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Hôtellerie
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&
Social
Fonds de
commerce
Le premier hôtel Okko (ici en vue d’architecte), situé rue de
Strasbourg à Nantes (44), disposera de 80 chambres.
Lancement en janvier 2014
La chaîne hôtelière, fondée par Olivier Devys et Paul Dubrule, a huit autres
ouvertures prévues d’ici à 2017.
Nantes s’apprête à accueillir
le premier établissement Okko
O
kko Hotels, la chaîne fondée il y a deux ans par
Olivier Devys
et
Paul Dubrule
,
ménage ses
effets. Depuis l’annonce du lancement de son
nouveau concept, en novembre 2012, et sa présence
au salonMaison & Objet en début d’année, Okko
a maintenu le suspens. Il sera levé en janvier 2014
avec l’ouverture du premier hôtel (80 chambres)
de l’enseigne à Nantes (44), rue de Strasbourg. Elle
sera suivie en octobre 2014 par celle d’un autre
établissement à Grenoble, réalisé avec Vinci, puis
à Lyon, à proximité du centre international des
congrès. Neuf hôtels sont attendus d’ici à 2017, dont
Rueil 2000 en 2014 - réalisé avec Fiminco -, Cannes,
Bayonne et Strasbourg en 2016. Le point d’orgue sera
l’ouverture, au premier trimestre 2017, de l’hôtel Paris
Montparnasse, un établissement de 146 chambres.
L’aménagement des établissements sera non
standardisé et évoluera en fonction des emplacements,
mais sera toujours basé sur le même concept.
DES 4 ÉTOILES COMPACTS
Pour Olivier Devys,
“
les clients qui descendent
dans l’hôtellerie 4 étoiles en ont assez de payer des
surcoûts, à tout moment”
.
Chez Okko Hotels, tout sera
compris : wifi, petit déjeuner, bar, café.
“
C’est un hôtel
compact qui permet au client de payer le juste prix. Il
sera toujours moins cher que les autres.”
Le concept
dessiné par
Patrick Norguet
est à la fois innovant,
contemporain et design, même pour des surfaces
relativement petites.
“
La configuration est telle que,
même dans une surface de 18 m
2
,
nous apportons au
client la sensation d’espace”
,
déclare Olivier Devys.
Toutefois, il s’agit bien d’un concept 4 étoiles.
“
Il ne
faudrait pas nous confondre avec une hôtellerie low
cost”,
souligne-t-il.
Le fondateur de Suite Hôtel (devenu Suite Novotel)
chez Accor ne s’est pas aventuré seul dans ce projet.
Le co-président-fondateur d’Accor, Paul Dubrule,
l’a toujours suivi, en tant qu’associé, notamment
pour le lancement de l’entreprise. Aujourd’hui, la
petite structure franchit une étape supplémentaire,
avec l’arrivée d’un nouvel actionnaire, le Crédit
Mutuel - CIC Capital Finance qui, grâce à l’émission
de 1,5 million d’obligations convertibles, devrait
rentrer dans le capital de la société à hauteur de
11,5
à 23 % en 2021, en fonction des résultats.
“
Nous
franchissons une étape en ouvrant notre capital. Elle
était indispensable pour assurer notre développement”,
précise Olivier Devys.
Le modèle économique n’a pas changé, avec un
financement à deux vitesses. Les murs sont financés
par des investisseurs (privés, institutionnels ou crédit-
bailleurs) et la gestion est assurée par Okko Hotels,
soit en franchise, soit en contrat de gestion.
“
Okko n’a pas pour vocation de financer les murs
d’hôtels. Nous sommes une société de gestion”
,
déclare
son président. Depuis le lancement, 180 M€ ont été
injectés par plusieurs investisseurs, dont 160 M€ pour
financer les murs d’hôtels et 20 M€ pour la recherche
et le développement.
X. S.
En bref
Le club hôtelier de Royan
encense Fairbooking
Pour
Éric Sicaud
,
président
du club hôtelier de Royan (17),
posséder son propre outil de
réservation en ligne n’est pas
incompatible avec l’apport
des agences de voyage en
ligne (ou OTA, pour Online
Travel Agencies). Excédés
par les coûts et dérives de
ces dernières, une quinzaine
des 21 adhérents du club ont
rejoint Fairbooking, créé par
leur homologue nantais,
Gilles
Cibert
.
“
Le service est gratuit
,
souligne-t-il,
tandis que les
OTA prennent de 17 à 25 % de
commissions. Notre syndicat,
l’Umih, a d’ailleurs dénoncé de
nombreux abus et une sorte
de monopole du web par ces
énormes groupes. À Royan, nous
privilégions le contact direct
avec nos clients.”
Fairbooking
apporte plusieurs centaines de
nuitées par an aux membres
du club qui s’y sont inscrits,
sans royalties. Pas question
pour autant de rompre les liens
avec les grandes centrales qui
ont leur utilité même si, pour
certains comme Éric Sicaud,
elles ne représentent désormais
plus que 5 % du chiffre
d’affaires.
J.-P. G.
