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47
En direct des/
États-Unis
Avec le soutien des chefs
À New York, Lyon revendique son statut de capitale mondiale
de la gastronomie
À l’occasion du Taste of France, qui s’est tenu à Manhattan les 28 et 29 septembre derniers, la cité rhodanienne a mené une
campagne de communication visant à asseoir sa renommée, notamment dans le domaine culinaire.
C
ité de
Paul Bocuse
et de l’excellence culinaire,
Lyon a initié une campagne de communication
lors de l’événement Taste of France, qui s’est
déroulé à New York les 28 et 29 septembre derniers.
Une vidéo d’animation intitulée
Chef Factory
(
Fabrique
de chefs) a ainsi été diffusée. Ce clip d’une minute et
demie a été présenté par un ambassadeur de choix lors
de la soirée officielle :
Daniel Boulud
,
chef originaire
de Lyon et 3 étoiles
Michelin
dans son restaurant
de Manhattan. À mi-chemin entre le dessin animé
Ratatouille
et le film
Harry Potter
,
le clip ne manquera
pas de séduire petits et grands. Il évoque, non sans
humour, une école de cuisine secrète basée à Lyon,
la Chef Factory, par laquelle seraient passés les plus
grands chefs, et où seraient enseignées des techniques
culinaires ancestrales.
“
UN FORMIDABLE VECTEUR DE
COMMUNICATION”
Le recentrage de la stratégie de communication de la
capitale des Gaules sur la gastronomie résulte d’une
enquête menée auprès de 5 000 personnes.
“
Lyon,
ce n’est pas que la gastronomie, loin s’en faut, mais
il ressort incontestablement de notre enquête que la
gastronomie est le principal référent à la ville dans
l’imaginaire collectif ”
,
explique
François Gaillard
,
directeur de Only Lyon Tourisme et Congrès,
responsable de cette campagne de communication.
“
Aujourd’hui, nous ne représentons pas seulement
Lyon, mais 58 communes au total
,
précise-t-il.
Nous
nous adressons aux enfants, donc aux familles, en
leur donnant envie de découvrir la ville. Nous avons
développé un partenariat avec Euronews afin de
toucher le public le plus large possible. La gastronomie
est un formidable vecteur de communication pour
notre ville. D’autres ont prétendu au titre de capitale
de la gastronomie. Onmange bien partout de par le
monde, certes, mais la seule vraie capitale mondiale
de la gastronomie, c’est Lyon. Par cette campagne de
communication, nous nous réapproprions ce thème avec
le soutien de chefs comme Paul Bocuse.”
A. J. A.
De gauche à droite :
François Gaillard
,
Blandine Thenet
et
Olivier
Occelli
,
l’équipe à l’origine de la campagne de communication
lancée au Taste of France.
Des ‘élèves’ de la Chef Factory, venus faire la promotion de Lyon
auprès des New-Yorkais.
Une pratique encore peu encadrée
Outre-Atlantique, le ‘tip’ est défendu par certains, au nom d’un meilleur service, et
décrié par d’autres, qui trouvent cet usage avilissant pour les serveurs.
L’abolition du pourboire en débat
aux États-Unis
“
I
don’t believe in tip.”
Dans la
langue de Molière :
“
Je ne
crois pas au pourboire.”
Cette célèbre réplique du film
Reservoir Dogs
,
de
Quentin
Tarantino
,
a fait des émules outre-
Atlantique. Le pourboire doit-il
être aboli ou non ? La question
est débattue depuis quelques
années. Importé d’Europe au
XIX
e
siècle par de riches voyageurs,
le pourboire a d’abord été perçu
comme une forme de corruption.
Au point que certains États
en avaient interdit la pratique.
Soucieux de reporter le coût
du travail sur leurs clients, les
restaurateurs finirent toutefois par
convertir les Américains à
cet usage.
QUAND LE CLIENT DEVIENT
L’EMPLOYEUR DU SERVEUR
Nombre d’études comportementales
aux États-Unis démontrent que
l’argument selon lequel le pourboire
est lié à la qualité du service est
faux. Son montant peut varier
suivant d’insidieux facteurs : si
le serveur annonce son prénom,
affiche un sourire ou vous touche
le bras (pratique courante aux
États-Unis), par exemple. En
2008,
un juge californien a
condamné la société Starbucks à
verser 105 M$ (environ 77,7 M€)
à près de 100 000 serveurs qui
étaient obligés de partager leurs
pourboires avec leurs superviseurs.
Il y a quelques semaines, c’était au
tour du tribunal de New York de se
prononcer sur cette pratique. Car
le problème réside également dans
le montant des salaires. Si le salaire
horaire minimum fédéral est de
7,25
$ (5,30 € environ), il tombe à
2,13
$ (1,59 €) de l’heure pour un
employé touchant des pourboires,
la différence devant normalement
être assurée par les ‘tips’. Même si la
loi fédérale exige que le restaurateur
verse un salaire ‘permettant de
vivre’, certains d’entre eux estiment
que le pourboire représente la
majeure partie du salaire. Ainsi,
le client devient également
l’employeur du serveur puisqu’il le
rémunère.
La pratique du ‘tip’ étant encore
assez peu encadrée, elle entraîne
ces derniers temps des procès en
cascade concernant les partages
entre les serveurs, les hôtesses
d’accueil et parfois le manager du
restaurant. Par conséquent, les
grands bénéficiaires de la pratique
du ‘tip’ sont surtout… les avocats.
A. J. A.
Si le salaire horaire minimum aux États-Unis
est de 7,25 $ (5,30 € environ), il tombe à
2,13
$ (1,59 €) de l’heure pour un employé
touchant des pourboires.