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L’actualité
Corinne Veyssière
,
présidente de l’AGGH :
“
Les
partenaires sont toujours satisfaits des contacts pris
durant la journée.”
“
Il est important que le concours colle au référentiel scolaire”
Le bureau de la coupe nationale Georges Baptiste est en plein préparatif des sélections régionales et de la finale nationale 2014.
Pour chaque membre, l’investissement est important. Ambiance et avancées, lors de la dernière réunion préparatoire.
Dans les coulisses de la coupe Georges Baptiste
L
’
ordre du jour est chargé, aussi la
réunion du bureau de la coupe
Georges Baptiste a lieu un samedi
matin et commence dès 8 h 30. De
nombreux détails pratiques sont à
valider pour les sélections régionales
-
qui sont prévues en janvier et février -
et la coupe nationale, qui se déroulera
le 11 avril au lycée Paul Augier de Nice
(06).
Quelles seront les cartes des mets ?
Quels contenus et formats ?
Romuald
Schaeffer
,
professeur de restaurant
au lycée Santos Dumont (Saint-Cloud,
92)
soumet plusieurs projets, sachant
qu’il y a deux catégories : professionnels
et élèves. Celui retenu pour les élèves
tiendra sur une page et pourrait
s’inspirer de celui présenté l’an dernier
en bac pro, plus contemporain dans
le déroulé. Le style est
“
révélateur
de la restauration actuelle”,
constate
Franck Languille
,
maître d’hôtel à
l’Assemblée nationale et président de
la coupe Georges Baptiste, fraîchement
réélu pour trois ans à ce poste.
“
Il est
important que le concours colle au
référentiel scolaire”,
poursuit-il.
L’attention se porte aussi sur le choix
des produits sur lesquels les candidats
seront évalués.
“
Tous les établissements
n’ont pas les mêmes moyens financiers
et il faut que les candidats aient tous
les mêmes conditions de préparation.
Choisir des produits de luxe ou trop
onéreux serait discriminatoire pour
certains”,
remarque
André Soler
,
vice-président d’honneur de la coupe.
Le journal de l’association, tout juste
sorti de l’imprimerie, est en cours
d’envoi. La plaquette sert de lien et de
reconnaissance.
Place ensuite aux sélections régionales.
Il y en a vingt. Les trois quarts des lieux
et dates sont arrêtés.
“
Nous avons des
personnes très investies”
,
apprécie Franck
Languille, qui sort une liste d’horaires,
train et avion. Il les a triés en fonction
des tarifs et de leur praticité. La plupart
des membres sont en activité et doivent
faire l’aller-retour dans la journée.
Pas simple. Qui couvrira telle ou telle
sélection régionale ? Alsace, Basse-
Normandie, Aquitaine, Limousin… Pour
Simon Peskine
,
assistant responsable
du restaurant Sur mesure par
Thierry
Marx
,
de l’hôtel Mandarin Oriental Paris
(
I
er
),
dès lors que la manifestation tombe
sur son jour de repos, il prendra ce qui
arrange le groupe.
Alain Villacampa
,
président d’honneur de l’association, et
Pierre Alcorta
,
lauréat 1969, parrain de
l’édition de 1999, seront déjà sur place
ou à proximité : caler leur présence va
de soi.
“
Et cela fait faire des économies à
l’association”
,
déclare Franck Languille
en souriant. Le tour de table se termine
lorsque toutes les cases du calendrier
sont remplies. Chacun a jonglé au mieux
avec son emploi du temps.
Jean-Michel
Trohay
,
intendant particulier auprès du
cabinet de
Nicolas Sarkozy
,
est chargé
de faire le point sur l’organisation de la
coupe à Nice. Gestion des partenaires,
des déplacements, préparation du
cocktail d’accueil à la Villa Masséna,
droits à l’image, kakemonos, déjeuners,
dîners, visites de sites…
“
Je suis en
train de voir pour un partenariat avec
un concessionnaire pour la mise à
disposition de véhicules au logo de la
coupe Georges Baptiste
,
annonce notre
homme.
