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En bref
L’actualité
Tous marchés confondus
L’activité hôtelière du groupe reste soutenue au 3
e
trimestre
par rapport à la même période en 2012.
Bel été pour Accor avec un chiffre d’affaires en hausse de 3,8 %
A
vec un chiffre d’affaires en progression de 3,8 %
en données comparables pour le 3
e
trimestre
(
soit 1 440 M€), le groupe Accor campe sur
ses prévisions avec un objectif d’exploitation à la fin
de l’année situé entre 510 et 530 M€. Un résultat
obtenu grâce à ses marchés clés et aux redevances
de franchisés qui ont augmenté de 18,2 %. À fin
septembre, le chiffre d’affaires cumulé d’Accor est de
4 133
M€, en hausse de 2,5 %. L’activité estivale aura
donc eu des effets bénéfiques sur les hôtels du groupe
qui affichent tous un chiffre d’affaires en hausse :
+ 3,6 % pour l’hôtellerie haut de gamme (grâce à une
forte activité en France, en Europe du Nord, mais aussi
en Asie-Pacifique et au Moyen-Orient) et + 4,2 % sur
le segment économique qui progresse tous marchés
confondus (notamment en Europe du Nord, au
Royaume-Uni et au Benelux).
14 100
NOUVELLES CHAMBRES
Ces performances sont dues notamment à l’évolution
de l’enseigne ibis ainsi qu’à la nouvelle stratégie de
distribution menée par le groupe. Pour la première
fois depuis des mois, l’activité hôtelière dans les
pays méditerranéens (Espagne, Italie et Portugal)
a été positive, grâce à un afflux de touristes qui ont
reporté vers ces destinations leurs vacances prévues
initialement en Afrique du Nord. Sur les neufs
premiers mois de 2013, le groupe a poursuivi son
développement avec l’ouverture de 14 100 nouvelles
chambres dont 82 % en asset light (franchise et contrat
de management). Les ventes d’actifs ont continué avec
43
hôtels vendus au 17 octobre, soit une réduction de
251
M€ de la dette nette retraitée,
“
dans le cadre d’un
programme global fixé à 2 milliards sur quatre ans”,
précise
Sophie Stabile
,
directrice financière du groupe.
Accor doit cependant compter avec des taux de change
défavorables, qui ont impacté les résultats de 88 M€
sur les neuf premiers mois de l’année, (soit - 2,1 %).
Le groupe subit également les effets de périmètre liés
à la cession d’actifs, qui représentent 205 M€ (soit -
4,9 %).
Ainsi, en donnés publiées, le chiffre d’affaires
au 3
e
trimestre est en recul de 3,1 %.
X. S.
D
epuis 2006, le décret sur
les concessions de plages
réduit de façon drastique
les possibilités d’implantation
des restaurants de plage. Et
ce, en limitant la superficie
d’occupation mais également le
type de structures construites
puisque les restaurants doivent
être démontés pendant l’hiver.
René Colomban
,
président de la
Fédération nationale des plages
restaurants, a souhaité mobiliser
ses adhérents lors d’une réunion
organisée mardi 15 octobre, à
l’occasion du salon RestoNouvo à
Marseille (13).
“
En Italie, il existe
30 000
établissements balnéaires.
Nous n’en demandons pas tant.
En France, nous devons être
1 500.
Mais dans certaines
communes, l’occupation de
l’espace actuel est justifiée par
une demande touristique bien
présente qu’il ne faudrait pas
décevoir en réduisant notre offre.
Et si c’est un principe écologique
qui est mis en avant, je trouve
dommage de détruire chaque
année certains établissements
qui sont particulièrement
bien intégrés dans leur
environnement, comme à
Ramatuelle, car cette destruction et
reconstruction annuelle aura bien
évidemment un impact écologique
non négligeable”
,
a-t-il précisé.
UN DÉCRET QUI “NE
SATISFAIT PERSONNE”
“
Je suis installé depuis deux ans,
témoigne
Jean-Louis Gibert
,
propriétaire du Kazaar à Fréjus
plage (83).
