L'Hôtellerie Restauration No 3789

Une question, un commentaire sur cet article ? lhotellerie-restauration.fr/QR/RTR772887 pale, qui abrite la majorité des chambres et suites ainsi que le restaurant 3 étoiles Michelin qui a été déplacé pour laisser place à l’Orangerie, le nouveau restaurant du chef, dans lequel il propose sa cuisine minceur. Une adaptation post-Covid qui permet au chef de dédier un lieu à l’alliance de la gastronomie et de la cuisine minceur. À cette maison principale est rattaché un immense bâtiment, à l’esprit colonial, qui abrite les cures thermales. Le Couvent des herbes, bâtisse du XVIIIe siècle, dispose de huit chambres et suites, dont certaines donnent sur une roseraie et l’un des jardins potagers du domaine. Le Logis des grives, ancienne pension de famille, abrite quatre suites. On trouve également une ferme landaise, qui accueille un spa revisitant la cure thermale et les rituels de santé, dont le ‘bain de kaolin en apesanteur’, le soin signature d’argile blanche et d’eau thermale. “Si le cœur de métier est la restauration, il y a une attache forte au thermalisme”, détaille Andreu Coma Roca, le directeur adjoint des lieux. On retrouve également l’école de cuisine du chef ainsi que d’autres espaces de restauration et un hôtel 3 étoiles de 36 chambres. Dans le jardin de la demeure principale, une sculpture de l’artiste contemporain Christian Lapie, installée en 2021, salue la mémoire des deux grandes dames qui ont fait Les Prés d’Eugénie : l’impératrice Eugénie, épouse de Napoléon III, et Christine Guérard. Un lieu intemporel Eléonore et Adeline Guérard ont aujourd’hui pour mission de moderniser le domaine pour l’ancrer dans son époque. “Il faut continuer à être le plus créatif possible, tout en tenant sur le plan économique. C’est un challenge merveilleux”, explique Michel Guérard. “Nous sommes dans un domaine classique, qui reste intemporel. C’est ce qui en fait sa modernité”, estime Anne-Laure Nussbaumer, la directrice de l’hôtel, qui qualifie également les lieux de “cocon”. Aux Prés d’Eugénie, pas question d’être influencé par les dernières modes. Côté décoration, on retrouve forcément l’influence Second Empire avec des meubles chinés, des statues, des antiquités, un piano… et une collection de peintures, allant du XVIIIe au XXe siècle. En interne, une équipe d’ébénistes, de menuisiers, de charpentiers et de peintres assurent l’entretien “et créent de nouveaux espaces”, explique Andreu Coma Roca, ce qui permet “de réparer et de ne rien acheter”. Le bain de Kaolin en apesanteur, le soin signature d’argile blanche et d’eau thermale. © DR

RkJQdWJsaXNoZXIy ODk2OA==