Vague de froid : en Aquitaine, la vie au ralenti

Bordeaux (33) Au coeur de la vague de froid, avec des records historiques en Dordogne le 10 février, l'Aquitaine a subi les frimas durant une semaine. Avec un manque à gagner important pour certains professionnels de l'hôtellerie-restauration.

Publié le 20 février 2012 à 15:50
Place de la Bourse, la clientèle du restaurant le Gabriel observe les flocons tomber. "Janvier et février sont des mois plutôt calmes. Nous n'avons enregistré aucune annulation. Ni au bistrot, ni au gastronomique", relève-t-on ici. Même constat à l'hôtel 5 étoiles Burdigala. Séminaires et réservations hôtelière ont tenu bon. En revanche, du côté des bassins à flot, si les établissements posés sur l'eau n'ont pas été pris dans les glaces, ils ont dû faire face au froid. Propriétaire de la Dame de Shanghai, Jean-Pierre Héland assure qu'avec "les chauffages d'appoint, il ne faisait que 19 °C quand, dehors, les températures affichaient - 8 °C. Le midi, comme il faut bien déjeuner, on n'a guère perdu de couverts. En revanche, le soir, les gens ne sont pas sortis. Entre le restaurant et la discothèque, c'est une perte de 50 % du chiffre d'affaires sur une semaine, et un surcoût de 200 € par jour entre la location du chauffage d'appoint et le gazole pour le faire fonctionner". Dans la campagne au sud de la Gironde, au restaurant L'Absolu à Auros, le patron Benoît Mary cache mal son exaspération : "Les médias ont créé la psychose. Je suis placé sur un axe principal, il n'y avait donc pas de soucis de circulation. J'ai malgré tout enregistré plus de 40 % d'annulations."

 

La Dordogne de retour à l'ère glaciaire
En Aquitaine, c'est la Dordogne qui a subi la plus forte vague de froid avec des températures à - 17 °C le 10 février. Les établissements ont non seulement enregistré des dégâts matériels - ruptures de canalisation entre autres - mais aussi une perte de clientèle. "Sur la semaine, j'ai perdu plus de 25 000 €", relève Jacqueline Leymarie, à la tête de l'Auberge de la Truffe, Logis situé à Sorges. Au Relais & Château Le Vieux Logis, les annulations ont porté autant sur les chambres qu'au restaurant, totalement déserté. Au Château des Reynats, à Chancelade, on ne décolère pas : "Les routes n'ont même pas été sablées. Cela représente une perte de 40 couverts et 20 chambres. En outre, deux séminaires, de 15 et 35 personnes, sur un et deux jours ont été annulés."

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Publié par Brigitte DUCASSE



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