Page 6 - L'Hôtellerie Restauration No 3373

5
6
ˆ Œ ! LuKMUJZM
Œ
Une action exemplaire”
L’initiative démontre sa fiabilité et l’intérêt qui lui est porté, avec une nouvelle vague de diplômées en CAP cuisine. De nouveaux
partenaires et le soutien du conseil régional d’Île-de-France vont pérenniser cette opération.
Femmes en avenir, une troisième promotion qui en annonce d’autres
L’actualité
M
erci à tous mes collègues
et aux chefs qui ont été les
artisans de ce succès, mais
aussi à vous, mesdames, qui en êtes les
auteurs. Bravo d’avoir réussi et d’avoir
montré que cela était possible”,
lance
Alain Ducasse
aux nouvelles diplômées
de la troisième promotion des Femmes
en avenir, au Café de la paix à Paris
(
IX
e
),
lors de la cérémonie de remise
des diplômes.
Sylvie Danielo-Feucher
,
préfète déléguée pour l’égalité des
chances,
Jérôme Chartier
,
député du
Val-d’Oise à l’origine de ce projet avec
Alain Ducasse, mais aussi
Jean-Paul
Huchon
,
président du conseil régional
d’Île-de-France, applaudissent à leur
tour les jeunes femmes.
La quatrième promotion est actuellement
en formation en alternance suivant le
même modèle, entre l’Institut des métiers
de l’artisanat (IMA-CFA) de Villiers-le-
Bel (95) et les restaurants d’Île-de-France
qui les accueillent. Les stagiaires de cette
année ont été accueillies par
Guy Savoy
,
Christophe Raoux
,
Michel Roth
,
ThierryMarx
,
Joël Robuchon
,
Dorian
Wicart
Un vrai engagement chez les
chefs qui sont sensibles à cette action
visant à aider les femmes en situation
difficile.
Ce sont des femmes qui ont
envie de travailler mais qui ont quitté le
monde du travail depuis longtemps et
qui ont besoin d’aide. Nous intervenons
aussi pour les aider enmatière de garde
d’enfant ou de problème de mobilité. C’est
essentiel”,
explique
QuentinVicasse
,
du
groupe Alain Ducasse.
Les candidates ont été informées par
le biais d’associations locales ou par
Pôle emploi. Elles passent ensuite par
une commission de sélection qui va
privilégier les plus motivées. Pour les
aider à décrocher leur CAP en un an,
les associations jouent pleinement leur
rôle, y compris pour le soutien scolaire.
En parallèle, dans le restaurant où elles
acquièrent la pratique, un tuteur veille
sur elles.
UNE INITIATIVE DUPLICABLE
En 2010, Alain Ducasse et Jérôme
Chartier initiaient le projet avec le
soutien de la préfecture du Val-d’Oise, de
la chambre des métiers et de l’artisanat
du Val-d’Oise et de la ville de Sarcelles.
Les communes de l’est du Val-d’Oise
et Pôle emploi ont rejoint le dispositif.
Cette année, ce sont les fondations
Elle, Financière de l’échiquier, Safran,
Société générale et Caritas France qui
se sont associées à cette opération.
Les
fondations nous aident à financer cette
formation et cela nous permet aussi
d’avoir une visibilité à plus long terme”,
se réjouit Quentin Vicasse.
La région a envie de s’associer à
l’aventure,
a confirmé Jean-Paul Huchon,
face aux diplômées.
C’est une action
exemplaire dans laquelle nous allons
nous engager en 2014 et nous allons faire
le chemin ensemble.”
Il précise que la
future loi de décentralisation, qui devrait
être votée après les élections municipales,
va transférer la responsabilité de la
formation professionnelle aux régions.
Nous allons essayer de créer une cité
mondiale de la gastronomie dans le
Val-de-Marne. Nous avons l’appui du
Gouvernement”,
assure le président du
conseil régional d’Île-de-France. De
bonnes nouvelles pour l’initiative, qui
devrait être pleinement soutenue en
région parisienne.
Reste que l’opération Femmes en
avenir est duplicable. En dehors de
l’Île-de-France, d’autres élus et d’autres
professionnels peuvent reprendre ce
principe à leur compte. Surtout que le
bilan est enthousiasmant. Depuis la
première promotion, 54 femmes ont
été reçues au CAP de cuisine (100 %
de réussite pour celles qui se sont
présentées), avec un taux de retour à
l’emploi de 65 %.
