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Restauration
/
Rapide
“
L’esprit du petit bistrot japonais”
Tain-l’Hermitage (26)
Quatre ans après l’ouverture de leur table, le couple franco-
japonais a créé un second lieu de restauration, qui assure également la vente à
emporter.
Obi, le ‘fast good’ de Frédéric et Rika Bau
À
quelques mètres du Rhône et
du débarcadère destiné aux
bateaux de croisière fluviale,
Frédéric
et
Rika Bau
ont ouvert
Obi, il y a quelques mois.
“
Un
fast good à la japonaise”
,
explique
le restaurateur, qui est également
l’ambassadeur du chocolat Valrhona.
“
Il y a quatre ans, nous avons créé
Umia dans une maison bourgeoise
au milieu des vignes. Mais nous y
bénéficions d’une trop bonne image
qui laisse imaginer une envolée
des prix. Pour essayer d’équilibrer
les choses, nous avons donc profité
d’une opportunité pour aménager
un nouveau point de restauration.”
UNE EXTENSION
ET UNE ÉPICERIE FINE
Si l’on peut manger sur place - le
lieu offre une vingtaine de couverts
sur deux niveaux - la vente à
emporter connaît aussi un beau
succès.
“
Nous sommes dans l’esprit
du petit bistrot japonais. Mais
c’est un concept citadin qui a un
peu de mal à trouver sa place dans
une ville assez peu commerçante
finalement.”
Le commerce voisin se libérant,
Frédéric Bau a décidé d’en profiter
pour gagner de la surface et
élargir son offre. Il y aura donc
une épicerie fine proposant des
produits régionaux, quelques places
assises supplémentaires et un salon
privatisable en sous-sol.
L’offre va également évoluer. Si
l’idée de départ était de valoriser
les spécialités japonaises, avec en
plus un choix de sushis proposé le
vendredi et le samedi soir, le couple
va miser sur une proposition plus
universelle avec notamment des
plats de bistrot.
“
Par contre, l’organisation ne
changera pas. La production est
assurée dans les cuisines d’Umia
pour être ensuite surgelée ou mise
sous vide. Chez Obi, nous cuisons le
riz sur place et nous réchauffons à la
demande.”
JEAN BERNARD
Obi
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En bref
Blend ouvrira sa deuxième boutique
en mai
Un an après son
ouverture près
du quartier des
Halles à Paris
(
II
e
),
le restaurant
de hamburgers
gourmets Blend,
ouvert par
Victor
Garnier
,
ne
désemplit pas. Les
burgers - aussi
bien le pain que les
sauces - sont faits
maison avec des
produits exclusivement frais et de saison. La
viande est maturée pendant quarante jours
par
Yves-Marie Le Bourdonnec
,
boucher
à Asnières (92), afin d’obtenir un morceau
de bœuf d’exception. Trois nouveautés
viennent d’être dévoilées à la carte : le burger
Herbs (steak de bœuf, fromage de chèvre
frais AOP, herbes de Provence et moutarde
au miel) ; le Aspen (steak de bœuf, raclette
fumée, compotée d’oignons et lardons,
laitue iceberg) ; et le cookie Snow (noisettes
et pépites de chocolat blanc). Le concept
s’apprête à ouvrir une deuxième adresse,
courant mai, au 1 boulevard des Filles du
Calvaire (Paris, III
e
).
H. B.
Les Wraps sont de retour à La
Croissanterie
Absents
pendant
l’hiver, les
Wraps,
sandwiches roulés dans une tortilla, sont de
retour à la carte de La Croissanterie depuis le
4
mars, avec trois nouvelles recettes. LeWrap
Red Spicy se compose de chorizo, de feta et
d’une crème de poivrons rehaussée au piment
d’Espelette. LeWrap Marina est une recette
plus classique, avec du thon, des tomates, des
olives noires et de la mayonnaise. Enfin, leWrap
Country associe le poulet, le bacon et une sauce
béarnaise.
