint la finale du MOF, Christophe Schmitt récidive cette année dans cette même compétition, avec le soutien de son mentor Jean-Yves Leuranguer. Un défi supplémentaire.
Publié par Francis MATÉO
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