Il faudrait qu’une ou deux
personnes travaillent sur la répartition
des postes du jury du vendredi, afin
que l’on puisse établir le timing.”
Le
bureau doit ensuite voter pour ou contre
le port obligatoire d’un écusson, qui
nécessite un investissement financier
mais qui doit permettre aux membres
de se reconnaître entre eux. On attend
plusieurs centaines de personnes à Nice.
Le projet est accepté à l’unanimité. La
réunion doit également entériner le pays
qui accueillera la coupe européenne
2015.
Après le Portugal en 2013, le
Luxembourg en 2014, le choix se porte
sur la France. Nouveau challenge pour
l’équipe. Mais celle-ci ne manque ni
d’énergie ni de volonté. Son objectif :
mettre le meilleur du service sous les
projecteurs. Et elle y parvient.
SYLVIE SOUBES
Les membres du bureau de la coupe Georges Baptiste avec, de gauche à droite :
Pierre Alcorta
,
Romuald Schaeffer
,
Jean-François Borderiou
,
Simon Peskine
,
Jean-Michel Trohay
,
Franck
Languille
,
Alain Villacampa
,
Bruno Féret
et
André Soler
.
Destiné aux gouvernantes générales de l’hôtellerie
Paris
L’Association a réuni 45 membres et 112 visiteurs, le 14 octobre dernier. L’objectif : valoriser les nouveaux produits et
services. Retour sur cette cinquième édition avec la présidente nationale de l’AGGH.
PROPOS RECUEILLIS PAR HÉLÈNE BINET
Corrine Veyssière : “Notre salon est un véritable lieu d’échanges
entre les professionnels et les partenaires”
L’Hôtellerie Restauration
:
Lors
du cinquième salon professionnel
organisé par l’AGGH, vous avez
mis en avant vos partenaires.
Pourquoi ce choix ?
Corinne Veyssière
:
Parce qu’ils
font partie de notre association.
Notre objectif : valoriser leurs
produits et leurs services. On y
voit un large panel de fournisseurs
et leurs innovations. Nous avons
57
partenaires, dont trois nouveaux
dans l’association en 2013 :
Kimberly Clark, entreprise de solutions de nettoyage
et d’hygiène, Rénovation Sol, spécialiste de l’entretien
et de la rénovation des sols, et ATL Levly, fabriquant
de lève-lits. Quarante-cinq membres de l’AGGH et
112
visiteurs hors association étaient présents. Tous
ont été unanimes : ce salon est un véritable lieu
d’échanges entre les professionnels et les partenaires
qui permet de prendre des contacts.
Quelles sont les nouveautés repérées
enmatière de produits d’accueil,
d’hébergement, de literie ?
Nous avons tout d’abord découvert une
nouvelle génération de lève-lits et de chariots
électriques. Mais aussi les tendances 2013-
2014
en matière de décoration de Noël,
tissus, mobiliers, luminaires, équipements,
linge de table et de lit, marketing olfactif
et d’uniformes. Le
marketing olfactif propose des
odeurs et senteurs différentes et
originales qui permettent au client
de se reposer, de rester calme
et de se sentir bien. C’est assez
surprenant. Les couleurs du linge
de lit tirent vers le blanc, pour
un rendu immaculé. Quant aux
décorations de chambre, les couleurs vont au chocolat
ou au gris anthracite. Nous avons également vu des
produits d’hygiène éco-labellisés, de nouvelles literies
avec des matelas plus hauts ou un sur-matelas accroché
au matelas. Et plus particulièrement de nouveaux
coutils - une matière qui englobe le matelas et qui
repousse les punaises de lit.
Que retenez-vous de cette journée ?
Les partenaires sont toujours satisfaits des contacts
pris durant la journée. Une sixième édition aura lieu
l’année prochaine, vraisemblablement sur la Côte
d’Azur ou en région Rhône-Alpes.
L’AGGH a de nombreux projets.
Notre prochaine assemblée générale
se tiendra en février 2014. Nous allons
aussi ouvrir deux nouvelles antennes
dans l’Est, avec onze membres, et à
Biarritz, avec huit membres.
© THIERRY SAMUEL