Ces trois recettes inédites figurent à la carte au
prix moyen de 4,70 € seul ou 7,90 € avec dessert
et boisson au choix.
Les restaurants Subway à l’heure
mexicaine
Depuis le 6mars
dernier, les
restaurants
Subway proposent
une nouvelle recette à leur carte : le Poulet
fajita, une préparation épicée à base de poulet
disponible en wrap ou en sub®, seule ou enmenu.
Cette recette s’accompagne du lancement
de Doritos, une marque de tortillas (chips de
maïs), qui vient compléter l’offre chips Lay’s en
restaurant. Un double lancement valorisé grâce à
un kit PLVpour les restaurants et une campagne
multimédia.
Frédéric Bau
:
“
Nous avons profité d’une
opportunité pour aménager un nouveau point
de restauration.”
300 000
€ d’investissement
David Soumagnac a choisi sa ville natale pour implanter cet établissement, et a
comme ambition d’exporter son concept à l’international.
Le premier Oliver’s Coffee s’est implanté à
Limoges
D
es vues de Manhattan et des
portraits d’acteurs mythiques aux
murs, un assortiment de cookies,
de pancakes, de muffins dans la vitrine,
une grande variété de milkshakes et
smoothies... Pour un peu, on se croirait
à New York. Et pourtant, c’est dans le
centre-ville de Limoges (87), qu’Oliver’s
Coffee a ouvert le 26 novembre dernier.
“
Si la greffe a mis un peu de temps
à prendre, les résultats des dernières
semaines sont conformes aux objectifs”
,
explique le jeune chef d’entreprise
David
Soumagnac
, 39
ans.
Ce dernier a fait ses débuts dans la
restauration à Tokyo, puis gravi tous les échelons
jusqu’à devenir directeur d’un restaurant français dans
la capitale nippone.
De retour en France, à Nice, il rejoint la société
Richelieu Investissement, via sa chaîne Columbus
café. Ambitieux, il crée son entreprise, Soumagnac
investissement, avec la volonté de développer un
nouveau concept d’établissement qu’il décrit comme
étant “
à mi-chemin entre un restaurant lounge new-
yorkais et l’esprit Starbucks.
”
RECETTES AMÉRICAINES ET PRODUITS
RÉGIONAUX
Pour implanter le premier établissement de la chaîne
Oliver’s Coffee, il a donc choisi Limoges, sa ville natale.
“
Il était important pour moi de revenir ici et d’y
installer le siège social de la société. Les
deux prochains établissements devraient
voir le jour à Nice et à Tokyo.”
La création du restaurant a nécessité
un investissement de 300 000 €. Pour
l’instant, David Soumagnac enregistre
un ticket moyen de 4,76 € et emploie
un salarié à plein temps et trois à
temps partiel. L’établissement dispose
d’une cinquantaine de places réparties
sur deux étages, une capacité d’accueil qui devrait
s’agrandir grâce à une terrasse prévue pour les beaux
jours. Quant aux objectifs, il espère réaliser un chiffre
d’affaires annuel situé entre 250 000 et 300 000 €.
En termes de cuisine, David Soumagnac a voulu
développer une carte orientée autour de recettes
américaines. Pour réaliser ses pâtisseries maison,
cupcakes, muffins et autres cookies, il n’a pas hésité
à faire venir sa farine d’Écosse. Pour autant, il ne
tourne pas le dos aux produits régionaux et se fournit
notamment auprès de
Michel Coudert
,
maraîcher des
abords de Limoges, et il propose même du vin lors des
repas.
FABRICE VARIERAS
Oilver’s Coffee
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David Soumagnac
a choisi Limoges pour
implanter le premier Oliver’s Coffee : “
Il était
important pour moi de revenir ici et d’y installer le
siège social de la société.”
Le burger Aspen : steak de
bœuf, raclette fumée, compotée
d’oignons et lardons, laitue
iceberg.