Page 7 - L'Hôtellerie Restauration No 3330

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L’actualité
160
M€ de chiffre d’affaires
Pour le promoteur l’année passée a été un excellent cru, avec la vente de trois hôtels en Vefa (vente en état de futur
achèvement), représentant 800 nouvelles chambres à l’horizon 2014.
Une année 2012 record pour Vinci
Immobilier
E
n 2012, Vinci Immobilier a
réalisé 10 % du montant total
des investissements opérés dans
l’hôtellerie française, avec 160 M€ de
chiffre d’affaires. Ces signatures
représentent parfaitement l’activité
de promoteur de Vinci Immobilier,
qui s’exerce dans toutes les catégories.
Trois établissements ont ainsi été
vendus en Vefa (vente en état de
futur achèvement), représentant
800
nouvelles chambres à l’horizon
2014 :
l’Hôtel Melia, un 4 étoiles de
369
chambres et suites, basé sur un
emplacement stratégique à l’entrée
de La Défense (92) ; un B&B 2 étoiles
de 265 chambres, un bâtiment basse
consommation (BBC) situé porte
des Lilas (XIX
e
)
sur un terrain de la
Ville de Paris ; et enfin, un hôtel sous
enseigne Okko à Grenoble (38), un
4
étoiles design de 138 chambres,
construit dans l’éco-quartier de la ZAC
de Bonne.
Deux autres hôtels Okko sont d’ailleurs
en projet pour l’année 2013 : l’un de
125
chambres à Cannes (06) et l’autre
de 98 chambres à Saint-Étienne (42),
face à la gare TGV. “
Nous avons réalisé
une année exceptionnelle,
a précisé
Jean-Luc Guermonprez
,
directeur
du département hôtelier de Vinci
Immobilier,
notamment avec la vente
de l’Hôtel Melia La Défense qui, à
lui seul, représente près de 80 % du
montant total réalisé sur l’année. Cette
année 2012 récompense nos efforts et
les investissements que nous avons
réalisés en développement
.”
Pour l’année 2013, Vinci Immobilier
a déjà de nombreux projets en cours.
Ainsi, le Renaissance Strasbourg (67), un
hôtel de 116 chambres et suites classé 5
étoiles, devrait être mis en chantier pour
la fin de l’année. Le projet Okko Hotel à
Cannes est bien avancé, de même que la
réalisation de deux hôtels en catégorie
économique en région parisienne.
Avec la vente des bâtiments publics
par l’État et les collectivités locales, nous
voyons arriver sur le marché beaucoup
d’immeubles et de bâtiments historiques
en reconversion. Ces projets ouvrent de
nouvelles perspectives pour des hôtels de
centre-ville
”,
précise le directeur.
PROJETS MIXTES
Sur la trentaine de dossiers régulièrement
étudiés chaque année par le promoteur,
près de la moitié seraient des
conversions. Mais un tri important
reste à faire car le modèle économique
n’est pas le même, “
les rénovations et les
reconversions coûtent souvent de 20 à
30 %
plus cher que des constructions
neuves
,
ce qui nous pousse à être plus
sélectifs.”
Autres restrictions importantes : “
Nous
ne nous engageons jamais sur de trop
petites unités, moins de 40 chambres,
même si elles sont réalisées dans le très
haut de gamme. De même, nous sommes
très vigilants sur les propositions
de certaines collectivités locales, qui
veulent à tout prix un hôtel de prestige
et souhaitent transformer des hôtels
particuliers existants, souvent classés, en
hôtels de luxe
.”
À l’inverse, la tendance
serait aux projets mixtes qui combinent
hôtels, bureaux et commerces ou
habitations. “
C’est notamment le
projet que nous avons à Lyon, où nous
réalisons en centre-ville une opération
immobilière qui comprend deux hôtels
et des bureaux, ainsi que le projet de
Cannes, qui associe hôtels et commerces
autour de la rénovation de la gare”
,
explique Jean-Luc Guermonprez.