Nous arrivions en fin de
concession, tous les établissements
ont dû être rasés. J’ai construit
le mien en bois démontable,
comme l’exige la loi. Mais ce serait
terriblement compliqué et coûteux
de le démonter en fin de saison
pour le remonter l’été d’après.
C’est pourquoi, chaque année,
nous demandons une dérogation
à la commune, et heureusement,
nous l’avons obtenue.”
Mais
certaines villes n’ont pas cette
possibilité dérogatoire, réservée aux
communes qui possèdent plus de
200
chambres d’hôtel.
“
Nous avons rencontré tous les
ministres successifs depuis 2006,
explique René Colomban.
Tous
nous ont écoutés attentivement.
Mais dans la pratique, changer ce
texte semble difficile. Pourtant, il ne
satisfait personne : ni les usagers
qui verraient l’offre se réduire,
ni les communes pour lesquelles
l’économie touristique est capitale,
ni bien sûr ceux qui en vivent. Si
on applique le décret à Cannes
Croisette, huit établissements
pourraient disparaître en 2015.”
Lors de la conférence de presse du
23
septembre dernier, organisée
avec l’Umih, l’Union patronale du
Var et la chambre de commerce et
d’industrie, la Fédération a déposé
une motion argumentée afin de se
faire entendre. Elle espère avancer
sur le sujet d’ici le congrès de
l’Umih qui aura lieu à Cannes, le
26
novembre.
ANNE GARABEDIAN
Marseille
René Colomban, président de la Fédération nationale des plages
restaurants, poursuit sa lutte contre l’obligation de démontage de ces établissements
en fin de saison.
Le combat des concessions de plages continue
René Colomban
,
président de la Fédération nationale des plages restaurants.
De nombreux professionnels menacés
Les chefs Euro-Toques se retrouvent
en Bourgogne
Olivier Pons
,
délégué Euro-Toques Bourgogne
et chef du restaurant Château d’Igé (à Igé,
71),
a réuni, lundi 14 octobre, les membres
de l’association pour la première fois en
terre bourguignonne. Cette manifestation a
permis de rappeler les actions d’Euro-Toques
à la commission européenne, de sélectionner
de nouveaux membres pour soutenir le
développement de l’association et de rencontrer
les partenaires régionaux et nationaux. À cette
occasion,
Christian Didier
,
traiteur et conseiller
culinaire au centre interprofessionnel de formation
en alternance Jean Lameloise à Mercurey (71),
a reçu son diplôme et le code d’honneur Euro-
Toques.
Didier Peschard
,
président d’Euro-Toques
France, a rappelé les enjeux des grands dossiers
européens de l’association, notamment en ce qui
concerne la pêche durable. Il s’est aussi attardé
sur les problématiques de la pratique du métier au
quotidien et de la transmission. Les métiers de la
salle ont également été évoqués par
Jean-Claude
Pernette
,
MOFmaître d’hôtel, maître du service et
des arts de la table, qui a partagé son expérience.
Deux Meilleurs apprentis de France catégorie arts
de la table et du service étaient présents, tous
deux issus du lycée Alexandre Dumaine à Mâcon
(71) :
Enzo De Giorgio
, 18
ans, MAF 2013, et
Marion
Sarnelli,
MAF 2011, qui travaille actuellement au
Château d’Igé.
Les chefs Euro-Toques réunis à l’hôtel-restaurant Château d’Igé (71).
Catégories
T3 2012 (en M€) T3 2013 (en M€) Variation
Variation
comparable
(1)
Haut et milieu de gamme
914
879
- 3,9%
+ 3,6%
Économique
524
531
+ 1,4%
+ 4,2%
Hôtellerie
1 438
1 413
- 2%
+ 3,8%
Autres
47
30
- 36,3%
+ 2%
Total groupe
1 485
1 440
- 3,1 %
+ 3,8%
CHIFFRE D’AFFAIRES AU 3
E
TRIMESTRE
(1)
Le volume d’activité correspond au chiffre d’affaires des hôtels en propriété, en location, en contrat de management
et au chiffre d’affaires hébergement des hôtels en contrat de franchise.