L'Hôtellerie Restauration No 3766

9 18 février 2022 - N° 3766 L’Hôtellerie Restauration Ouvrir un hôtel indépendant en station, un challenge des murs (2 M€) de cet établissement communal devait se faire au printemps 2020. L’acquisition a été repoussée de six mois, en raison du Covid. En 2017, il avait déjà acheté la Ferme d’Oz, un restaurant qu’il possède toujours dans la station. Pour l’hôtel, tout était à créer : l’offre, l’équipe, la clientèle, la grille tarifaire... Un produit unique dans la station Le 3 étoiles, relooké, compte aujourd’hui 81 lits contre 140 avant. Un vaste lobby lumineux et un espace bien-être, ouvert sur l’espace aquatique de l’hôtel, ont été créés, tout comme un restaurant, dirigé par le chef Antony Meyer, désormais ouvert à la clientèle extérieure. Le chantier, mené avec le décorateur Alexandre Tripier, a coûté 500 000 €. “C’est un pari sur l’avenir”, résume Franck Ménard, attaché à son indépendance. Son établissement n’a pas de concurrent dans la station : même le Moontain Hostel, ouvert en 2016, ne permet pas de réservation à la nuitée, contrairement au Timberlodge. Nathalie Ruffier “Notre chance, c’est de démarrer l’année où les gens sont en forte demande d’escapades et pressés de refaire du ski”, assure Franck Ménard, créateur de l’hôtel Timberlodge, ouvert en l’année dernière dans la station iséroise d’Oz-en-Oisans. Le professionnel a transformé le centre de vacances Les Cristaux en hôtel : l’achat OZ-EN-OISANS Franck Ménard, 43 ans, a ouvert le Timberlodge l’été dernier. Un hôtel 3 étoiles indépendant qui emploie 18 personnes en saison. © FRANÇOIS MARINE © MAËL VALLAT Occupation hôtelière à Marseille : des chiffres encourageants Les Hautes Mers, la nouvelle adresse des Domaines de Fontenille Selon le dernier rapport de l’office métropolitain de tourisme et des congrès de Marseille, l’année 2021 a été “compliquée mais plutôt positive”. En 2021, les hôtels et résidences de Marseille ont en effet enregistré un taux d’occupation de 54,7 %, soit une hausse de près de 15 points par rapport à la même période en 2020, mais toujours en deçà des performances de 2019 (- 16,5 points). “Les bons résultats du 2e semestre, portés par une bonne saison estivale, ainsi que le retour progressif de la clientèle d’affaires depuis la rentrée de septembre participent à la réduction de l’écart des performances entre les années 2019 et 2021”, souligne le rapport. Il précise également que les hôtels du Grand Marseille arrivent en deuxième position en termes de taux d’occupation après Montpellier (56,5 %). L’organisme note qu’à Marseille, c’est le secteur du Vieux-Port qui enregistre les plus hauts niveaux de prix moyen (103 €), “du fait d’une forte concentration de l’offre hôtelière appartenant aux créneaux supérieurs”, tandis que le secteur Marseille-Nord (Euroméditerranée-Aéroport) affiche le prix moyen le plus faible du Grand Marseille avec un prix moyen de 53,5 €. Les hôtels marseillais enregistrent le deuxième prix moyen le plus élevé (87,7 €), derrière Nice (151,7 €). C’est au bord de l’océan Atlantique, sur l’île d’Yeu en Vendée, que le groupe hôtelier les Domaines de Fontenille a décidé d’installer son nouvel hôtel. Cette huitième adresse du groupe, baptisée Les Hautes Mers, proposera, à sa réouverture en avril prochain, 17 chambres et suites, avec terrasses privatives, ainsi qu’un restaurant de 40 couverts, ouvert à la clientèle extérieure. Le groupe a fait appel à l’architecte nantais Luc Brochard et à l’agence 44 Avril pour les travaux. Des transformations de plus grande envergure - comme la création d’un spa – sont également en projet, et devraient voir le jour d’ici deux ans. L’hôtel compte 31 chambres de 2 à 6 personnes, dont 16 communicantes. Franck Menard a tenu une auberge pendant sept ans et a racheté un restaurant voilà quatre ans.

RkJQdWJsaXNoZXIy ODk2OA==