UNE ÉQUIPE DÉDIÉE
Seul promoteur à avoir une équipe
entièrement dédiée à l’immobilier
hôtelier depuis près de quinze ans,
[
ses] concurrents étant souvent
filiales de constructeurs ou agissant
par opportunités”
,
Vinci Immobilier
a acquis au fil du temps un niveau
d’expertise qui lui permet d’être plus
réactif. “
Notre équipe n’est composée que
d’une dizaine de personnes mais nous
avons acquis un savoir-faire, avec près
de 5 000 chambres réalisées depuis 2005
sur toutes les gammes, de l’économique
au palace.”
Désormais reconnu comme
partenaire de l’investissement hôtelier,
Vinci Immobilier se donne le luxe de
choisir ses dossiers : “
seulement 10 % à
20 % [
d’entre eux] iront jusqu’au bout,
soit deux à trois dossiers par an”,
précise
Jean-Luc Guermonprez.
Avec cette offre clés en main, Vinci
Immobilier veut répondre au mieux
aux attentes des investisseurs et des
collectivités locales : “
Nous faisons
généralement une offre globale qui
répond à la demande, avec une équipe
constituée d’un opérateur, d’un
investisseur et des architectes et
décorateurs permettant de mener à bien
le projet. Nous sommes relativement
rapides dans le montage des opérations
mais il n’est pas rare que
les partenaires
présents lors du premier tour de table
ne soient pas les mêmes en fin de course
.
Nous devons nous adapter aux stratégies
de développement des enseignes et aux
types de contrats proposés
.”
X. S.
Jean-Luc Guermonprez
,
directeur du
département hôtelier de Vinci Immobiler : “
Les
rénovations et les reconversions coûtent souvent
de 20 à 30%plus cher que des constructions
neuves, ce qui nous pousse à être plus sélectifs.”
Thierry Marx président du jury
L’édition 2013 met à l’honneur les cuisiniers, professionnels ou amateurs, ayant un projet d’ouverture d’établissement.
Badoit lance sa Bourse de la création 2013
D
epuis 1981, la Bourse de la création Badoit
participe activement au développement du
secteur en récompensant des
projets innovants. Pour cette nouvelle
édition, les projets d’ouverture de points
de restauration seront à l’honneur.
Avec
la Bourse de la création Badoit, nous
souhaitons réaffirmer, années après
années, notre engagement auprès des
restaurateurs. En 2013, le concours est
résolument tourné vers l’ouverture d’un
point de restauration et propose au
gagnant un suivi d’un an prodigué par
ses pairs. En effet, quelle que soit la qualité d’un projet,
rien ne remplace l’expérience de professionnels
”,
souligne
GuillaumeMillet
,
directeur de la marque Badoit.
Parce qu’un cuisinier ne maîtrise pas forcément
les rouages de la gestion d’un établissement, le
gagnant 2013 se verra proposer un an de coaching
avec des experts dans le cadre de la création et du
développement du nouveau point de
restauration, un an de communication auprès
des professionnels et journalistes, un chèque
de 15 000 € et un an de bouteilles d’eau
Badoit et Evian pour le nouveau point de
restauration (valeur estimée : 30 000 €).
Pour cela, le vainqueur devra convaincre
le jury composé d’un entrepreneur, d’une
personne représentant le marketing de
Danone Eaux France, un responsable du
marché de la restauration de Danone Eaux
France, d’un expert de la communication et du chef
ThierryMarx
,
président du jury.
Moi-même lauréat
de la Bourse de la création Badoit à mes débuts, j’ai
pu bénéficier d’une aide précieuse pour concrétiser
mes projets
,
explique le chef exécutif et directeur de la
restauration duMandarin Oriental (Paris, I
er
).
J’ai donc
une affection toute particulière pour celle-ci et pour cette
marque dont je partage les valeurs entre tradition et
innovation.”
Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 15
mai prochain.
L. C.
© DR
MODALITÉS D’INSCRIPTION
ET CALENDRIER
Pour participer à la Bourse de la création Badoit 2013,
en tant que cuisinier amateur ou professionnel, il suffit
de déposer un dossier sur le site
/
bourse_de_la_creation
Inscriptions : jusqu’au 15mai 2013
Choix du gagnant : juin 2013
Remise du prix : septembre 2013