Page 28 - L'Hôtellerie Restauration No 3357

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Reprise du fonds de commerce d’un hôtel-
bureau : la ventilation dans les chambres
est-elle à la charge du propriétaire ?
Bonjour.
Onme propose l’achat d’un fonds à l’amiable avant liquidation pour
un prix symbolique, ce qui me rend un peuméfiante. Lors de la visite,
je découvre un ascenseur hors service à remettre aux normes, des
chambres avec sanibroyeurs et des salles de bains sans aucune
forme de ventilation. Merci dem’informer si cette dernière est
obligatoire dans les salles de bains. Si c’est le cas, ce type de travaux
ainsi que la remise aux normes de l’ascenseur et le raccordement des
sanibroyeurs sur une colonne sont-ils à la charge du propriétaire ou à
lamienne ?Merci.
CLÉMENTINE
Maître Gaillard - auteur :
Madame.
Vous avez parfaitement raison d’êtreméfiante et je vous encourage à
vous faire assister de professionnels (du droit et de la construction).
En effet, la question de la charge des travaux dépend des clauses
du bail mais il est probable que ces travaux incombent au preneur. Il
convient, dans ces conditions, de faire analyser le bail. Dans tous les
cas, la ventilation des salles de bains est obligatoire et l’installation de
sanibroyeurs est, en général, prohibée par les règlements sanitaires
départementaux.
Je vous encourage donc à solliciter l’expertise d’un architecte qui
pourra, à la fois, évoquer avec vous la conformité des installations et
chiffrer le coût des travaux.Je pense que des actions en responsabilité
à l’encontre des entreprises ayant réalisé les travaux sont, très
certainement, possibles,mais elles ne doivent être entreprises que s’il
y a de réelles chances de recouvrer les condamnations prononcées et/
ouque vous avez les coordonnées des assurances desdites entreprises,
afind’obtenir réparationdesmalfaçons.
J’attire enfin votre attention sur le fait que le défaut de ventilation des
salles de bains a sans doute pour conséquence des infiltrations et un
risque de pourrissement des bois de structure du bâtiment... de sorte
qu’un audit du bâtiment me paraît indispensable avant que vous ne
vous engagiez.
P
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Dernière minute
Les financiers au pouvoir chez Accor
Le 27 août, le conseil d’administration du groupe hôtelier a fait du directeur général du fonds d’investissement Colony Capital
son nouveau président. Il aura pour mission d’accélérer la politique d’asset light et d’assurer une redistribution satisfaisante
aux actionnaires. Parallèlement, l’ancien directeur général du n° 1 français de l’hôtellerie a annoncé son départ.
Sébastien Bazin prend la présidence d’Accor, Yann Caillère
quitte le groupe
I
l aura fallu attendre le mardi
27
août pour qu’Accor sorte de la
période de flottement occasionnée
par le départ de
Denis Hennequin
de la présidence du groupe au mois
d’avril dernier. La nomination de
Sébastien Bazin
au poste de p.-d.g.
d’Accor renforce le pouvoir des fonds
d’investissement Eurazeo et Colony
Capital au sein du groupe - à eux deux,
ils en possèdent 21 % des parts et 30 %
des droits de vote -, et va enfin leur
permettre de concrétiser leur stratégie,
et notamment l’accélération de la
politique d’asset light, dont l’objectif
est la redistribution aux actionnaires.
Ils avaient tenté en vain d’imposer
cette stratégie auprès des trois derniers
présidents d’Accor. Pour n’avoir pas
répondu assez vite à ces attentes, tous
trois avaient dû céder leur poste :
Jean Marc Espalioux
en 2006,
Gilles Pélisson
en 2010 et
Denis
Hennequin
en avril 2013.
On peut néanmoins se demander si
cette décision - couplée à l’annonce
du départ du directeur général
Yann
Caillère
-
est bien celle qui mettra
fin au climat anxiogène qui plane sur
le groupe depuis le début de l’été.
D’importants dossiers attendent en
effet le nouveau p.-d.g., comme la
suppression de 172 postes au siège,
l’attente d’explications de la part des
franchisés - toujours fidèles à l’esprit
familial du groupe et qui retardaient
leurs investissements en attendant
d’y voir plus clair - ou la demande
d’éclaircissements de la part des
partenaires du monde entier.
MIEUX S’IMPOSER À
L’INTERNATIONAL
En interne, on n’hésite pas à dire
qu’une page de l’histoire d’Accor
est définitivement tournée, certains
estimant que
le groupe a maintenant
définitivement perdu une partie de
son âme”
pour mieux s’imposer dans
le paysage hôtelier international. En
revanche, il s’agit bien d’une victoire
pour Colony Capital, qui place son
directeur général à la tête du premier
groupe hôtelier européen.
La tâche ne sera pourtant pas aisée
car le paysage hôtelier mondial est
en pleine effervescence. Alors que
Marriott ou IHG revendent leurs
actifs à tour de bras, certains autres
groupes hôteliers sont mis en vente
ou introduits en Bourse avec le même
objectif. Ainsi en est-il du groupe
Hilton, dont Blackstone a annoncé
l’introduction en Bourse pour le
deuxième semestre 2014. Toutes ces
opportunités n’ont certainement pas
échappé au nouveau p.-d.g. d’Accor,
spécialiste de l’immobilier qui pourrait
saisir de véritables opportunités dans
une hôtellerie mondiale mouvementée.
Avec la nomination de Sébastien
Bazin, le groupe adopte à 100 % le
modèle anglo-saxon, avec une vue sur
l’international. Et à la différence de
ses prédécesseurs, il ne risque pas de
freiner la politique attendue par les
fonds d’investissements.
X. S.
Yann Caillère
,
à gauche, quitte son poste de
directeur général d’Accor.
Sébastien Bazin
,
à
droite, devient p.d.-g. du groupe.