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Paris, Porte de Versailles
Pavillon 7.2
20
|
21
mars 2013
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20-21
MARS 2013
ParisPortedeVersailles-Hall7.2
Servir les clients en quatre minutes
Le Haillan
Le n° 3 du secteur, qui compte
38
restaurants en France, lance sa nouvelle
offre dans l’agglomération de Bordeaux.
Eat Sushi ouvre son premier drive
L
e Japon en quatre
minutes chrono
sans quitter sa
voiture : voilà le pari
audacieux relevé par
les frères
Benamer
qui ont récemment
ouvert leur premier
drive Eat Sushi, chaîne
de restauration rapide
d’inspiration japonaise.
Nichée au Haillan, près de Bordeaux, l’enseigne veut
ainsi combler les attentes d’une clientèle périurbaine :
“
Depuis sa voiture et en quelques minutes, le client
peut soit commander à la borne du drive et emporter
ses sushis préparés à la demande, soit consommer sur
place dans le restaurant, avec un service au comptoir”
,
explique
Mourad Benamer
,
cogérant de la chaîne qui
compte à ce jour 38 restaurants en France. “
L’enseigne
veut ainsi élargir l’accès à une cuisine rapide, saine et à
toute heure de la journée, et démontrer que le drive - qui
a fait ses preuves pour le hamburger - est un format de
vente adapté au sushi.”
Situé sur la route qui mène au bassin d’Arcachon, ce
Eat Sushi drive se trouve au cœur d’un quartier en
pleine transformation. De nombreuses enseignes s’y
sont implantées et 55 000 salariés y travaillent. Sur
une surface de 500 m
2
,
le nouveau restaurant-drive
dispose d’une capacité de 130 places assises et 30 en
terrasse. L’équipe est composée de seize personnes.
Au menu, une cuisine créative, préparée à la demande.
Si l’on retrouve la carte des restaurants Eat Sushi
traditionnels, des menus adaptés au service rapide ont
également été élaborés. L’établissement propose aussi
des exclusivités, à l’image de son burger japonais à base
de bœuf Wagyu.
DÉMOCRATISER LES SUSHIS EN FRANCE
Fondée à Noisy-le-Sec (93) en 2006 par Mourad et
Yahia Benamer
,
l’enseigne a rapidement trouvé ses
marques. Après avoir ouvert leur premier restaurant à
Paris, rue des Martyrs, les frères Benamer inaugurent
l’année suivante trois nouveaux points de vente en
région parisienne. En 2008, l’enseigne passe en
franchise. Entre 2009 et 2011, le réseau passe de 4 à
38
restaurants. Employant près de 600 salariés, avec
un chiffre d’affaires de 28 M€ en 2012, Eat Sushi est
devenue la troisième enseigne de restauration rapide
japonaise de l’Hexagone.
La réussite d’Eat Sushi s’explique essentiellement
par le profil des fondateurs, marqués par une culture
de l’innovation permanente. Parmi leurs récentes
initiatives, le développement d’une application
permettant de commander depuis son mobile, qui
représente déjà près de 20 % de leurs ventes en
ligne. Fortement implantée en province, l’enseigne
se distingue également par un positionnement grand
public et familial. Le lancement du burger japonais est
un exemple d’offre parfaitement adaptée aux familles et
aux enfants. Eat Sushi assure par ailleurs les livraisons
à domicile, qui représentent 70 % du chiffre d’affaires.
INSPIRÉS PAR MCDONALD’S
Le drive représente ainsi une offre complémentaire,
étant entendu qu’il n’a jamais été question de renoncer
aux restaurants classiques.
“
Avec la formule drive,
nous avons espoir de passer n° 2 en France, d’ici trois
à quatre ans”,
confient les frères Benamer. L’objectif de
ces autodidactes est de réussir dans les sushis ce que
McDonald’s a fait dans le fast-food. L’enseigne s’inspire
d’ailleurs des recettes du géant américain : la garantie
d’une livraison aux bornes en quatre minutes, une prise
de commande via un service vocal et avec les photos
des produits, une vingtaine de menus, ainsi qu’un
service en salle au comptoir (et non à table).
Avec un chiffre d’affaires prévisionnel de 1,5 M€ pour
sa première année à Bordeaux, le concept drive devrait
donner lieu à trois autres ouvertures courant 2013. De
plus, huit nouveaux restaurants pourraient aussi ouvrir
leurs portes en France.
“
Notre objectif,
conclut Mourad
Benamer
,
est de doubler notre réseau de restaurants
d’ici quatre à cinq ans.”
MYLÈNE SACKSICK
Eat Sushi Le Haillan Drive
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Mourad Benanmer
est
l’un des cofondateurs des
restaurants Eat Sushi.
Un projet mûri pendant cinq ans
Blagnac
Sandra Lepage a ouvert Restaugramme,
un établissement au concept original où les clients
pèsent leurs plats et payent en fonction du poids
affiché sur la balance.
Un repas au gramme près
“
S
ervez-vous, pesez, mangez.”
C’est la formule choisie
par
Sandra Lepage
pour
se lancer dans la restauration avec
Restaugramme, son établissement situé
à Blagnac (31).
“
Tout est facturé 2 € les
100
g. Les clients se servent et pèsent les
mets choisis. Un plat du jour revient en
moyenne à 9 €, et le ticket moyen est de
12
€”
,
affirme-t-elle. Seule en cuisine et
en salle, Sandra Lepage propose trois
entrées tièdes (cakes, tartes salées) et un
plat du jour accompagné d’un risotto.
On peut aussi opter pour un bol de
soupe (2,50 €) et choisir entre trois ou
quatre desserts (3,50 €),
les seuls mets que l’on ne
pèse pas. Le plat du jour,
qui peut être emporté,
varie entre blanquette
de veau, pintade au chou,
cocotte de saucisse
à l’ananas, etc.
FORMATION
AU GRETA
Un mois après
l’ouverture, Sandra
Lepage affirme
“
s’éclater”
,
et travaille treize heures
par jour. Le matin, dès
7
heures, elle prépare
soupe, entrée et plat
du jour. Elle quitte
le restaurant vers
16
heures, confectionne,
le soir, les desserts
du lendemain. Cette
Parisienne de 40 ans,
installée à Toulouse
depuis 1993, travaillait
auparavant dans le
secteur des assurances.
Elle a mûri son projet pendant cinq
ans et a obtenu un CAP cuisine après
une formation au Greta.
“
Lycéenne,
j’avais choisi la cuisine. Mais, à
l’époque, ce n’était pas considéré comme
une voie valorisante”,
souligne-t-elle.
Restaugramme est ouvert au déjeuner
du lundi au vendredi, et le soir sur
réservation.
BERNARD DEGIOANNI
Le Restaugramme
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Au Restaugramme, le ticket moyen est de 12 €.
