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Formation
Lors du congrès de l’Association française des lycées de l’hôtellerie et du tourisme qui s’est tenu à
Strasbourg du 20 au 22 mars, sa présidente a notamment annoncé qu’elle laisserait sa place en 2014.
PROPOS RECUEILLIS PAR HÉLÈNE BINET
Agnès Vaffier (Aflyht) : “On doit tenir compte
du rôle et des attentes des professionnels”
L’Hôtellerie Restauration :
Ce
20
e
congrès de l’Aflyht est une
date symbolique. Dans quel état
d’esprit êtes-vous ?
Agnès Vaffier :
Il y a eu un beau
chemin parcouru depuis la création
de l’association en 1993 par
Guy
Bleys
et
Michel Prospéri
.
Vingt
ans après, il y a 241 membres et
40
partenaires. J’ai adhéré à l’Aflyht
en mars 1994, rejoint le conseil
d’administration en 1995, puis j’ai
été élue présidente en 2002 et j’ai
effectué trois mandats de quatre ans.
J’organiserai mon dernier congrès
en 2014 et laisserai ma place. Les
élections se feront fin 2013. C’est
bien qu’il y ait du sang neuf.
Qu’est-ce que l’association apporte
à ses adhérents ?
Plusieurs choses. Une meilleure
lisibilité de l’enseignement hôtelier,
même si ce n’est pas toujours facile
avec les réformes ; unmeilleur
fonctionnement des établissements ;
par nos requêtes et remarques, nous
contribuons à nous rapprocher
de l’Éducation nationale. Nous
avons d’excellents contacts avec
les inspecteurs - qui assistent
d’ailleurs toujours à nos congrès. Ce
rassemblement annuel, c’est avant
tout un lieu où l’on se rencontre,
on échange. Nous apportons des
informations nouvelles et en phase
avec l’actualité. Nos objectifs sont de
valoriser l’enseignement technique
et professionnel du secteur, en
collaboration avec le ministère de
l’Éducation nationale, mais aussi
de renforcer les relations entre les
établissements adhérents et faire
reconnaître les spécificités de leurs
formations.
Le mot d’ordre du congrès était
de s’ouvrir à l’international. Le
Parlement européen s’est trouvé
être un bon endroit pour en parler...
Nous sommes honorés d’y avoir
été reçus : nous sommes arrivés à
300.
Nos établissements organisent
beaucoup de stages à l’étranger mais
il faut que l’on renforce ce point.
Il faut que l’on s’ouvre à d’autres
pays, en créant des partenariats,
par exemple. C’est une belle
reconnaissance d’avoir été acceptés
au Parlement européen.
Quels sont vos projets ?
Nous avons toujours le site www.
aflyht.net, un annuaire, un livre blanc
et un journal qui paraît toutes les six
semaines. Nous avons aussi un site
contributif,
, et
nous venons de signer un partenariat
avec
L’Hôtellerie Restauration
pour
accroître nos échanges. Tout ceci fait
vivre notre association.
Nous souhaitons également
continuer à nous développer. Nous
voulons repenser les partenariats
avec les professionnels, puisque
les impératifs changent. On doit
absolument tenir compte du rôle
et des attentes des professionnels,
puisque celles-ci changent. La
difficulté est qu’il y a parfois un
fossé entre la théorie des inspecteurs
et le vécu des chefs des travaux.
Néanmoins, les entreprises sont
de plus en plus sollicitées pour
accueillir nos
stagiaires. Comment
mieux préparer les jeunes à l’entrée
en stage ? Et les maîtres de stage ?
Cet accueil est un vrai acte de
formation. Le permis de former
répondra à toutes ces questions, je
l’espère.
Q
Comment allez-vous communiquer
auprès des professionnels ?
Le 15 avril prochain, nous allons
présenter le permis de former aux
assises de l’alternance de l’hôtellerie
et de la restauration. Cette journée
sera parrainée les ministères
du Travail, de la Formation
professionnelle, du Tourisme et de
l’Artisanat, et l’Éducation nationale.
Des personnalités du service, de la
cuisine, de l’hébergement -
Denis
Courtiade
,
Grégory Cuilleron
,
Éric Leautey
,
Cyril Lignac
-
nous
honoreront de leur présence et de
leurs témoignages.
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INFORMATIONS
PRATIQUES
Assises de l’alternance de l’hôtellerie et
de la restauration
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,
présidente de l’Aflyht, au
congrès de Strasbourg (67).