NADINE LEMOINE
La troisième promotion de Femmes en avenir réunie au
Café de la paix à Paris (IX
e
)
pour la remise des
diplômes avec
Alain Ducasse
,
Jean-Paul Huchon
,
Sylvie Danielo-Feucher
et
Jérôme Chartier
.
© ADELINE MONNIER
© ADELINE MONNIER
Jean-Paul Huchon
a annoncé la participation de
la r
égion Î
le-de-France dans le développement du
dispositif Femmes en avenir.
Après seize ans d’absence
Annoncée pour le 17 décembre, l’ouverture du premier restaurant de la chaîne de burgers
dans la capitale a eu lieu avec un jour d’avance. Pour le plus grand plaisir des fans et des
nostalgiques.
Retour gagnant pour Burger King à Paris
En bref
Les restaurants de plage de
Charente-Maritime en péril
La préfecture de Charente-Maritime
envisage d’appliquer le décret plage du
26
mai 2006 sur son littoral. L’information,
publiée le 18 novembre, inquiète les
propriétaires de restaurants du bord
de mer, le texte prévoyant l’interdiction
de toute construction en dur sur les
plages. Quatre établissements pourraient
être touchés, entre Saint-Georges-
de-Didonne et Royan, avec obligation
de déconstruction, sans aucune
compensation et sans pouvoir de facto
revendre un fonds de commerce devenu
inexistant. Les élus locaux, dont le député-
maire royannais
Didier Quentin
,
réclament
une révision du décret, afin de permettre
aux restaurants visés par cette mesure,
Le Lido, la Réserve, l’Acapulco (tous trois à
Royan) et la Cazuela (à Saint-Georges), de
rester en place. Le président de l’Umih 17,
Richard Gendre
(
Le Richelieu à la Flotte-
en-Ré), déplore cette situation :
Cela
n’aurait pas de sens, d’autant plus qu’en
période de crise, les hôteliers devraient être
aidés dans leurs activités plutôt qu’être
pénalisés.”
Réponse probable début 2014.
J.-P. G.
A
près des années d’annonces et de contre annonces,
d’infos et d’intox, l’ouverture signant le retour de
Burger King à Paris, au dernier étage de la galerie
commerciale de la gare Saint-Lazare (IX
e
),
a finalement eu
lieu avec une journée d’avance, le 16 décembre à 16 heures.
Le restaurant fait environ 160 m
2
sur un étage et dispose
d’une terrasse extérieure de 150 m
2
(100
places assises au
total). Huit caisses enregistreuses sont installées pour deux
lignes de production. L’objectif, selon la direction, est de
servir
“600
tickets à l’heure”
.
Au menu-board : 14 menus
proposant un burger, des frites ou une petite salade et une
boisson (de 5,20 € à 9 €). Celui comprenant le célèbre
Whooper est à 7,60 €. À côté des burgers, trois salades, un
menu enfant (KidsMeal) à 4 € avec un jouet en cadeau et
des desserts (donut, glace BK fusion, Sundae…), de 1,90 €
à 3,10 €. Près de 80 employés ont été embauchés en CDI
pour couvrir une amplitude horaire allant de 9 h 30 à
minuit, sept jours sur sept.
“350
À 400 OUVERTURES À MOYEN TERME”
Burger King France, désormais franchisé d’Autogrill, ouvre
ainsi son troisième restaurant dans l’Hexagone, après
ceux situés dans l’aéroport Marseille-Provence et sur l’aire
d’autoroute Reims
Champagne
Sud. Depuis le
milieu du mois
de novembre, le
développement
de la marque
en France a
été confié au
Groupe Bertrand
(250
restaurants, 400M€ de chiffre d’affaires). Aucune
information n’a été divulguée sur les prochaines ouvertures,
mais un communiqué annonçait récemment
“350
à 400
ouvertures en France visées àmoyen terme. L’accord Burger
King-Groupe Bertrand permettra de créer 1 200 emplois en
2014”.
Seule certitude : nombreux étaient les nostalgiques
et les curieux amassés devant le restaurant pour fêter
dignement le retour de la marque à Paris, après seize
ans d’absence. La sécurité de la gare avait même été
réquisitionnée pour une partie de la soirée. Un démarrage en
trombe.
HÉLÈNE BINET
Burger King
ìeì ì'396ì()ì 31)ìeì %6)ì %-28O %>%6)ìeì
ì %6-7