Page 26 - L'Hôtellerie Restauration No 3373

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En bref
Vie professionnelle
De gauche à droite :
Pierre Steyer
,
trésorier des Restos du cœur,
Gisèle
Untersinger
,
présidente des Restos du
cœur 67, et
Roger Sengel
,
président de
l’Umih 67.
Les restaurateurs ont du cœur
Le 4 novembre dernier,
178
restaurateurs
et hôteliers se sont mobilisés en faveur
des Restos du cœur. Ils ont bénévolement
concocté de délicieux dîners, dont
l’intégralité des bénéfices a été reversée
à l’association. À raison de 35 € par
personne, le menu se composait d’une
terrine de sanglier, d’un plat de gibier et
d’un dessert aux fruits. 1 315 convives
ont répondu à l’appel. Jeudi 12 décembre,
fier de la générosité des restaurateurs
mais aussi de l’aide apportée par la fédération des chasseurs du Bas-
Rhin et de l’association des chasseurs de grand gibier - qui ont fourni
gratuitement 1,5 tonne de gibier -,
Roger Sengel
,
président de l’Umih 67, a
ainsi pu remettre un chèque de 42 834 € aux Restos du cœur. Cette somme
permettra à l’association, créée par Coluche, d’acheter un camion isotherme
de 3,5 tonnes afin de transporter les denrées alimentaires vers les vingt
centres de distribution du département. Il s’agit de la deuxième opération
de ce type, baptisée Les Restos ont du cœur, qu’organise l’Umih 67. Il y a huit
ans, un chèque de 45 000 € avait déjà été remis à l’association.
S. DE A.
Vingt chefs varois en cuisine pour les Restos du cœur
Vingt chefs renommés du Var (
Paul Bajade
,
Jean-François Bérard
,
Alain
Biles
,
Pascal Bonamy
,
Hermance
et
Alain Carro
,
Gui Gedda
,
Quentin Joplet
,
Jean-Paul Lanyou
,
Stéphane Lelièvre
,
Anthony Lopez
,
Alain Mari
,
Denis
Matyasy
,
Roland Paix
,
Alain Ryon
,
Jean-Claude Santioni
,
Jo Vally
,
Serge
Vaz
,
Hervé Vinrich
,
et
Benoit Witz
)
se sont retrouvés jeudi 12 décembre pour
préparer un dîner de gala en faveur des Restos du cœur. La soirée, qui s’est
déroulée au restaurant Les Pins penchés à Toulon (83), a attiré 290 convives.
Le dîner, préparé avec les dons des fournisseurs, a permis aux chefs de
remettre l’intégralité de la recette à l’antenne varoise des Restos du cœur, soit
25 430
€. L’opération, initiée dans le Var par Stéphane Lelièvre il y a quatre
ans, sera reprise au plan national par le groupe Châteaux & Hôtels Collection
qui proposera un dîner de gala dans ses établissements le 23 mars 2014.
M. T.
Travaux, terrasses, circulation...
Alain Jamet, trésorier adjoint de la CPIH 44, s’alarme de
la désaffection des consommateurs pour le cœur de ville.
À Nantes, la mutation du centre-ville inquiète
A
lain Jamet
,
ancien président de
la CPIH 44, aujourd’hui trésorier
adjoint, s’inquiète de la baisse
de fréquentation du centre-ville de
Nantes.
Certes la récession économique
générale et récurrente y est pour quelque
chose mais les travaux engagés par la
municipalité depuis quelques années
accentuent cette désaffection de la
clientèle. Parking et stationnement aux
tarifs très élevés, sens de la circulation
anarchique, procès verbaux à la pelle,
tarifs des transports en hausse... Il y a
vraiment de quoi décourager l’acheteur”,
lâche-t-il. L’autre souci concerne les
terrasses.
Aux premières chaleurs, en
plein été, les cafetiers et restaurateurs
n’ont pas pu exploiter leurs terrasses au
grand désarroi des consommateurs et
touristes car des aménagements de voirie
et de circulation étaient programmés.
Il aura fallu une mobilisation générale
des commerçants du centre-ville,
toutes activités confondues, pour que
des travaux prévus l’été dernier soient
reportés afin de ne pas gêner l’accès aux
terrasses et aux commerces.”
Alain Jamet estime en outre qu’il y
a une importante distorsion entre
la réglementation municipale et son
application par les services de la mairie.
C’est contradiction sur contradiction.
Il existe des exceptions dans le
centre-ville qui sont à la limite de la
discrimination économique : 50 mètres
séparent deux établissements mais
la réglementation n’est pas la même,
contrairement aux conditions générales
énoncées dans le guide remis à chaque
professionnel lors de la demande
d’octroi de terrasse. L’un peut fermer
sa terrasse à 1 h 30 du matin et l’autre
doit fermer à 20 heures ! Les rues
Rameau, Grétry et Suffren, près de la
place Graslin, sont concernées par cette
injustice. Les commerçants ont tout
tenté auprès des services de la mairie :
lettres, rendez-vous, intervention des
syndicats de l’hôtellerie…”
Mais rien à faire.
Les terrasses de ces
trois rues sont aussi très limitées en
surface. Dans les voies piétonnes, il
faut laisser un passage d’accès pour
les véhicules prioritaires de 3,5 m
à 4 m de large. Et bien sûr, dans
une voie piétonne de 7,7 m de large
comme la rue Grétry, on ne laisse aux
professionnels de la restauration que
1,7
m de large pour la terrasse… Pour
couronner le tout, ces professionnels
paient les mêmes droits de terrasse à
l’année que ceux pouvant ouvrir jusqu’à
1
h 30.”
Deux poids, deux mesures qui
déplaisent.
SYLVIE SOUBES
Alain Jamet
:
Il existe des exceptions dans le
centre-ville [de Nantes] qui sont à la limite de la
discrimination économique.”